Incarcération du salarié et licenciement

L’incarcération ne constitue pas en principe une cause réelle et sérieuse de licenciement (sauf si elle est consécutive à une faute professionnelle grave).

L’incarcération peut néanmoins constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement lorsque sa durée est susceptible de perturber le fonctionnement de l’entreprise.

Lorsque l’employeur décide de licencier son salarié, il est tenu de respecter la procédure de licenciement, et doit notamment procéder à un entretien préalable. Il est recommandé d’adresser la lettre de convocation au lieu où le détenu se trouve temporairement ainsi qu’à son domicile. Le salarié incarcéré ne pouvant se déplacer à l’entretien pourra s’y faire représenter (le préciser dans la lettre de convocation).

Pour en savoir plus : prison et contrat de travai VSM

Accord sur le Fongecfa pour le moment pérennisé

Sujet « chaud » déjà abordé en fin d’année dernière sous l’angle de la hausse des cotisations, http://viguiesm.fr/hausse-des-cotisations-du-fongecfa/

Syndicats de salariés et employeurs du transport sont parvenus cette semaine à un accord qui a vocation à permettre de sauver le dispositif de préretraite des transporteurs routiers, le CFA à 57 ans.

Après trois mois de discussions tendues, 2 accords ont finalement été signés prévoyant, en contrepartie du relèvement des cotisations:

-de relever progressivement la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier du régime de 25 à 26 ans,

d’instaurer une contrepartie d’embauche d’un cotisant, en remplacement par un bénéficiaire du régime cotisant ;

– de plafonner l’allocation ramené de 1,5 fois le plafond annuel de la sécurité social à une fois, soit 3129 euros.

-de mettre fin à la prise en compte des carrières longues qui ont « plombé » le régime, sujet qui a compliqué l’obtention d’un accord et conduit à 2 textes distincts.

La signature de ces accords a permis de mettre fin à la procédure d’alerte lancée par le commissaire au compte dans le cadre du financement d’un régime dans lequel l’Etat continue à contribuer pour moitié (lire le communiqué qu’en avait fait la CGT: 2014 03 06 CFA 6 mars 2014 puis suite à la signature 2014 03 12 Communiqué CFA, ainsi que celui de l’OTRE cp_Accord-CFA_OTRE_se_félicite_de_l_accord _trouvé

Voir le texte des accords signés le 11 mars 2014 : 2014 03 11 Accord du 11 mars 2014 – Aménagement du CFA autres mesures – Partie 1 et 2014 03 11 Accord du 11 mars 2014 – Aménagement du CFA carrières longues – Partie 2

La Loi sur la formation professionnelle (et représentativité patronale et financement mutualisé des syndicats…) est publiée

Pour voir directement l’intégralité du texte de la Loi 2014-288 du 5 mars parue au JO du 6 mars sur Legifrance téléchargez là ici joe_20140306_0001 ou cliquez sur le lien ci-après http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20140306&numTexte=1&pageDebut=04848&pageFin=04882

Ne pas hésiter à éplucher notamment les article 29 à 30 sur lasans-titre représentativité patronale et l’article 31 sur le financement mutualisé des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs…

Bon résumé de la Loi en 9 points http://www.chefdentreprise.com/Thematique/management-rh-1026/Breves/loi-formation-professionnelle-points-cles-234144.htm#%2EUxTIWzAxYPc%2Elinkedin

A peine publiée, cette loi inquiète déjà les DRH, voir notamment http://www.actuel-rh.fr/ressources-humaines/formation/a-295750/les-responsables-formation-butent-sur-la-mise-en-oeuvre-de-la-reforme.html?

 

Homicide involontaire par imprudence, vers une jurisprudence ?

Le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné cette semaine à un an de prison dont 6 mois ferme, un homme qui a laissé conduire un ami ivre, auteur ensuite d’un accident mortel. 1620740_10200676367031084_848968851_nUne première qui risque de faire jurisprudence, même si le condamné a fait appel http://languedoc-roussillon.france3.fr/2014/03/05/mort-de-charlotte-l-homicide-involontaire-par-imprudence-vers-une-jurisprudence-427163.html ou http://www.lexpress.fr/actualite/societe/il-laisse-son-copain-ivre-conduire-six-mois-de-prison-ferme_1497428.html

Décès d’un salarié : que doit faire l’employeur?

Deux cas à distinguer, le décès sur le lieu de travail, et hors temps de travail

En cas de décès d’un salarié en dehors du lieu de travail, l’employeur n’a pas de démarche particulière à effectuer.

