Ce qui change le 1er juillet

Ce qui change au 1er juillet : SMIC, éthylotest, etc…

A partir du 1er juillet 2012, le Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) s’établit à 9,40 euros brut par heure. Pour un mois de travail, sur la base de 151,67 heures, le salaire mensuel atteint 1 425,67 euros brut. Cette augmentation fait suite à un « coup de pouce » de 2%.

En transport et déménagement, les 2 premiers coefficients sont absorbés.

Le 1er juillet, c’est aussi la fin du minitel, désolé pour les derniers afficionados des bourses de fret sur minitel, et autre teleroute… http://www.linternaute.com/video/226998/la-fin-du-minitel-apres-30-ans/?utm_source=benchmail&utm_medium=mail&utm_campaign=ML8_E10225628&f_u=1953295

Changement également concernant la révision des ascenseurs (mais on ne va pas pleurer pour eux .. Ceci dit, quand on est que 4 a se partager un marché national de 250 000, c’est peut être plus facile , et l’ascenceur reste le mode de transport le plus sur (avec l’Escalator et le train ?) Quoique, pour l’escalator je n’ai pas les chiffres, et certains sont dangereux.

http://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/actu/0202134796852-ascenseurs-ce-qui-change-au-1er-juillet-336916.php

Le 1er juillet 2012, c’est aussi la date de l’obligation de la mise en œuvre d’un conseiller sécurité dans toutes les entreprises  (dans l’esprit de ce qui existe déjà pour les matières dangereuses. A cet égard, les salariés disposant du Brevet National de Secourisme, ou ceux en déménagement qui font office de correspondant sécurité dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de prévention de la pénibilité, peuvent tout à fait être pressentis pour le poste.

Cette obligation du code du travail (art L. 4644-1) est issue d’une loi du 20 juillet 2011 et peut être confiée à un spécialiste interne, ou externe comme….. un spécialiste de la prévention ? http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=F8369A9442B92B013728131C5C01A1F2.tpdjo03v_1?idSectionTA=LEGISCTA000024391621&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20120620

Sur un autre sujet qui n’a rien à voir (quoique la aussi) n’oubliez pas non plus d’avoir à bord de vos véhicules vos éthylotests. Même si la presse fait état d’un possible intéressant cas de conflit d’intérêt ou le meilleur lobbyiste des éthylotests est aussi… salarié  du principal fabricant http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/06/27/01016-20120627ARTFIG00496-soupcons-de-conflits-d-interets-sur-le-marche-des-ethylotests.php

réglementation sociale des indépendants

La nouvelle ministre Delphine Batho n’a pas trainé à signer ses premiers textes

et le premier concerne tout particulièrement le social pour les conducteurs routiers indépendants ou utilisant des véhicules de plus de 3,5 T (en dessous, la loi de la jungle est toujours de rigueur).

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2012-814 du 22 juin 2012 relative à la durée du travail des conducteurs indépendants du transport public routier

http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20120623&numTexte=15&pageDebut=10338&pageFin=10339

et :Ordonnance n° 2012-814 du 22 juin 2012 relative à la durée du travail des conducteurs indépendants du transport public routier

http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20120623&numTexte=16&pageDebut=10339&pageFin=10340

Insuffisance de formation pour les véhicules utilitaires dans le transport

Excellent article de Valérie Chrzavzez dans le « flash » que je reproduis intégralement, sur les abus et dérive de l’accès la profession de transporteurs de moins de 3,5 T (et ce malgré la réforme du « paquet routier » et de sa transposition du 4 décembre 2011).

A cet égard, visionner plus souvent cet excellent blog http://www.2m40.com/2012/05/ sur les erreurs de conduite de personnels mal (ou pas formés) juste sous l’arc de triomphe, ou n’on ne trouve pas que le soldat inconnu, mais également le transporteur sur Véhicule Utilitaire Léger inconnu. On facilite l’accès des incompétents dans le transport.

l’article du flash:

Appelons-le Michel. Michel fait de la formation pour le transport. Il constate que Pôle emploi lui adresse de plus en plus de candidats désireux de se lancer en transport de moins de 3,5 tonnes. Parmi eux, quelques candidats de valeur, mais une majorité d’incompétents dont l’échec est prévisible.
 

Pôle emploi semble avoir trouvé un filon pour désengorger les rangs des chômeurs : leur payer une formation pour devenir transporteur en moins de 3,5 tonnes. L’organisme finance en effet le stage de nombreux chômeurs, dans le but de les transformer en transporteurs de marchandises en moins de 3,5 tonnes. Du pain béni pour les petits centres de formation, qui voient là une entrée d’argent assurée. Certains formateurs ont pourtant du mal à accepter cette manne financière sans quelques scrupules. Ainsi, Michel, responsable d’un centre de formation, regrette de voir défiler dans ses cours « toute la misère du monde ». 

