Archives de catégorie : économie
Vous avez dit Légion d’Honneur?
S’il est une occupation traditionnelle du 1er janvier des lobbyistes, c’est bien d’éplucher le Journal Officiel, et notamment celui du 31 décembre avec ses 242 textes officiels et 1366, pages, 242 textes que nul n’est censé ignorer dès le 1er janvier, ou encore d’éplucher le JO du 1er janvier et ses traditionnelles promotions de la Légion d’Honneur, avec désormais en même temps celle de l’ordre du mérite, à la fois donc « la rouge » et « la bleue », soit plusieurs milliers de noms à éplucher pour voir si l’on ne connait pas quelqu’un à féliciter, et le temps passant on y connait effectivement de plus en plus de monde…
Et c’est ou un art de savoir féliciter quelqu’un en lui souhaitant une bonne nouvelle année, voire d’être le premier qui lui annoncera la nouvelle, occasion d’être le cas échéant d’être également invité par le récipiendaire lorsqu’il se fera remettre ladite décoration, parfois (souvent ?) dans un bel hotel parisien quand le principe du respect des gestes barrières sera moins d’acuité.
Alors que débute la nouvelle année, une nouvelle promotion de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du Mérite a été annoncée au Journal officiel ce 1er janvier 2021. 3884 personnes, réparties à parité égale hommes femmes, sont distinguées en ce début 2021. Crise sanitaire oblige, près de 63% des nouveaux décorés le sont au titre de leur engagement dans la lutte contre le Covid-19, comme l’a souhaité le président de la République, également grand maître des ordres nationaux.
Dans le détail, 1229 personnes sont décorées de la Légion d’honneur : 1087 chevaliers, 111 officiers, 21 commandeurs, 7 grands officiers et 3 grand’croix. Parmi elles, 40 personnes décédées des suites de la Covid-19 sont nommées chevalier à titre posthume ainsi que le permet le code de la Légion d’honneur pour les personnes «tuées dans l’accomplissement de leur devoir». Dans l’ordre national du Mérite, 2655 personnes sont distinguées, réparties entre 2385 chevaliers, 225 officiers, 35 commandeurs, 7 grands officiers et 3 grand’croix.
Il fut un temps où ce travail fastidieux de lecture du bottin se faisait sur un document papier scrupuleusement conservé. Cela est désormais plus facile avec des mots clés comme par exemple « transport routier », certains ayant la bonne idée de se faire remettre le fameux parchemin non pas par leur ministre de tutelle, mais par un autre plus transverse comme le Premier Ministre, celui de l’Economie ou du travail, afin d’échapper aux fameux contingents ministériels voire à la désormais stricte parité homme femme instaurée par Nicolas Sarkozy, qui avait même retardé une promotion afin de la rendre plus équilibrée, conduisant certains transporteurs à voir préférer leur épouse pour certaines promotions, celles-ci étant souvent les « femmes de l’ombre » mais au combien indispensables….
Chaque titre de presse y va de sa sensibilité pour se réjouir qui des nominations bretonnes, qui, des nordistes et des picards, ou des alsaciens, qui des religieux ou des berrichons ou des altoséquanais …
Les célébrités se trouvant souvent au rayon sport ou culture…
Mais celles qui me tiennent particulièrement à cœur, et ce depuis un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, ce sont celles des transporteurs, et cela fait plusieurs années que je me désole ici, que sous le vocable « transport », on y trouve plus souvent des transporteurs de gaz ou d’électricité, des transporteurs de personnes (de préférence publics) ou des hauts fonctionnaires travaillant dans un service, administration ou ministère détaché aux transports…
Il est bien entendu agréable d’y voire telle dirigeante de Keolis ou de telle entreprise de TRV, mais finalement toujours assez peu de transporteurs routiers de marchandises..
Alors oui, ce 1er janvier, on y lit à la fois le nom de l’ancien Ministre Jean Claude Gayssot et celui de Dominique Voynet, celui de la patronne de Géodis, Marie Christine Lombard et celui d’un ancien Président de fédération de Transport et de la Logistique, ancien patron d’un grand groupe de transport de voitures et impliqué dans une Caisse de Prévoyance des Transports, ou Président de la Fédération des Travaux Publics… Mais ce sont souvent des patrons de grandes entreprises qui ont des mérites difficilement accessibles aux PME.