En cas d’accident de travail mortel, l’entreprise doit effectuer, dans les 24 heures au plus tard, une déclaration d’accident du travail (DAT) auprès de la caisse d’assurance maladie dont dépendait le salarié.

Le décès, étant par nature un « cas de force majeure » , entraîne la rupture automatique du contrat de travail.

Cas particulier : Votre salarié décède au temps et au lieu de travail …

Vous devez établir une déclaration d accident du travail et, lorsque le décès survient au temps et au lieu du travail, la présomption d’imputabilité est quasi irréfutable.

Cependant, si le décès fait suite à un malaise, dès lors qu’il est survenu au temps et au lieu de travail, il appartient à l’employeur ou à la caisse de démontrer que le travail n’a joué aucun rôle dans la survenue du malaise (crise cardiaque, AVC….)

Attention : L’impossibilité à déterminer la nature exacte du malaise ne constitue pas un élément susceptible d’altérer la présomption d’imputabilité.

Une enquête est obligatoire en cas de décès. Elle est réalisée par l’agent assermenté de la caisse a pour objet de réunir rapidement tous les éléments lui permettant de statuer sur le caractère professionnel du décès. L’enquête doit rechercher l’existence éventuelle de conditions inhabituelles de travail et les décrire avec précision (chaleur, stress, surmenage, travaux pénibles) susceptibles d’étayer la décision.

Sur le plan médical, le recours à l’autopsie ne sera envisagé que dans l’hypothèse où les médecins n’ont pu se prononcer sur la nature exacte du malaise à l’origine du décès.

pour en savoir plus : http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F24249.xhtml

http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/partenaire/que-faire-en-cas-de-deces-du-salarie-58404.php

http://www.petite-entreprise.net/P-701-81-G1-rupture-du-contrat-de-travail-gerer-le-deces-d-un-salarie.html et une note intéressante de la CPAM de… Moulins! http://www.cpam-moulins.net/Employeur/Imprimes/DC_Salarie.pdf

Période d’Essai

La période d’essai permet au salarié d’apprécier si les fonctions occupées lui conviennent et, à l’employeur, d’évaluer les compétences du salarié dans son travail, notamment au regard de son expérience. La période d’essai ne doit pas être confondue avec l’essai professionnel, lequel se situe avant la conclusion d’un contrat de travail ou un stage de formation, le stagiaire n’étant pas salarié de l’entreprise.
Sa durée est différente si le contrat est à durée indéterminée ou à durée déterminée et est fonction de la classification du salarié.

1. Le formalisme de la période d’essai

La période d’essai et la possibilité de la renouveler ne se présument pas et doivent être expressément stipulées dans la lettre d’engagement ou le contrat de travail.

Le contrat doit être signé par le salarié, sinon la période d’essai lui est inopposable.
Le renouvellement de la période d’essai, lorsqu’il est prévu par la convention collective et le contrat de travail, nécessite un écrit signé des deux parties et précisant la durée du renouvellement.

2. Durée de la période d’essai pour les CDI Pour les ouvriers

Catégorie Période initiale Renouvellement compris
Ouvriers roulants 2 mois Renouvellement IMPOSSIBLE
Ouvriers sédentaires 2 mois Renouvellement IMPOSSIBLE

Pour les employés

Catégorie Période initiale Renouvellement compris
Employés 2 mois Renouvellement IMPOSSIBLE

Pour les techniciens et agents de maîtrise (groupe 1 à 8)

Catégorie Période initiale Renouvellement compris
Techniciens et agents de maîtrise 3 mois Renouvellement POSSIBLE 1 fois avec accord des parties pour 1 mois  soit 4 mois en tout

Pour les cadres

Catégorie Période initiale Renouvellement compris
Cadres 4 mois Renouvellement POSSIBLE 1 fois avec accord des parties pour 3 mois7 mois

Attention : ces durées sont maximales et vous pouvez décider, d’un commun accord avec le salarié, de fixer une durée inférieure.
Si le CDI fait suite à un CDD, la durée du CDD s’impute totalement sur la durée de la période d’essai.

3. Durée de la période d’essai pour les CDD (article L1242-10) Pour les CDD la durée de la période d’essai est la même pour toute les catégories de salariés, à savoir :

  • 1 jour par semaine dans la limite de 2 semaines pour un CDD d’une durée initiale de 6 mois maximum ;
  • 1 mois pour tous les CDD de plus de 6 mois.