Redevables des charges

« Récemment, j’ai refusé de donner le justificatif de capacité à un stagiaire, et j’ai également refusé de le réinscrire. J’ai expliqué pourquoi à Pôle emploi. Pour faire du transport, même en moins de 3,5 tonnes, il faut au minimum savoir compter. Ce candidat ne pourra jamais être son propre patron. » Pour un candidat écarté, combien passent à travers les mailles du filet de la formation sans vraiment en avoir les capacités ?  De plus en plus selon Michel. « Je vois de plus en plus de stagiaires arriver, motivés par la réussite d’un ami qui s’est lancé et se fait des testicules en or. » Le formateur sait que la réalité est toute autre. « La plupart s’installent sous le régime social des indépendants. Un régime très favorable la première année d’activité, puisque les charges sont en partie exonérées. Ils n’ont que 4.000 euros à régler. Mais la deuxième c’est déjà 9.000 et la troisième ils doivent acquitter 16.000 euros, pour des revenus bruts annuels souvent faibles. » Michel évoque 18.000 euros annuels pour dix à douze heures de travail quotidien. « Bref, la troisième année, une majorité de ces entrepreneurs déposent le bilan. » Et là, cela se gâte. « Avec le système du RSI, malgré le dépôt de bilan, ils restent redevables des charges. » Michel assure les mettre en garde lors de ses formations, mais il aurait en face de lui des candidats qui demeurent sourds à ses avertissements. « Ou qui ne comprennent pas. J’essaye pourtant de les aiguiller vers un expert-comptable qui les dirige vers le statut de SAS, ce qui les préserverait d’avoir à payer les cotisations s’ils venaient à couler. » Mais c’est souvent en vain.

Rares sont les vrais projets

Heureusement, de temps à autre parmi ses élèves, il voit arriver quelqu’un avec un vrai projet, comme ce candidat qui voulait se lancer en transport avec triporteur électrique et qui avait le financement de collectivités publiques. Mais la majorité des autres arrivent là un peu par hasard et iront « se prostituer dans le transport » faute de savoir calculer un prix ou de savoir l’imposer. « Ils s’autodétruisent. » Lors de la formation, Michel fait faire à ses stagiaires un test de calcul de prix kilométrique idéal. « En prenant en compte tous les critères, on arrive à un prix de 1,25 euro du kilomètre. » Trop ! estiment ses stagiaires qui contestent : « On n’arrivera pas à vendre à plus d’un euro ! » Michel a beau leur démontrer calcul à l’appui qu’en dessous de 1,25 euro, « ils bouffent la baraque, qu’ils devront réduire leur salaire », il sait que c’est peine perdue.

Ils ne tiendront pas la route

« En finançant ces formations à des gens qui n’en ont pas les compétences, Pôle emploi croit avoir trouvé un bon moyen de réduire les rangs des chômeurs, mais ils ne vont pas s’en débarrasser bien longtemps. » Alors, bien qu’à regret, à chaque cession, il remet le justificatif de capacité à des gens dont il sait pertinemment qu’ils ne tiendront pas la route bien longtemps. Selon lui, après quelques mois d’activité, « 5% de mes stagiaires continuent à exercer dans ce secteur ».

Valérie Chrzavzez 

Comment choisir une mutuelle dans le transport?

Plusieurs solutions, aller à la journée: http://tre.emv3.com/HM?a=ENX7ClNFsmzj8SA9MOB9f2LnGHxKXFN_uPcStGb5lw8W0bBhOG5mpqVsje_HheEjI1PB

ou encore sur le site de « l’opérateur désigné », http://www.carcept-prev.fr/fr-fr/sante-entreprise/sant-conventionnelle-marchandises/sante-conventionnelle-marchandises.html 

ou encore nous contacter et nous poser la question, avant que tout cela ne soit obligatoire et que les entreprises n’aient plus réellement le choix sur l’opérateur

Hommes et femmes inégaux face à l’humour?

Les hommes et les femmes sont, historiquement, inégaux dans le monde du travail et cela ne s’arrête pas au « plafond de verre ». Une linguiste britannique travaille actuellement à démontrer en quoi l’humour des femmes est reçu différemment que celui des hommes en milieu professionnel.

Entendu hier sur France Info, encore une preuve de sexisme ou d’inégalité dans ce monde machiste, ou tout semplement peut être qu’elles ne connaissent tout simplement pas les tontons flingueurs?

en savoir plus:

http://www.carevox.fr/psycho-sexo/article/inegalite-au-travail-meme-en

ou: http://www.franceinfo.fr/economie/c-est-mon-boulot/hommes-femmes-au-travail-les-cliches-ont-la-peau-dure-625357-2012-05-24

 

 

 

 

Un redressement, ça s’anticipe!

Confronté à des difficultés économiques, le chef d’entreprise se sent souvent bien seul. A cet égard, une structure s’est montée dans le nord link et peut être utile à bien des entrepreneurs avant qu’il ne soit trop tard.

