le Président Gibergues en grande discussion avec la ministre Anne Marie IDRAC, aujourd’hui présidente de France Logistiqueechange de discours de bienvenue entre David Belliard et le Président Alexis GiberguesStephane Levesque, directeur de l’Union Routière, pose en préalable les chiffres de la route!
L’OTRE vous propose désormais un calculateur militaire vous permettant de calculer le montant plafond qui sera remboursé à un militaire qui déménage, tant en métropole qu’à l’outremer.
Il peut être utile en effet aux
entreprises de déménagement dans le cadre de leurs relations avec leurs clients
de les informer de leurs droits en poids et volumes en fonction de leur
situation personnelle, et de connaitre les montants plafonds de remboursement
qui seront appliqués en fonction des destinations.
Il est bien entendu précisé que
les entreprises n’ont aucune obligation de s’aligner sur ces plafonds de
remboursement puisqu’elles doivent élaborer leurs prix en fonction de leurs
données économiques propres (coût de la traction, de la main d’œuvre, coût du
fret maritime, et leurs propres charges de structures), les données figurant sur le site du CNR
dans la rubrique déménagement étant susceptibles de les aider à se positionner
par rapport aux charges moyennes de la profession.
Les personnels militaires restent
d’ailleurs toujours incités à trouver des entreprises en deçà du plafond de
remboursement.
Ce calculateur militaire est à
jour après intégration du dernier arrêté du 23
décembre 2020 paru au JO du 26 décembre 2020, et sera réactualisé en
fonction des évolution réglementaires à venir. Il est disponible dans la partie
ressources réservée aux adhérents du site internet de l’OTRE et pour le moment ici
S’il est une occupation traditionnelle
du 1er janvier des lobbyistes, c’est bien d’éplucher le Journal
Officiel, et notamment celui du 31 décembre avec ses 242 textes officiels et
1366, pages, 242 textes que nul n’est censé ignorer dès le 1er janvier,
ou encore d’éplucher le JO du 1er janvier et ses traditionnelles promotions
de la Légion d’Honneur, avec désormais en même temps celle de l’ordre du mérite,
à la fois donc « la rouge » et « la bleue », soit plusieurs
milliers de noms à éplucher pour voir si l’on ne connait pas quelqu’un à
féliciter, et le temps passant on y connait effectivement de plus en plus de
monde…
Et c’est ou un art de savoir féliciter quelqu’un en lui souhaitant une bonne nouvelle année, voire d’être le premier qui lui annoncera la nouvelle, occasion d’être le cas échéant d’être également invité par le récipiendaire lorsqu’il se fera remettre ladite décoration, parfois (souvent ?) dans un bel hotel parisien quand le principe du respect des gestes barrières sera moins d’acuité.
Alors que débute la nouvelle
année, une nouvelle promotion de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du
Mérite a été annoncée au Journal officiel ce 1er janvier 2021. 3884
personnes, réparties à parité égale hommes femmes, sont distinguées en ce début
2021. Crise sanitaire oblige, près de 63% des nouveaux décorés le sont au titre
de leur engagement dans la lutte contre le Covid-19, comme l’a souhaité le
président de la République, également grand maître des ordres nationaux.
Dans le détail, 1229 personnes
sont décorées de la Légion d’honneur : 1087 chevaliers, 111 officiers, 21
commandeurs, 7 grands officiers et 3 grand’croix. Parmi elles, 40 personnes
décédées des suites de la Covid-19 sont nommées chevalier à titre posthume
ainsi que le permet le code de la Légion d’honneur pour les personnes «tuées
dans l’accomplissement de leur devoir». Dans l’ordre national du Mérite,
2655 personnes sont distinguées, réparties entre 2385 chevaliers, 225
officiers, 35 commandeurs, 7 grands officiers et 3 grand’croix.
