Le bien-être au travail, thème phare du Forum de Davos 2013

Le Forum économique mondial de Davos, qui réunira de 23 au 27 janvier les grands de ce monde dans cette station de sports d’hiver suisse, aura pour thème principal cette année la santé et les systèmes de santé.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon, et le président de la Banque Mondiale Jom Yong Kim ainsi que plusieurs ministres de la Santé et plus de 25 patrons de l’industrie de la santé assisteront à ce forum, dont le mot d’ordre est «Un dynamisme résilient».

Les professionnels de la santé concentreront leurs travaux sur «l’avenir de systèmes nationaux de santé durables», et sur le «bien-être au travail».

Concernant les systèmes de santé, le WEF relève que les réflexions actuelles sont trop souvent empreintes de «vision à court-terme», alors qu’il faudrait mener une «réflexion à long-terme», entre les différentes parties prenantes, et engager des réformes «audacieuses».

Sur le plan du bien-être au travail, le Forum devrait publier le 24 janvier à Davos un rapport intitulé «faire les bons investissements, la santé des employés», sur la base d’une enquête effectuée auprès de 2 millions de travailleurs dans 125 pays. http://travailetequilibre.com/2013/01/07/le-bien-etre-au-travail-theme-phare-du-forum-de-davos-2013/

Ces francs maçons qui nous gouvernent. Ou sont les francs mac ? Il paraît qu’ils sont partout, dans le transport notamment

En tout cas, voilà 7 conseils pratiques pour la gestion des RH

http://lentreprise.lexpress.fr/manager-et-organiser/sept-pratiques-de-management-inspirees-des-franc-macons_37238.html

Les magasines « Le point », « le nouvel obs » ont fait leur « une » début janvier sur ce thème, au grand dam de l’Express qui avait dopé ses ventes l’an dernier sur le même thème.

http://blogs.lexpress.fr/lumiere-franc-macon/2013/01/04/bonne-annee-aux-si-puissants-francs-macons/

http://www.rue89.com/2013/01/07/francs-macons-le-patron-de-lexpress-enquete-sur-la-couverture-du-point-238385

un auto entrepreneur peut il être transporteur?

Le ministère des transports avait clairement répondu en son temps par écrit: circulaire-auto-entrepreneurs-200709

Non sauf s’il est inscrit au registre des transporteurs, attestataire, honorabilité, capacité financière, etc…

La réponse est cependant beaucoup plus nuancée quand la question est: l’auto-entrepreneur peut-il faire du déballage, de l’emballage, du nettoyage d’appartement, (service à la personne « homme de toute main » dans les emplois Borloo de services à domicile, voire de l’aide à la recherche d’appartement (relocation)?

Et la vrai question est: l’auto entrepreneur peut-il monter sur le siège passager d’un véhicule (surtout un VUL) loué par un particulier, voire le relayer à la conduite de temps en temps….

Sur ces formes de concurrence déloyale et d’exercice illégal, la réponse des pouvoirs publics est beaucoup moins nette et tranchée, voire ils reconnaissent la faille, notamment en application de la transposition de la directive service, la feu directive Bolkenstein.

En tout état de cause, un auto-entrepreneur dans une activité règlementée doit en respecter la réglementation

 

 

Un salarié en arrêt de travail ne doit pas travailler

La responsabilité de l’employeur peut être engagée s’il laisse un salarié travailler alors qu’il est en arrêt de travail. C’est ce que vient de juger la Chambre Sociale dans un arrêt du 21 novembre 2012 :

« Attendu que pour débouter la salariée de sa demande, l’arrêt retient que nul document ne permet d’établir l’existence d’une contrainte exercée sur celle-ci qui avait toujours affirmé qu’elle prêtait son concours ponctuellement et bénévolement, par conscience professionnelle aiguë, de sorte qu’elle ne pouvait répercuter les conséquences de sa faute personnelle sur l’employeur ;
Qu’en statuant ainsi, alors qu’elle constatait que l’employeur avait laissé la salariée travailler en période de suspension du contrat de travail, d’abord pour cause d’accident du travail, ensuite pour cause de maladie, ce dont il résultait qu’il lui appartenait de tirer les conséquences de cette suspension, la cour d’appel a violé le texte susvisé ; »

Au cas d’espèce, une attachée commerciale a été condamnée à rembourser les indemnités journalières perçues au titre de son arrêt maladie en raison des prestations de travail effectuées durant la période de suspension du contrat de travail.