L’expérience qui suit est en effet édifiante

Un chef d’entreprise profitait d’un parcours de golf pour en parler à son ami juriste : la conjoncture l’inquiétait. Ce dernier lui a alors conseillé d’aller voir sans attendre le président du tribunal de commerce. Mais la conversation avait rapidement dévié sur d’autres sujets plus légers. Le mois suivant, le même patron avouait à son partenaire de green que le chantier qu’il venait d’obtenir était celui de la dernière chance. Il n’avait pas le droit de perdre de l’argent sur le devis très serré qui lui avait permis de l’emporter. Lors de la troisième conversation, il n’était même plus sûr d’honorer les salaires. Le juriste explosa : « Mais pourquoi n’as-tu pas réagi plus tôt ? Quand je t’avais dit d’aller voir le juge avec moi, c’était pour te proposer tout un choix de procédures amiables ou judiciaires. La mise en redressement n’est pas une honte ! Maintenant, je ne sais pas quel remède va pouvoir t’être appliqué. »

Les dirigeants répugnent à évoquer leurs difficultés. Du coup, les outils de restructuration ne leur sont pas familiers. Pourtant, ils se révèlent remarquablement efficaces… Du moins lorsqu’ils sont utilisés à temps. Martine Zervudacki-Farnier et Jean-Charles Gancia sont tous deux associés au cabinet DS Avocats, au sein du département restructuration. Leur expérience en la matière leur a permis de définir trois phases durant lesquelles une situation peut évoluer favorablement, ou au contraire, très mal tourner.

1 Le déni des problèmes

« Au début d’une situation délicate, de nombreuses solutions peuvent être mises en oeuvre » , confirment-ils. Mais à trop tarder, les choix se raréfient : vient le jour où il faut se résoudre à la déclaration de cessation de paiements. Chaque fois que la conjoncture se retourne, les attitudes sont identiques. L’Ordre des experts-comptables a même modélisé le scénario de l’entreprise en difficulté. Cela commence toujours par une baisse du chiffre d’affaires. S’ensuivent des résultats déficitaires, la perte des autorisations de droit à découvert auprès des banques. Le dirigeant est alors amené à payer en retard ses échéances sociales et fiscales. Bien souvent, les tensions avec les fournisseurs s’accentuent. Et quand le climat est ainsi détérioré, les conditions d’un conflit social sont réunies. Tout le monde voit bien que quelque chose ne va plus. Sauf le dirigeant, qui s’entête à faire bonne figure.

Le législateur a pourtant fait un grand pas pour dédramatiser les situations. Le dernier texte en date s’appelle la loi de sauvegarde des entreprises. Chaque mot a été choisi pour évoquer la situation en termes positifs. Mais encore faut-il que, parallèlement, l’entrepreneur fasse un geste : prendre rendez-vous avec un conseil juridique, un administrateur judiciaire, ou le président du tribunal de commerce. A ce stade, la consultation est gratuite.

2 L’assimilation des conseils

Ensuite, la préconisation devient tarifée. Certes, elle peut donner l’impression de coûter cher, surtout à un moment où il est prioritaire de ne pas engager de nouvelles dépenses. Mais en réalité, l’aspect pécuniaire n’est pas le principal obstacle. Le problème est surtout d’intégrer les conseils qui viennent d’être donnés. Car ce n’est pas le tout de les entendre, encore faut-il les mettre en oeuvre, et correctement ! Ce qui suppose de les avoir compris au préalable. Malheureusement, quand il est livré à lui-même, le dirigeant, dans sa solitude, ne voit pas certaines évidences. Les obstacles de court terme l’aveuglent : quel créancier payer en priorité ?

Pour prendre de l’altitude, il lui faudrait participer à des groupes de parole, à l’exemple de l’association Re-Créer. http://www.re-creer.com/problematiques/au-moment-de-la-crise

Cette dernière a été lancée par des dirigeants qui ont déjà vécu l’expérience d’un premier dépôt de bilan. Ils sont la preuve que l’on peut survivre à cette expérience traumatisante. Or leurs adhérents se rejoignent sur ce point : quand ils sont confrontés à l’urgence, ils sont incapables de hiérarchiser leurs priorités.

3 Le traitement des difficultés

C’est dire l’état de leur stress quand ils en arrivent à craindre de ne pas pouvoir faire les salaires à la fin du mois. « C’est certainement le signal que l’on a trop attendu » , admet Martine Zervudacki-Farnier. Mais même à ce stade, une lueur d’espoir demeure. Elle s’observe dans le regard du dirigeant quand celui-ci entend qu’en phase de redressement judiciaire, il lui sera possible d’actionner le Fonds national de garantie des salaires.

Cette première bouffée d’air en appelle d’autres. Car le redressement judiciaire permet aussi beaucoup plus facilement qu’un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) de fermer des sites obsolètes ou de résilier des contrats de fournitures qui n’avaient plus lieu d’être. De même, il permet d’étaler les dettes sur dix ans une fois que l’affaire redevient bénéficiaire. Autant d’opportunités que le dirigeant n’aurait pas forcément trouvées par lui-même.