Aussi est-ce une réelle satisfaction, d’y lire au fil des noms, tel associatif ou religieux, tel transporteur de taille plus intermédiaire, voire tel déménageur, profession difficile s’il en est et qui mérite pourtant d’être mieux connue et reconnue.
Cela fait deux ans de suite que j’ai plaisir d’y lire les noms de personnalité du monde du déménagement qui le méritent bien, et que je ne citerai pas ici… mais félicitations à eux ! et à l’année prochaine (ha non, il y a celle du 14 juillet avant…)
Et vous pouvez relire mes articles de 2014, de 2015 légion d’honneur et patakes, ou encore celui de l’an dernier, où finalement je disais déjà un peu la même chose…
Mais faut-il s’étonner, quand un ministre des transports dans sa carte de vœux (* voir ci-dessous) remercie tous les transports pour avoir su assurer la continuité pendant la crise, mais en oublie un, celui qui représente près de 40 000 entreprises et plus de 500 000 salariés….
Bonne année quand même à tous !
Le feuillet bleu n’est plus
Une fois n’est pas coutume, le clin d’œil cinématographique de l’Edito me conduit à rendre hommage ici au père du réalisateur Philippe de Chauveron, l’auteur de « qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu », Jean de Chauveron, bien connu des anciens du monde du transport avec les trois autres « de », dont tous n’étaient pas nobles.
Son principal fait d’arme est d’avoir notamment contribué à créer une puissante fédération de transporteur à l’issue des grandes grèves de 1992 sur le permis à point ou une partie des entreprises de la route, ne se sont pas (ou plus ?) senties représentées par la seule fédération en position de quasi monopole à l’époque.
Il était également connu pour sa plume, à la fois critique et experte de la profession, où tous les vendredis, il s’attachait à sortir un « feuillet bleu » ronéotypé en un recto verso, et pour lequel il s’arrachait parfois les cheveux avec son complice Oheix à la communication (qui n’en avait plus depuis longtemps). Pourquoi ce brin de nostalgie pour ces personnes que plus personne ne connait ? Parce qu’ils sont les derniers d’une génération, et qu’ils ont été également mes mentors, il y a 28 ans en début de carrière…
Et il y a un point où je ne leur arrive pas à la cheville, mon incapacité à faire court depuis des années et à tenir dans un recto verso !
J’ai appris également par la même occasion d’échanges entre anciens, que Jean Luc Allègre, l’un des hommes clés du social de la profession était également parti brusquement il y a près de 2 ans…. Raison pour laquelle sans doute je ne lis plus ses éditos juridiques de droit social des transport, ou qu’il ne répond plus à mes SMS…
Prenez soin de vous !
Journée Professionnelle OTRE IDF du 16 avril 2019 à la Mairie de Paris
Madame, Monsieur, cher adhérent, cher invité,
Nous avons le plaisir de vous convier à votre journée professionnelle annuelle de l’OTRE Ile-de-France qui se tiendra à la Mairie de Paris mardi 16 avril 2019, à l’auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris, 5 rue Lobau Paris, de 8h à 14h. Plan d’accès ici et inscription au lien ci-après ou en retournant le bulletin joint
A partir de 8 h : arrivée des adhérents et partenaires, Café d’Accueil,
7h30 – 15h : exposition de véhicules « propres » place Saint Gervais (derrière Hôtel de Ville)
9h – 9h05 Mot d’accueil de Christophe Najdovski, adjoint – Transports, voirie, déplacements et espace public à la Mairie de Paris
9h05 à 10h Réunion statutaire réservée aux adhérents :
Rapport moral et financier et la parole est aux adhérents:
Dumping social, cabotage illégal, paquet routier, infrastructures et leur financement, transition énergétique, LOM, suite des « gilets jaunes », du « grand débat » et moment de débat avec l’OTRE Nationale
10h à 10h15 : élection du nouveau Conseil d’Administration OTRE IDF
10h15 à 10h45 PAUSE dans les Stands,
10h45-12h30 séance publique : table ronde
suivie de la séance de clôture
Table-ronde conférence: 10h45-11h30 comment s’adapter au changement climatique, le véhicule de demain, c’est déjà aujourd’hui ?