Il fut un temps où ce travail
fastidieux de lecture du bottin se faisait sur un document papier scrupuleusement
conservé. Cela est désormais plus facile avec des mots clés comme par exemple « transport
routier », certains ayant la bonne idée de se faire remettre le fameux
parchemin non pas par leur ministre de tutelle, mais par un autre plus transverse
comme le Premier Ministre, celui de l’Economie ou du travail, afin d’échapper
aux fameux contingents ministériels voire à la désormais stricte parité homme
femme instaurée par Nicolas Sarkozy, qui avait même retardé une promotion afin
de la rendre plus équilibrée, conduisant certains transporteurs à voir préférer
leur épouse pour certaines promotions, celles-ci étant souvent les « femmes
de l’ombre » mais au combien indispensables….
Les célébrités se trouvant
souvent au rayon sport ou culture…
Mais celles qui me tiennent
particulièrement à cœur, et ce depuis un temps que les moins de 20 ans ne
peuvent pas connaitre, ce sont celles des transporteurs, et cela fait plusieurs
années que je me désole ici, que sous le vocable « transport », on y trouve
plus souvent des transporteurs de gaz ou d’électricité, des transporteurs de personnes
(de préférence publics) ou des hauts fonctionnaires travaillant dans un service,
administration ou ministère détaché aux transports…
Il est bien entendu agréable d’y
voire telle dirigeante de Keolis ou de telle entreprise de TRV, mais finalement
toujours assez peu de transporteurs routiers de marchandises..
Alors oui, ce 1er janvier, on y lit à la fois le nom de l’ancien Ministre Jean Claude Gayssot et celui de Dominique Voynet, celui de la patronne de Géodis, Marie Christine Lombard et celui d’un ancien Président de fédération de Transport et de la Logistique, ancien patron d’un grand groupe de transport de voitures et impliqué dans une Caisse de Prévoyance des Transports, ou Président de la Fédération des Travaux Publics… Mais ce sont souvent des patrons de grandes entreprises qui ont des mérites difficilement accessibles aux PME.
Aussi est-ce une réelle satisfaction, d’y lire au fil des noms, tel associatif ou religieux, tel transporteur de taille plus intermédiaire, voire tel déménageur, profession difficile s’il en est et qui mérite pourtant d’être mieux connue et reconnue.
Cela fait deux ans de suite que j’ai plaisir d’y lire les noms de personnalité du monde du déménagement qui le méritent bien, et que je ne citerai pas ici… mais félicitations à eux ! et à l’année prochaine (ha non, il y a celle du 14 juillet avant…)
Mais faut-il s’étonner, quand un ministre des transports dans sa carte de vœux (* voir ci-dessous) remercie tous les transports pour avoir su assurer la continuité pendant la crise, mais en oublie un, celui qui représente près de 40 000 entreprises et plus de 500 000 salariés….
Une fois n’est pas coutume, le clin d’œil cinématographique de l’Edito me conduit à rendre hommage ici au père du réalisateur Philippe de Chauveron, l’auteur de « qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu », Jean de Chauveron, bien connu des anciens du monde du transport avec les trois autres « de », dont tous n’étaient pas nobles.
Son principal fait d’arme est d’avoir notamment contribué à créer une puissante fédération de transporteur à l’issue des grandes grèves de 1992 sur le permis à point ou une partie des entreprises de la route, ne se sont pas (ou plus ?) senties représentées par la seule fédération en position de quasi monopole à l’époque.
Il était également connu pour sa
plume, à la fois critique et experte de la profession, où tous les vendredis,
il s’attachait à sortir un « feuillet bleu » ronéotypé en un recto
verso, et pour lequel il s’arrachait parfois les cheveux avec son complice
Oheix à la communication (qui n’en avait plus depuis longtemps). Pourquoi ce
brin de nostalgie pour ces personnes que plus personne ne connait ? Parce
qu’ils sont les derniers d’une génération, et qu’ils ont été également mes
mentors, il y a 28 ans en début de carrière…
Et il y a un point où je ne leur
arrive pas à la cheville, mon incapacité à faire court depuis des années et à
tenir dans un recto verso !
