Compte épargne carbone, loi climat « rectificative », écoconditionnalité… les propositions de Renaissance sur l’écologie ont été présentées fin juillet…
Le parti Renaissance appelle à une « nouvelle donne économique et climatique », dans un document présenté lundi 21 juillet 2025, préparé, notamment, par l’ancien secrétaire général à la planification écologique Antoine Pellion et l’eurodéputé Pascal Canfin. Le parti de centre droit développe de nouveau sa proposition de développer « une écologie qui fait rimer écologie et prospérité”.
Pas grand-chose de critique à titre personnel à dire sur le document de 82 pages avec illustrations, et que vous pourrez retrouver ici. Il rassemble une petite centaine de propositions, qui viennent d’être soumises à consultation des adhérents en matière d’écologie et de transport….
Les propositions sont très tournées « transport de personnes » (parce que ce sont elles qui votent), développement de l’électrique, covoiturage, train, fluvial, etc..

Dans le transport de marchandises, les propositions orientées vers le développement des modes alternatifs à la route, le fluvial et ferroviaire me vont bien, et vont dans le sens de l’histoire (qui peine d’ailleurs à se mettre en route), et notamment du programme REMOVE…
En revanche, page 70, la PROPOSITION d’une éco-contribution pour verdir le transport de marchandises mériterait de faire débat… elle prévoie en effet :
« Le principe de leco-contribution existe déjà pour certains équipements (électroménager, électronique), finançant la collecte, le recyclage et la réduction de limpact environnemental.
Cette approche responsabilise fabricants et consommateurs et soutient l’économie circulaire.
Nous appliquerons ce principe aux mobilités professionnelles en créant une eco-contribution spécifique. Celle-ci sera payée par les donneurs d’ordre, grandes entreprises ou plateformes, plutôt que par les sous-traitants, afin de financer la transition vers des flottes plus propres. Cette mesure encouragera les acteurs économiques a décarboner leurs chaines logistiques et a privilégier des solutions plus respectueuses de l’environnement. »
On y retrouve la patte de quelques lobbystes des transports bien connus, mais pour que tout cela ne parte pas en gilets jaunes, bonnets rouges, ou en poursuite et aggravation de la désindustrialisation de la France, il peut être utile à un moment que tous les points de vue y soient associés, et pas seulement au moment de lancement puis de la conclusion et du vote…
Gageons qu’au dela de la plume de Pascal Canfin ou d’Antoine Peillon, la patte de Marc Papinutti ou de Jean Claude Degand que nous ne verrons plus (paix à son âme) ont influencé ce rapport… plus que la mienne en tous les cas…