Avec Intervention-conférence d’Aurélien Schuller de Carbone 4 , spécialisé en transition énergétique et en adaptation au changement climatique, proche du haut conseil pour le Climat, un théoricien de la «collapsologie».
Avec l’intervention de constructeurs et de « gaziers » et présentation du programme EVE de réduction des émissions de CO2 dans le transport routier
11h30–12h30 : Débat de clôture Mobilité: le transport doit-il être gratuit ? le Transport français a-t-il encore un avenir ?
Qu’il s’agisse du souhait de certains de rendre gratuit les transports collectifs ou qu’il s’agisse de la livraison du dernier kilomètre gratuite avec ses « frais de port offerts », la gratuité n’est-elle pas une fausse bonne idée, n’y a-t-il pas au bout du compte toujours un financeur, et ne pas vendre un service à son juste coût ne contribue-t-il pas au final à dégrader le service lui-même et sa qualité ?
Animée par Natalie GRANGE, rédactrice en chef adjointe du Bulletin des Transports et de la Logistique avec :
Des représentants de l’Etat, élus d’Ile-de- France et de la ville de Paris
1- Valérie Lacroute, députée LR de Seine et Marne
2- Damien Pichereau, député de la Sarthe, spécialiste des questions de concurrence déloyale des VUL et auteur d’un rapport parlementaire sur le sujet
3- Jacques Legaignoux, Directeur régional adjoint Transports à la DRIEA
4- Christophe Najdovski, adjoint – Transports, voirie, déplacements et espace public à la Mairie de Paris
5- Un élu ou représentant du Conseil Régional d’Ile-de-France en charge des questions de mobilité et de transport
et l’expertise technique d’Alexis Giret, directeur du Comité National Routier (CNR) sur les coûts comparés des conducteurs français et des principaux pays européens, ainsi que de celle de Jerome Libeskind, Logicités, expert en logistique urbaine,
12h30 – 12h40 questions réponses et débat avec la salle, proclamation des résultats et clôture du Président.
A partir de 12h40 à 14h
Apéritif déjeunatoire (offert par nos partenaires fournisseurs) dans les stands dans l’espace partenaires
Tombola et tirage au sort des cadeaux dont un week-end pour deux en relai et Château, un stage de conduite sportive sur piste mais en sécurité ainsi qu’un repas gastronomique à gagner et de nombreux autres lots offerts par nos 35 partenaires fournisseurs dont la plupart seront présents et nous accompagneront tout au long de cette journée.
15h à 17h : moment convivial entre adhérents et avec nos partenaires sur la Seine à bord du Paris Etoile qui viendra nous chercher au Pont Marie avec un One Man Show d’Yves Pujol « J’ADORE TOUJOURS MA FEMME » http://www.yvespujol.com/ autour d’un verre et suite de la tombola et lots offerts par nos partenaires fournisseurs.
Nous comptons sur votre participation, inscription obligatoire et sur invitation
Pour le matin et la partie professionnelle inscription ici
Pour l’après-midi et la croisière cabaret: inscription ici
Faut-il réduire la vitesse à 80 Km/h sur les routes nationales ? La question joker qui tue !
Interrogé sur la limitation à 80 km/h, Gérard Collomb « prend un joker » ! cette information a fait le tour des médias la semaine dernière.
Quelle question poser au ministre de l’intérieur quand vous n’avez droit qu’à une seule ou comment en poser 3 en une ? celle de la « Une » d’Otrement Dit et de l’Edito venait tout naturellement.
Vous trouverez in extenso le texte de la question posée au Ministre de l’intérieur à Rungis lors du « tour de France » sur le terrain destiné à dresser un bilan de l’action gouvernementale au bout d’un an, mais aussi et surtout à entendre les questions posées par « la base ».