Exemples : – pour un contrat de 8 semaines la période d’essai sera de 8 jours calendaires; – pour un contrat de 5 mois la période d’essai sera de 15 jours calendaires; – pour un contrat de 9 mois la période d’essai sera d’un mois. Aucun renouvellement de période d’essai n’est possible dans le cadre d’un CDD.

4. Le décompte de la période d’essai

La période d’essai se décompte en mois et jours calendaires. Exemple : si le contrat commence le 1er juillet et contient une période d’essai d’un mois, cette dernière prendra fin le 31 juillet après la journée de travail. Toute absence du salarié pendant la période d’essai entraîne une prolongation de celle-ci d’une durée équivalente à l’absence (congés, maladie, accident du travail, etc.).

5. La fin de la période d’essai

L’engagement à l’essai devient un engagement ferme automatiquement et sans autre formalité lorsque le salarié poursuit son activité au-delà du terme de l’essai sans que l’employeur ait exprimé sa volonté de rompre.
Les parties n’ont pas à motiver leur décision de rompre et ne sont tenues à aucune obligation d’ordre procédural. Pour des questions de preuve, il est nécessaire de notifier par écrit la rupture de la période d’essai soit par lettre recommandée avec AR soit par une remise en main propre contre décharge. Attention : des restrictions à la rupture de la période d’essai sont apportées en cas de maladie professionnelle ou d’accident du travail et de grossesse: dans ces cas, l’employeur ne peut nullement rompre la période d’essai.
Si la rupture de l’essai est motivée par des raisons disciplinaires, la procédure de licenciement doit être respectée.
En cas de rupture de la période d’essai, les parties doivent respecter un préavis dont la durée est de :

Rupture à l’initiative de l’employeur Rupture à l’initiative du salarié
24 heures en deçà de 8 jours de présence

48 heures

ou

24 heures si la durée de présence est inférieure à 8 jours

48 heures entre 8 jours et 1 mois de présence
2 semaines après 1 mois de présence
1 mois après 3 mois de présence

Attention : La période d’essai, renouvellement inclus, ne peut être prolongée du fait de la durée du délai de prévenance.
Si l’employeur n’est pas en mesure de respecter le délai de prévenance, il devra indemniser le salarié à hauteur du salaire correspondant à la part de ce délai qui n’a pas étét observée.

6. Période d’essai et période probatoire En cas de changement de fonctions au cours de l’exécution du contrat de travail ou en cas de contrats de travail successifs, l’essai stipulé dans le contrat ou dans l’avenant ne sera pas une période d’essai mais une période probatoire dont la rupture n’aura pas pour effet d’exclure le salarié de l’entreprise mais de le replacer dans ses fonctions antérieures.

Trop de taxes ! L’impôt tue l’impôt (et la mobilité)

Mesure peu annoncée dans la presse, la hausse des droits de mutation ce samedi 1er mars qui dans la plupart des départements vont passer de 3,8 à 4,5% pour financer les dépenses sociales et le désengagement de l’Etat, ce qui aura pour effet d’alourdir  l’apport personnel (non financé par les banques) dans de nombreux cas de 2 à 3000 €! frein supplémentaire à la mobilité (et donc au déménagement?) de nos concitoyens!  Voir notamment http://www.toutsurlimmobilier.fr/droits-de-mutation-hausse-des-frais-de-notaire-effective-le-1er-mars-2014.html

http://www.lefigaro.fr/immobilier/2014/01/19/05002-20140119ARTFIG00170-immobilier-hausse-generalisee-des-droits-de-mutation.php

Cette surcharge fiscale m’amène à regarder avec sympathie les mouvements de protestation dès lors qu’ils sont pacifiques, comme celui des artisans, commerçants et transporteurs en colère à Bercy ce jeudi 27 contre le RSI avec le mouvement Sauvons Nos Entreprises.1661845_10152274565629887_1589227706_n

http://blogs.mediapart.fr/blog/newcotcot/210114/marche-ou-creve-lepreuve-de-verite-pour-les-tpe-avec-sauvons-nos-entreprises

http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/societe/patrons-tpe-pme-relient-a-pied-niort-a-paris-alerter-statut-17-02-177756/

Or les médias ont presque plus parlé de la manifestation des intermittents du spectacle devant le siège du Medef http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/bras-de-fer-entre-patronat-et-syndicats-sur-l-assurance-chomage-914269#xtor=EPR-226 (dont il ont « séquestré » un moment le délégué général Ile de France), que de la manifestation des petits patrons harassés par les charges. http://www.sauvonsnosentreprises.fr/ et pour les plus motivés d’entre eux après une marche de 27 jours depuis la Rochelle!

