augmentation du Versement Mobilité (ex versement transport) au 1er février 2024

 Versement mobilité : une augmentation en Île-de-France

Le taux du versement mobilité applicable aux entreprises situées à Paris et dans la petite couronne d’Île-de-France passe à 3,20 % à compter du 1er février 2024.

Le versement mobilité est une contribution mise à la charge des employeurs d’au moins 11 salariés destinée au financement des transports en commun. Le taux de cette contribution variant selon la zone d’implantation de l’entreprise. Et à compter du 1er février 2024, le taux du versement mobilité augmente dans la commune de Paris et dans la petite couronne d’Île-de France.

De 2,95 à 3,20 %

En Île-de-France, les taux du versement mobilité sont fixés par l’établissement Île-de-France Mobilités dans les limites prévues par la loi. À ce titre, la loi de finances pour 2024 a porté, de 2,95 à 3,20 %, le plafond du taux du versement mobilité applicable à Paris et dans les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.

À l’occasion d’un conseil d’administration exceptionnel, qui s’est tenu en décembre dernier, Île-de-France Mobilités a retenu ce taux plafond de 3,20 %. Aussi, ce taux s’applique, à compter du 1er février 2024, aux entreprises situées à Paris et dans la petite couronne d’Île-de-France.

Précision : l’augmentation de ce taux résulte, notamment, de l’évolution de l’offre de transport en Île-de-France avec la mise en place de nouvelles lignes, dont le Grand Paris Express, et l’organisation des Jeux olympiques.

et si je devais dire tout le mal que j’en pense….

Art. 139, loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023, JO du 30

Clap de fin… il est temps de rendre les clés du camion…

Il y a 9 ans, nous débutions une News régionale, avec un recto, devenue rapidement un recto-verso, sur le modèle de celle nationale…

Comme nous le titrions il y a 3 ans sur notre blog perso, « le feuillet bleu n’est plus », feuillet que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre (mais dont certains lecteurs ici m’ont rappelé l’avoir connu).

Vous avez entre vos mains la dernière version de cette Newsletter, du moins sous cette forme…

Ce lien entre vous et nous, entamé ici il y a une dizaine d’année (et même avant en tant que consultant), lors du » combat » contre l’Ecotaxe à l’époque, a pris au fil des ans un embonpoint en 10 ans atteignant souvent 20 pages, auquel il convient de remédier définitivement. Embonpoint que le passage à un rythme de tous les 15 jours n’a pas permis de réduire (au contraire ?)

Embonpoint, sur lesquels les conseils ont été nombreux « de toute façon je ne lis que la première page » (on y est) ou alors pourquoi tu ne fais pas une autre News avec « revue de presse à part et que la revue de presse ». Revue de presse qui occupe souvent plus la moitié de cette News, fruit de nos lectures sur les Réseaux Sociaux (Facebook, LinkedIn, Twitter), à destination de ceux qui n’y sont pas (ou peu), et raison pour laquelle certains nous disent parfois, j’avais bien vu c’est information passer, mais où ?

Fruit des nombreuses revues de presses que nous recevons nous même par dizaines chaque jour (presse professionnelle, généraliste, Medef, CPME, etc…), et des 35 heures par semaine passés sur les Réseaux, que nous n’avons jamais réussi à faire descendre réellement en dessous de 20-25 heures malgré toute la bonne volonté du Monde…

Embonpoint à l’image du développement de notre structure francilienne et du nombre de nos adhérents transporteurs et déménageurs, à l’image de notre charge de travail sans avoir pu ou su ni réussi à y faire face, et conduisant désormais à aspirer réellement à autre chose…

Autre chose qui fait que l’on ne quitte pas le transport routier comme çà après plus de 30 ans sans risquer de se retrouver et de se croiser…

Le monde du transport étant si petit… 30 ans donc dans le transport, dont 10 à l’OTRE, et il est désormais temps de rendre les clés du camion à l’instar d’un Mattar avec qui certains s’amusent parfois à me comparer.

30 ans avec non pas le sentiment du devoir accompli, car entré en quelque sorte en sacerdoce dans la défense des entreprises patrimoniales dans le combat contre l’écotaxe et afin de préserver la profession du transport routier, mais aussi de la conseiller, nous sommes bien conscients que partir aujourd’hui, cela peut être perçu par certains comme un départ au milieu du gué, au moment où le risque de suppression de la récupération de TICPE n’a jamais été aussi prégnant, et où l’entrée en vigueur des ZFE et l’arrivée des jeux olympiques et de leurs enjeux logistiques risquent de rebattre totalement les cartes…

Mais sentiment parfois aussi de lassitude, que cette profession est difficile à bouger, et qu’il est dur parfois comme disaient certains anciens, de « labourer la mer » (comme nous l’écrivions le 10 septembre 2021, le 22 avril 2022 ou encore le 20 janvier 2023, tâche perpétuelle telle Sisyphe avec son rocher de tout permanent dévoué à la cause du transport, (sujet abordé égaelement le 30 juillet 2021).