« Monsieur le Ministre, je vous demande votre avis sur la limitation à 80 km/h sur les routes nationales, vitesse que l’on aimerait attendre plus souvent en Ile-de-France, et sur ses conséquences sur la sécurité routière quand les voitures n’auront plus le droit de doubler les camions sur les nationales, et ne répondez pas qu’il faut baisser la vitesse des Poids Lourds, ce serait une mauvaise réponse, et son corolaire, les contrôles. Avec les radars embarqués à bord de véhicules de sociétés privatisées, il semblerait qu’il y ait un problème de légalité et je vous confirme par ailleurs que l’ANTS fonctionne mal, (permis et cartes grises dématérialisées pour faire suite à une question d’un conducteur venu de l’Oise pour se plaindre du fait qu’il n’avait toujours pas son permis malgré plusieurs mois d’attente) ». et je ne vous parlerai pas de la sécurité à Champigny avec les évènements du week end dernier ».
Le « modérateur », fâché avec les acronymes a botté en touche mais le ministre a bien compris la question. Et quand au verre convivial qui suit souvent ce genre d’évènements, vous vous présentez comme « le Joker » cela facilite le contact et permet la poursuite des débats, comme celui de savoir par exemple si c’est une bonne idée en termes de sécurité et de sureté de confier par appels d’offres les déménagements de nos personnels militaires (et gendarmes) et leur familles à des plateformes d’intermédiation de déménagement par internet, au moment où n’importe quel illuminé fiché S peut se promener avec un couteau de cuisine.
Dans ce genre de réunions publiques (souvent pas si publiques que çà) pour débriefer un an d’action gouvernementale, ne rentre pas forcément qui veut. Une fois laissé nom, date et lieu de naissance lors de l’inscription en ligne, cela permet d’écarter quelques indésirables, fichés ou syndicaliste cheminot et le cas échéant avant les 2 contrôles sur place devant les cordons de CRS.
Cette question du 80 KM/H a fait un peu le buzz dans une assistance globalement acquise, car le refus de répondre du ministre de l’intérieur suffisait à faire comprendre qu’il ne partageait pas pleinement la position du gouvernement. Position d’ailleurs reprise dès le lendemain sur RMC, alimentant la polémique tout le week-end.
Au-delà de la question, avons-nous une part de responsabilité dans ce qu’en ont retenu les médias ?
Il est vrai que nous n’étions pas obligés d’aller ce soir-là Rungis, ni d’y poser une question, ni d’y poser celle-là alors oui, nous avons une petite part de responsabilité dans la question, toujours à l’affut de faire connaitre et reconnaitre notre profession, mais aussi de la défendre.
Toutes ces réunions sont publiques, il suffit juste d’y prendre un peu de temps pour défendre sa cause. Une bonne question au bon endroit à la bonne personne au bon moment est parfois plus efficace que des centaines de camions tournant en rond sur le Périphérique.
Petite revue de presse du « buzz médiatique » sur BFM TV, et diffusion de la vidéo sur Youtube, dans le Figaro, Europe 1, Ouest France, Le Point, sur LCI, dans l’Express, Ouest France, le Parisien, le Point, 20 minutes, le Parisien, France bleu, sur 94.citoyens ou Marianne.net.
JOURNEE PROFESSIONNELLE REGIONALE OTRE Ile de France Vendredi 6 avril 2018
PROGRAMME
Madame, Monsieur, cher adhérent, cher invité,
Nous avons le plaisir de vous convier à votre journée professionnelle annuelle de l’OTRE Ile-de-France qui se tiendra comme l’an dernier à Gonesse, dans le nouveau centre de formation de Promotrans, Gonesse – Le Bourget, Rue de la Ferme Saint-Simon – 95500 GONESSE, vendredi 6 avril 2018 à partir de 14 h Plan d’accès au lien ci-après et inscription au lien ci-après ou en retournant le bulletin joint.
Se tiendra également sur place une matinale consacrée Santé et Sécurité dans le transport co-organisée par l’OTRE Ile-de-France, Promotrans et Klesia.
14 h : arrivée des adhérents et partenaires, Café d’Accueil, Visite du Site Promotrans et test du simulateur de conduite pour ceux qui le souhaitent
14h15-16h30 tables rondes – Ateliers thématiques
animés par des spécialistes et ouvertes à vos collaborateurs
Table ronde 1 : 14h15-15h : Le véhicule de demain : Gaz ? Electrique ? hybride ou autonome ?
Avec la participation de GRDF, Iveco, Tesla (sous réserve), Airmeex, Stéphane Levesque de l’Union Routière et de professionnels des véhicules de demain.