Il y avait pourtant plus de CRS que de manifestants car ne 1964854_10152274837589887_168254261_nbloque pas Bercy qui veut ! Il y avait plus de monde à la marche des beurs en 1983 qu’à celle des indépendants en 2014 pourtant largement aussi méritants car se battent pour sauver leurs entreprises et leurs emplois.

Et je sais un peu de quoi je parle pour en avoir également discuté avec plusieurs d’entre vous. Le RSI, pour un service déplorable, vous tombe rapidement dessus (et sur moi aussi, car c’est « obligatoire » en tant que « libéral », avant de vous taxer sur tous vos revenus, y compris vos allocations chômage) puis vous demande de prouver que vous êtes allocataire avant de reconnaître que vous êtes peut-être doublement affilié à la sécurité sociale générale et à un régime secondaire, avec à chaque fois des « trous » d’affiliation de 3 mois lors des changements de régime, avant finalement d’accepter (à contre cœur) de vous rembourser. Car avec le RSI il faut toujours payer d’abord pour éviter les huissiers, même si les sommes demandées dépassent 100% de votre revenu. Mon cas personnel est donc actuellement (provisoirement) réglé, mais fonctionnant sur N-2, ils reviendront, et cette fois à bon droit, étant dans l’intervalle dans l’incapacité de provisionner des sommes aléatoires suite à des appels de cotisations non justifiés et non cohérents. Combien de son Chiffre d’Affaires consacrer à sa protection sociale : 22% ? 50%, plus ? Nul ne le sait réellement et espérons qu’un rendez vous programmé avec un expert comptable m’apportera la réponse.

Pendant ce temps, et pour ne pas être en reste face aux mauvaises nouvelles post-municipales, ce qui se prépare après les municipales…. Un remaniement ministériel (peut être) ? Une limitation à 80 KM/H sur route, sans doute…. http://www.lefigaro.fr/automobile/2014/02/12/30002-20140212ARTFIG00149-vitesse-limitee-a-80-kmh-une-decision-apres-les-municipales.php

On peut comprendre parfois que face à certains sentiments d’impuissance voire d’injustice, une certaine partie de la jeunesse (et pas seulement) puisse avoir envie d’en découdrehttp://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/02/25/frustree-la-jeunesse-francaise-reve-d-en-decoudre_4372879_1698637.html

J’en discutais encore récemment avec un comparse, passé par Science Po, les grands cabinets d’audit et la banque qui écrivait J’en veux à mes collègues des cabinets d’audit qui m’ont appris « à créer toujours plus de valeur pour l’actionnaire », ce sont mes patrons banquiers-voyous que j’ai vu éviter toute fiscalité et toute responsabilité pénale. Nantis français : je vous déteste, je vous maudis !

Qu’avons nous fait de nos idéaux quand nous manifestions aux cris de « Devaquet au Piquet » en 1986 devant l’Assemblée Nationale ou l’esplanade des Invalides, pour plus d’égalité et moins de sélection et quelque part un monde plus juste? Que lors de notre mai 68 à nous, nous apprenions à porter des baskets pour courir vite et éviter les charges de CRS et les lacrymos, tout en reprenant nos cours de Droit et d’Economie dès le lendemain, parce que bon, on n’allait quand même pas rater les cours.1798104_740461075987512_1353037699_n

Lutte contre l’absentéisme

Après l’étude « lourde » de la DARES en 2013 http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2013-009.pdf une enquête 2013 est publiée et celle de 2014 est en cours, vous pouvez y participer. http://www.indicerh.net/content/1763-livre-blanc-sur-enquete-2013-du-referentiel-de-absent%C3%A9isme%C2%AE.html