Bref, sentiment de rabâcher un peu chaque année la même chose, et que quand on rabâche, on radote, et quand on radote, il vaut parfois mieux faire autre chose…

Moments de satisfactions aussi au cours de ces années, d’être parfois lu, un peu en dehors du cercle des lecteurs habituels, et d’avoir finalement pu (un peu) contribuer (parfois) à ce que telle ou telle PME puisse s’en sortir, à l’avoir aidé à gagner son combat contre les Urssaf, les Impôts, la Direccte, la Dreal, les Prud’hommes, sa banque, ou de l’avoir aidé à obtenir ses licences ou pu renégocier son PGE (cochez la bonne case).

Sentiment parfois d’avoir pu être modestement utile quand on entend « mais comment allons-nous faire » ou « vous allez nous manquez ». Rassurez-vous, des irremplaçables, il y en a plein des cimetières, et vous allez me manquer aussi, mais je ne serai jamais bien loin, et oui, je garde mon portable (que la plupart avez) car c’est le mien. Il l’était avant l’OTRE et le sera après l’OTRE, mais interdiction de m’appeler désormais à compter de ce soir pour une question juridique – sociale – réglementaire…

Compte rendu en images de la journée professionnelle OTRE IDF du 19 avril 2023 à la Mairie de Paris

Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.
Journée professionnelle annuelle OTRE Ile de France à l’Auditorium de l’HÔtel de Ville de Paris. 19 avril 2023. OTRE. © Laurent Guichardon.

Journée Professionnelle OTRE Ile de France du 2 juin 2022

petit compte rendu en images!

Journee professionnelle annuelle OTRE Ile de France au siege de la Region Ile de France. Saint-Ouen. 02 juin 2022. OTRE. © Laurent Guichardon.
Soiree de cloture de la journee professionnelle annuelle OTRE Ile de France au karting d’Argenteuil, Aerokart. OTRE. 02 juin 2022. © Laurent Guichardon.
Journee professionnelle annuelle OTRE Ile de France au siege de la Region Ile de France. Saint-Ouen. 02 juin 2022. OTRE. © Laurent Guichardon.

Nominations: légion d’honneur du 1er janvier, et ils sont où les transporteurs?

Le 1er janvier est l’un des traditionnelles occasion d’éplucher le Journal Officiel, notamment celui des nominations à l’ordre de la Légion d’Honneur. Occasion de féliciter certains au moment de leur souhaiter une bonne année qui commence donc en général bien.

Chaque promotion ne manque pas de respecter un certain équilibre et une certaine parité, par secteur d’activité, depuis notamment que Nicolas Sarkozy alors Président avait “bloqué” une promotion, au motif qu’elle ne comprenait pas assez de femmes.

Parfois, si vous êtes réactif, vous pouvez même être le premier qui leur annonce, ce qui parfois ne manque pas de vous permettre de recevoir dans les mois qui suivent une invitation à la cérémonie de remise de ladite médaille, occasion d’honorer cette personne méritante devant ses pairs.

Depuis, le transport routier ne manque pas d’être à l’honneur, souvent avec des femmes, qui parfois agissant dans l’ombre de leur mari qui porte son nom sur les véhicules, car ce sont elles qui “font tourner la boutique” et ont parfois un rôle plus institutionnel.

L’an dernier encore, c’est une dirigeante d’un grand groupe leader du déménagement international qui avait les honneurs du JO pour représenter le transport routier.

Mais quelle surprise et quelle déception ce matin en consultant le JO et les 487 nominés de voir que les deux seuls représentants du transport sont un président d’une fédération de transport public de personnes, président d’un grand groupe de transport public filiale d’un groupe bancaire, ou un directeur général délégué de la SNCF… Personne pour représenter le monde de la route cette année, c’est dire le peu d’estime où se trouve reléguée notre profession.

Ah si, dans le registre des nominations plus politiques, saluons celle de Gilles Savary, aujourd’hui consultant transport mais qui a toujours su défendre le transport routier contre la concurrence déloyale lorsqu’il était député!

Et puis pour se consoler, certains disent que la Légion d’Honneur ne vaut rien, elle est donnée à n’importe qui aujourd’hui, mais je suis sur que les mêmes aimeraient bien quand même parfois l’avoir!

Bonne Année!

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=9E1BE36748B65F257B82131DBDE56B61.tplgfr21s_2?idArticle=JORFARTI000039726326&categorieLien=id&cidTexte=JORFTEXT000039726325&dateTexte=

https://www.lci.fr/population/legion-d-honneur-gilbert-montagne-jeanne-balibar-philippe-etchebest-qui-figure-dans-la-promotion-du-nouvel-an-2020-2141667.html

compte rendu en image de la journée de mobilisation transport routier du 7 décembre 2019

vue aérienne au dessus de l’autoroute A4!

Et retrouvez en vidéo « vu dans la Presse », l’OTRE IDF ayant également crée un groupe whatsapp dédié, dans lequel elle rend compte de l’acte 1 et préparer l’acte 2, si vous souhaitez en être dites le nous explicitement !