Table ronde 2 : 15h – 15h45 : Comment faire face à la pénurie de main d’œuvre et aux difficultés de recrutement ?
Avec : l’OPCA Transport et l’OPTL Transport, une représentante de « Paris pour l’emploi », de sociétés d’intérim, du groupement Geyvo et de Pôle Emploi pour aborder les méthodes de recrutement par simulation
Table ronde 3 : 15h45-16h30 : La digitalisation, élément de simplification dans les Transports?
A l’heure du développement de la digitalisation, de la numérisation et du « transport 2.0, » la digitalisation est partout : cartes grises, visites médicales, Procès verbaux et FPS, DSN phase 3, DAS, EFI pour les impots et demain retenue à la source, animée par des professionnels de la digitalisation qui ont des réponses à apporter à la profession.
DASHDOC Sur la Dématérialisation de la lettre de voiture
La DRIEA sur la Dématérialisation des démarches administratives
Vincent LEPRINCE de BPWeb
16h30- 16h45 : Pause dans les Stands, visite du site, essai de simulateur
16h45 – 17h30 AG statutaire réservée aux adhérents :
Rapport moral et financier et la parole est aux adhérents :
Dumping social, cabotage illégal, paquet routier, infrastructures et leur financement, transition energétique, moment de débat avec l’OTRE Nationale
17h 30 – 18 h00 Pause dans les Stands, visite du site essai de simulateur
18h00 – 19h 30 : Débat de clôture Mobilité: quel transport routier pour demain ? le Transport « humain » est-il amené à disparaitre ?
Animée par Natalie GRANGE, rédactrice en chef adjointe du Bulletin des Transports et de la Logistique avec :
Des représentants de l’Etat, élus d’Ile-de- France et/ou ? de la ville de Paris
1- Valérie Pécresse (sous réserve et en cas d’empechement de Valérie Pécresse, Stéphane Beaudet, Alexandra Dublanche ou Jérôme Chartier)
2- Jacques legaignoux, Directeur régional adjoint Transports à la DRIEA
3- Christophe Najdovski, adjoint – Transports, voirie, déplacements et espace public à la Mairie de Paris
4- Grégoire Leclercq, Fondateur de l’Observatoire de l’Ubérisation et de la fédération des Auto-entrepreneurs,
5- Jerome Libeskind, Logicités, expert en logistique urbaine,
6- Bernard Gaisset ancien directeur général de l’ACMS, Conseiller du Président, Services de Santé au Travail, spécialiste des questions de santé au travail, et notamment sur les conséquences de la plateformisation sur la santé.
Thème du débat : Transport participatif, « destruction créatrice », développement des plate-formes d’intermédiation, digitalisation, ubérisation, dernier KM, véhicule sans chauffeur, pour quel financement des infrastructures ? salariat ou non salariat ? quel est l’avenir du transport routier en Ile-de-France?
19h30 clôture par le Président Laurent Galle
De 19h30 à 22h
Apéritif dinatoire (offert par nos partenaires fournisseurs) dans les stands dans l’espace partenaires et challenge de conduite de course par équipe et en simultané sur simulateurs avec de nombreux lots à gagner.
Tombola et tirage au sort des cadeaux dont un week-end pour deux en relai et Château, un stage de conduite sportive sur piste mais en sécurité ainsi qu’un repas gastronomique à gagner et de nombreux autres lots offerts par nos 35 partenaires fournisseurs dont la plupart seront présents et nous accompagneront tout au long de cette journée.
Congrès annuel de l’OTRE mardi 17 octobre 2017
Mardi 17 octobre 2017, à partir de 9 heures au Stade de France, Saint-Denis – Paris
Inscrivez-vous dès aujourd’hui sur http://www.congres2017.otre.org et pour les adhérents franciliens à jour de cotisation, -50% au lien https://cloud.agoraevent.fr/Site/118600/3058/InscriptionPre?Categ=3705&AspxAutoDetectCookieSupport=1
PME du transport routier : Innover ou mourir !
Comme souvent, le secteur du transport est un des premiers à être révolutionné par le progrès technologique. Initier le changement plutôt que le subir, savoir prendre le tournant de la modernisation, faire des menaces une force : tel est l’enjeu de la PME du Transport de demain. En misant sur la qualité, la compétence, l’innovation…
Non pour distancer mais simplement pour survivre parmi de nouveaux acteurs, parfois moins réglementés, et donc plus attractifs. Tel est l’objectif du 17e Congrès de l’OTRE : vous donner des clés, des outils pour devenir précurseurs.