Une entreprise sur 5 ignore son taux d’absentéisme ! Sur plus de 250 entreprises et organisations interrogées (de la TPE à l’ETI), cette méconnaissance qui décroît avec la taille de l’entreprise. Les entreprises connaissant le plus fort d’absentéisme sont celles de 250 à 500 salariés. Près de la moitié d’entre elles (48%) connaissent un taux supérieur ou égal à 6 %, taux considéré comme fortement préjudiciable à une organisation. Les TPE et les grands groupes ont en général, un taux plus bas que la moyenne. Pour 57% des entreprises, aucune mesure pour réduire ce taux n’a été prise. Ce chiffre diminue et passe à 40% pour les entreprises de plus de 500 salariés.
Principales mesures pour lutter contre l’absentéisme Dans 75% des cas, les mesures prises par les entreprises pour lutter contre ce phénomène sont du type « motivation/récompense ». Parmi ces actions, on retrouve l’intéressement lié à l’absentéisme dans 26% des cas, la prime de présentéisme pour 14 % des entreprises ou encore l’amélioration des conditions de travail pour 19% des répondants. La formation au management et l’appel à un ergonome sont également des mesures incitatives pour réduire l’absentéisme.
Quelle communication autour de l’absentéisme ? La communication semble encore très cloisonnée concernant ce genre de données « sensibles ». Dans 63 % des cas, les données de l’absentéisme ne sont communiquées qu’au PDG et Directions Générales. Fait marquant, seuls 7% des DRH informent les autres directions, type directions financières. L’intégralité de l’enquête 2013 est à retrouver sur le site de l’association Référentiel de l’Absentéisme. Vous pouvez également participer à l’enquête 2014 sur le même site.

Burn Out

Sujet abordé plusieurs fois ici et notamment http://viguiesm.fr/burn-out-a-nouveau-a-la-une-de-lactualite-3-millions-de-francais-seraient-touches/ un nouveau dossier complet dans courrier cadre sur ce qui peut constituer le nouveau mal du 21ème siècle: comment l’identifier, prévenir et guérir http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-carriere/detail/article/burn-out-identifier-prevenir-guerir.html#xtor=EPR-235

et faut-il reconnaître le burn out en maladie professionnelle ?

http://www.huffingtonpost.fr/philippe-zawieja/maladie-burn-out_b_4829493.htmlimagescnam

http://www.latribune.fr/blogs/mieux-dans-mon-job/20140206trib000813984/le-burn-out-maladie-professionnelle-ou-pas.html

et pourquoi il faut arrêter de déprimer http://www.latribune.fr/blogs/mieux-dans-mon-job/20140128trib000812314/pourquoi-les-francais-doivent-arreter-de-deprimer.html

et aussi sur les troubles psy en entreprise http://www.capital.fr/carriere-management/dossiers/troubles-psy-en-entreprise-le-grand-tabou-francais-894726#xtor=EPR-226

alors n’hésitez pas à signaler les situations à risques !

http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/bien-etre-au-travail/burn-out-alerter-et-signaler-les-situations-a-risque-60480.php

Un salarié peut-il cumuler deux emplois ?

Si vous n’avez rien prévu au contrat, un salarié à plein temps a le droit (en principe) de cumuler plusieurs emplois dans la limite des durées maximales de travail. Soit 48 h par semaine, 10 h par jour et repecter un repos quotidien minimum de 11h.

Ainsi, un salarié peut être chez vous à 35h (ou même 39 h) par semaine, et cumuler avec un temps partiel (faire des marchés, travailler dans le commerce, etc…) dans la limite de 48 h par semaine.

Mais vous pouvez limiter ce droit, avec tout d’abord:

la clause de loyauté, de fidélité, de discrétion voir d’exclusivité en lui interdisant d’exercer une activité concurrente (par exemple déménageur pour son propre compte)

vous pouvez aussi prévoir une clause d’exclusivité, ou l’obligation de vous informer de tout nouvel emploi même à temps très partiel, surtout s’il a une activité physique (déménageur) qui nécessite de vraies récupérations. Souvent on met dans les contrats des clauses comme:« Le salarié déclare n’être formellement lié à aucune autre entreprise et avoir quitté son précédent emploi libre de tout engagement et en conformité avec la législation et les règlements relatifs à l’emploi et à la main d’œuvre »

Par exemple, avant, certains fonctionnaires, pompiers, gendarmes pouvaient cumuler 2 emplois, çà leur est maintenant interdit!pl

Par ailleurs, autant pour un temps partiel vous ne pouvez empêcher un salarié de cumuler plusieurs emplois dans la limite d’un temps plein, autant pour un salarié à temps plein, s’il limite 2 emplois (l’un de jour et l’autre de nuit) et que vous en aviez connaissance et que se produit un accident grave, votre responsabilité pénale pourrait être engagée pour complicité. Il y a eu des précédents, dans l’intérim notamment.

pour en savoir plus: http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1945.xhtml