Compte rendu en images, et en vidéos :

également sur Transport Info, sur France Bleu, dans Challenges, dans Marianne, dans Sud Ouest, sur France Bleu, puis le jour J, en directe à la télévision sur youtube, encore ici, sur Cnews et Morandini, au JT de 13h et du soir sur TF1 !

Également ces 3 liens youtube, 2ème lien et 3ème lien, et ce lien dailymotion que reprend le Parisien.

A voir encore sur FranceInfoTV ou ces 2 vidéos suivantes sur Youtube et Dailymotion

Et à lire encore sur: Orange.fr ; dans le Figaro, le Parisien, sur RTL, sur France 3 sur France bleu dans le Monde, dans l’indépendant, sur FranceTV ou dans l’Opinion.

Que le meilleur perde !

En tête du 1er tour dans la 5ème circonscription, la candidate Nadine Rets d’en Marche a donc toutes les chances de remporter la principale circonscription de Champigny, la nôtre, sauf renversement surprise de dernière minute qui tiendrait plus du miracle que du pragmatisme et une forte mobilisation des soutiens du député sortant Gilles Carrez, face au raz de marée attendu.

Cela est encore plus vrai dans l’autre circonscription, la 1ère (celle de l’ouest de Champigny).

Arrivé en tête dans 10 circonscriptions sur 11 du Val de Marne, La République en Marche espère même le grand chlem, et risque bien de l’obtenir, porté par la dynamique présidentielle et du quasi sans faute depuis un mois du Président Macron

Dans ce schéma compliqué pour les représentants de l’opposition à En Marche quels qu’ils soient, et avec beaucoup de nouveaux venus de la politique, beaucoup me demandent quel est mon positionnement, et il est vrai qu’il est difficile !

Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir participé à nombre de réunions publiques, et de l’un, et de l’autre. De leur avoir écrit pour leur demander leur positionnement sur des dossiers clés et stratégiques comme le détachement de personnel, ou le financement des infrastructures.

Entre l’expérience, la connaissance des dossiers, des arcanes de la Loi de finances, Gilles Carrez est très certainement le meilleur candidat. L’article de l’Opinion de cette semaine le montre bien, il suffit de le lire mais d’échanger avec Gilles Carrez sur des dossiers techniques (loi travail, loi de finances) et même si on n’est pas toujours d’accord avec lui (Ecotaxe).

Face à lui, sa challenger qui est devenue la favorite n’abordera certainement pas les mêmes dossiers, venant de la société civile, nogentaise, elle n’est pas du tout une « professionnelle » de la politique.

Des deux candidats interrogés, l’un m’a reçu, et nous avons débattu dans ses bureaux de l’Assemblée, l’autre ne m’a toujours pas à ce jour répondu.

Dans un débat, et pour ceux qui les ont entendus dans le débats de 6 candidats du 1er tour à Nogent, il n’y a comme on dit, « pas photo » entre les deux finalistes sur les compétences, mais peut être que la représentante de la société civile saura apporter un renouveau que le député sortant, réélu sans discontinuer depuis 24 ans (1993) et à 69 ans, n’est plus en mesure d’apporter, et pour qui c’est sans doute la campagne de trop.

Pourtant, Gilles Carrez n’a pas démérité, il connait ses dossiers, mais a parfois peut être un peu trop oublié sa circonscription ces 5 dernières années, du moins celle qui est de ce côté-ci des rives de la Marne, et cela ne se rattrape pas en 8 jours quand les vents sont trop contraires.

Au contraire, quand les vents du changement sont favorables, pour reprendre l’expression d’un autre candidat, il suffit de se laisser porter, et Nadine Rets n’avait aucun intérêt à s’exposer dans un débat avec Carrez qu’elle a refusé, où il n’a que des coups à prendre et rien à gagner pour elle, quand 99% des électeurs ne la connaissent pas, ne l’ont jamais vu ni rencontrée, et ne s’en portent pas plus mal.

Cela peut être perçu et ressenti comme extrêmement injuste, de la part des militants de terrain d’abord qui ne ménagent pas leur temps en porte à porte et opération de tractage, notamment face à des militants fantômes.

Mais la politique a changé, et elle ne se fait plus visiblement ainsi.

Cela peut être perçu comme injuste donc mais dans une entreprise, quand un dirigeant change et qu’il y a changement d’actionnaire, souvent, le DRH et le Directeur financier ne restent pas, non pas parce qu’ils sont mauvais ou ont démérité, mais tout simplement parce que le nouveau « patron » veut s’entourer d’hommes à lui.

La seule question qui reste et est-ce que cette séparation se passe bien (avec un chèque et une rupture conventionnelle), ou de façon conflictuelle (en gros sans indemnités ni préavis), à régler dans 4 à 6 ans aux Prudhommes.

Pour leurs conditions de départ, je ne me fais pas trop de souci pour certains, ils sauront peut être profiter de leurs petits-enfants, et faire tout ce qu’ils n’ont pas pu faire pendant ces années politiques, et que le meilleur gagne !

Après, tout sera à reconstruire…