Cette année, nous vous proposons un site Internet entièrement dédié au congrès 2017 de l’OTRE et dans lequel vous retrouverez toutes les informations dont vous aurez besoin. En complément, vous trouverez ci-dessous l’invitation programme de cette 17e édition, téléchargeable sur le site Internet du congrès..
Programme et intervenants :
9h30 : Discours d’ouverture du Congrès
Inauguration du Congrès par Mme Élisabeth BORNE, ministre en charge des Transports
10h15 : Atelier débat :
« Énergies de demain : quel avenir pour le diesel ? »,
Marie CASTELLI, secrétaire générale, AVERE-France,
Pascal MANUELLI, directeur réglementation et mobilisation, Total,
Arnaud PORRETTA, directeur de la gamme haute de Renault Trucks.
11h00 : Atelier débat :
« Routes de demain : quelles innovations pour les infrastructures ? »,
Nicolas HAUTIERE, directeur de projet, Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux, IFSTTAR,
David ZAMBON, directeur-général, Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité, IDRRIM,
Pascal TEBIBEL, directeur prospective et relations institutionnelles, groupe COLAS France.
11h45 : Parole aux adhérents :
« Pour vous, quels sont les enjeux de ce quinquennat ? »,
Jean-Marc RIVERA, secrétaire général OTRE,
Laure DUBOIS, secrétaire générale adjointe OTRE
12h45 : Déjeuner
14h15 : Table-ronde :
« Anticiper l’arrivée du véhicule du futur et des nouvelles technologies sur les équipements »,
Thierry ARCHAMBAULT, président-délégué, Chambre Syndicale Internationale de l’Automobile et du Motocycle (CSIAM),
Bernard JACOB, directeur scientifique délégué, IFSTTAR,
Guillaume DEVAUCHELLE*, directeur innovation, VALEO,
Un représentant de Jean BERGOUNIOUX*, directeur général, ATEC ITS.
15h15 : Pause gourmande,
16h00 : Séquence alternative
Interview de Mme Valérie PÉCRESSE, présidente de la région Île-de-France
16h30 : Table-ronde :
« Anticiper l’évolution des métiers et des compétences »,
Raphaëlle FRANKLIN, directrice générale de l’OPCA Transports et Services,
Albert MEIGE, président directeur général, PRESANS,
Emmanuelle BARBARA, conseil en droit social, managing partner, cabinet August et Debouzy,
17h30 : Discours de clôture,
Aline MESPLES, Présidente, OTRE
18h : Cocktail de l’amitié animé par B SOUL.
* En attente de confirmation
En attendant votre venue à Paris le 17 octobre, l’ensemble des équipes de l’OTRE vous souhaite bonne route !
Pour plus de contrôles contre la concurrence déloyale dans le transport en Ile-de-France
La concurrence déloyale dans le transport routier de salariés low cost venant d’Europe de l’Est et d’au delà, souvent dans des conditions indignes perturbe et désorganise le marché du transport, détruisant des milliers d’emplois.
Il faut que les contrôles soient renforcés et plus efficaces, notamment chez les donneurs d’ordres afin de faire appliquer la réglementation.
Ces conducteurs doivent être rémunérés dans les même conditions qu’un salarié français quand ils travaillent en France!
Lire et signer la pétition en cliquant ici
politique de la ville de paris: MOBILISATION DES AUTOCARISTES – DURCIR LE TON ! 20 DECEMBRE 2016
L’OTRE et la FNTV ont décidé une action concertée contre la politique de la ville de Paris en matière d’une part de gestion du stationnement des autocars, et d’autre part de sa politique environnementale irréaliste.