J’ai appris également par la même
occasion d’échanges entre anciens, que Jean Luc Allègre, l’un des hommes clés
du social de la profession était également parti brusquement il y a près de 2
ans…. Raison pour laquelle sans doute je ne lis plus ses éditos juridiques de
droit social des transport, ou qu’il ne répond plus à mes SMS…
Chères et chers ancien.e.s diplômé.e.s du
DESS/Master Transports Internationaux,
J’ai le profond regret de vous faire part du décès de Pierre Léonard dimanche 12 avril 2020, à l’âge de 92 ans. Co-fondateur en 1975 du DESS (et désormais Master 2) Transports Internationaux aux côtés de Pierre Bauchet, Pierre Léonard dirigeait alors la Flotte de Commerce et de l’Equipement Naval au sein du Ministère des Transports. Son apport au DESS est majeur puisqu’il marqua l’arrivée de professionnel.le.s au sein des équipes enseignantes de l’université jusqu’alors composées exclusivement d’académiques. Le DESS n’aurait tout simplement pas pu voir le jour sans son impulsion ni son soutien institutionnel. Pierre Léonard a porté – et symbolise le succès d’ – une innovation majeure dans les formations proposées par l’Université. Administrateur civil hors classe des Affaires Maritimes, ancien Président et Président d’honneur du Conseil supérieur de la Marine marchande, membre honoraire et ancien président de l’Académie de Marine, Pierre Léonard a dédié sa vie au transport maritime. Conscient des besoins de formation dans ce secteur, il sut transmettre à des générations d’étudiant.e.s sa profonde connaissance passionnée de ce monde. Sa philosophie constitue un cap que le Master a constamment suivi au cours de toutes ses évolutions depuis 45 ans.
Toute l’équipe du DESS/Master Transports Internationaux adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
après le décès du Professeur Bauchet, c’est un 2ème « grand » qui nous quitte… Toutes mes condoléances.
Le 1er janvier est l’un des traditionnelles occasion d’éplucher le Journal Officiel, notamment celui des nominations à l’ordre de la Légion d’Honneur. Occasion de féliciter certains au moment de leur souhaiter une bonne année qui commence donc en général bien.
Chaque
promotion ne manque pas de respecter un certain équilibre et une
certaine parité, par secteur d’activité, depuis notamment que
Nicolas Sarkozy alors Président avait “bloqué” une promotion,
au motif qu’elle ne comprenait pas assez de femmes.
Parfois,
si vous êtes réactif, vous pouvez même être le premier qui leur
annonce, ce qui parfois ne manque pas de vous permettre de recevoir
dans les mois qui suivent une invitation à la cérémonie de remise
de ladite médaille, occasion d’honorer cette personne méritante
devant ses pairs.
Depuis,
le transport routier ne manque pas d’être à l’honneur, souvent avec
des femmes, qui parfois agissant dans l’ombre de leur mari qui porte
son nom sur les véhicules, car ce sont elles qui “font tourner la
boutique” et ont parfois un rôle plus institutionnel.
L’an
dernier encore, c’est une dirigeante d’un grand groupe leader du
déménagement international qui avait les honneurs du JO pour
représenter le transport routier.
Mais quelle surprise et quelle déception ce matin en consultant le JO et les 487 nominés de voir que les deux seuls représentants du transport sont un président d’une fédération de transport public de personnes, président d’un grand groupe de transport public filiale d’un groupe bancaire, ou un directeur général délégué de la SNCF… Personne pour représenter le monde de la route cette année, c’est dire le peu d’estime où se trouve reléguée notre profession.
Ah si,
dans le registre des nominations plus politiques, saluons celle de
Gilles Savary, aujourd’hui consultant transport mais qui a toujours
su défendre le transport routier contre la concurrence déloyale
lorsqu’il était député!
Et
puis pour se consoler, certains disent que la Légion d’Honneur ne
vaut rien, elle est donnée à n’importe qui aujourd’hui, mais je
suis sur que les mêmes aimeraient bien quand même parfois l’avoir!
Et retrouvez en vidéo « vu dans la Presse », l’OTRE IDF ayant également crée un groupe whatsapp dédié, dans lequel elle rend compte de l’acte 1 et préparer l’acte 2, si vous souhaitez en être dites le nous explicitement !