Attention : La problématique n’est pas que PARISIENNE ! Toutes les entreprises ayant une activité touristique sur Paris sont visées et la politique de la ville de Paris qui est la 1ère du genre constitue une référence importante pour d’autres agglomérations qui seraient susceptibles de s’en inspirer…
La Profession demande des engagements immédiats, fermes et formels de la ville de Paris, sur :
- Le respect des textes définissant les normes de véhicules à « faibles émissions », incluant les moteurs de norme Euro VI,
- La révision du calendrier fixant les interdictions de circulation des véhicules dont la norme est inférieure, en respectant un échéancier économiquement et technologiquement réaliste au-delà de 2020,
- La remise à plat de la politique du stationnement des autocars sur Paris et l’annulation de la hausse des prix du stationnement au 1er janvier 2017.
Pour contester la politique adoptée, une mobilisation est donc décidée pour le 20 décembre 2016. Elle consistera en une opération escargot depuis au minimum deux points de départ (soit deux cortèges) avec un point de ralliement commun dans Paris. Les modalités de cette mobilisation vous seront transmises ultérieurement dès qu’elles auront été déclarées en Préfecture.
Les appels ou mails reçus depuis la parution des communiqués de presse laissent sous-entendre une forte mobilisation. Votre entreprise doit y contribuer. Merci de nous retourner sans délai votre bulletin d’engagement à participer au mouvement du 20 décembre 2016. Vous serez régulièrement avisés de l’état d’évolution de ce dossier.
NOM DE L’ENTREPRISE :
NOM DU CONTACT :
MAIL : PORTABLE :
NOMBRE DE VEHICULES ENGAGES DANS L’OPERATION DU 20/12 :
Ce bulletin est à retourner : par FAX au 01.53.62.06.56 ou par mail à yann.viguie@otre.org
Contacts :
Jean-Marc RIVERA, secrétaire général national adjoint : 06.30.12.37.37
Yann VIGUIE, secrétaire général Ile de France : 06.20.93.58.15
Référé sur le financement des infrastructures de transport
Référé sur le financement des infrastructures de transport
Le 29 août 2016, la Cour des comptes a rendu public un référé sur l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), créée en 2004 pour garantir une allocation pluriannuelle des ressources nécessaires à ces investissements Texte du référé et de la réponse du gouvernement
La Cour des comptes préconise un coup de frein pour les grands projets dans les transports. Les magistrats estiment que les financements ne sont pas assurés dans ce secteur et pensent que l’État n’est pas en mesure d’engager de nouveaux projets. Selon les magistrats financiers de la rue Cambon, même en gelant les engagements déjà pris par l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afitf), celle-ci sera en déficit d’environ 600 millions d’euros en 2019. Si l’État décide néanmoins de soutenir d’autres projets, en particulier le tunnel ferroviaire Lyon-Turin et le canal Seine-Nord, ce découvert pourra se creuser jusqu’à 4,7 milliards à la même date, calculent-ils. Fin 2015, le total des sommes restant à payer s’élevait à 11,9 milliards d’euros.
La Cour des comptes observe que « le financement pluriannuel des infrastructures de transport ne fait jusqu’à présent l’objet d’aucune programmation » et n’est par conséquent « pas assuré à moyen terme », d’autant plus que le gouvernement a « renoncé » à instaurer l’écotaxe poids lourds fin 2014. Qualifiant l’AFITF de « quasi-coquille vide » et de « caisse de financement » sous tutelle du ministère des Transports, qui l’utilise pour « s’affranchir des principes du droit budgétaire », les magistrats ne demandent pas pour autant la suppression de cet « opérateur de l’État sans feuille de route ni marge de manœuvre », comme ils l’avaient fait en 2009.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a au contraire défendu cette agence créée en 2004 et qui « a réussi à s’imposer comme une véritable instance de décision », dans une réponse au référé de la Cour des comptes. Le chef du gouvernement a affirmé que la hausse de 2 centimes de la taxe sur le gazole entrée en vigueur en 2015 « a permis de compenser la suppression des ressources issues de l’écotaxe poids lourds ». L’écotaxe devait financer l’AFITF, mais a été abandonnée par le gouvernement à l’automne 2014. Le Premier ministre a en outre souligné que les sommes restant à payer « ont fortement diminué » depuis 2014 et a relativisé les prévisions de déficit de l’AFITF, qui « méritent d’être fortement nuancées ». D’après Matignon, sur les 11,9 milliards restant à payer fin 2015, « plus de 6 milliards » concernent des projets réalisés en partenariat public-privé qui seront payés « sur des durées supérieures à huit ans ».