Elle a dès lors intenté une action aux fins de condamnation de l’employeur au paiement de dommages et intérêts.

La Cour d’appel avait débouté la salariée de ses demandes, en relevant que nul document ne permettait d’établir l’existence d’une contrainte exercée sur elle afin de travailler, dans la mesure où elle affirmait elle-même avoir prêté son concours ponctuellement et bénévolement, par conscience professionnelle aiguë.

La Cour de cassation censure les juges du fond : l’employeur devait interdire à la salariée le travail. La responsabilité de l’employeur est engagée, se soldant par le versement d’une réparation pécuniaire.

Cass. Soc. 21 novembre 2012

Mutuelle : Carcept-Prev, assureur unique en transport

L’arrêté d’extension du 21 décembre 2012 publié au Journal Officiel du 28 décembre 2012 confirme l’accord du 1er octobre 2012 désignant l’institution Carcept-Prévoyance comme « assureur unique du régime complémentaire frais de santé dans les entreprises du transport routier de marchandises ». Rappelons que Carcept Prev, à travers l’une de ses institutions de prévoyance, Carcept-Prévoyance, a été désignée auprès de l’ensemble des entreprises du transport routier de marchandises pour couvrir les garanties frais de santé (mutuelle) de tous les salariés du secteur, à effet du 1er janvier 2013 http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20121228&numTexte=81&pageDebut=20760&pageFin=20760

Il en sera de même à compter du 1er avril 2013 dans le déménagement.

Au 1er janvier 2013, un « Forfait social » sur les indemnités de rupture conventionnelle

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 a été adoptée. A compter du 1er janvier 2013, les indemnités de rupture conventionnelle seront assujetties au forfait social au taux de 20% sur la partie équivalente à l’indemnité de licenciement précédemment exonérée.

Jusqu’au 31 décembre 2012 en effet, les indemnités spécifiques de rupture conventionnelle étaient exonérées de cotisations sociales pour leur seule fraction dépassant 72 744 Euros (deux fois le  Plafond Annuel de Sécurité Sociale « PASS »).

La loi de financement de la sécurité sociale applicable au 1er janvier 2013 soumettra les indemnités spécifiques de rupture conventionnelle jusque là exonérées à un « forfait social » au taux de 20 %.

Ce « forfait social » est dû par l’employeur sur la part des indemnités exonérée de cotisations. Est donc visée la part des indemnités de rupture inférieure à 72 744 €.

Synthétiquement, le nouveau régime « social et fiscal » de la rupture conventionnelle sera, à compter du 1er janvier 2013, le suivant :

Jusqu’au montant de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement : Assujettissement de l’employeur au Forfait social de 20% ;

De l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement jusqu’à 2 plafonds annuels de sécurité sociale (soit 74 064 Euros en 2013: Assujettissement de l’employeur au Forfait social de 20% et CSG-CRDS à la charge du salarié ;

Au delà de 2 plafonds annuels de sécurité sociale : Assujettissement aux cotisations patronales et salariales de droit commun en ce y compris la CSG-CRDS ;

Au delà de 6 plafonds annuels de sécurité sociale (soit 222 192 Euros en 2013): Soumission des sommes à l’impôt sur le revenu, cotisations patronales et salariales de droit commun, CSG-CRDS. L’exonération dans la limite de 6 PASS est elle-même plafonnée au montant de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement, ou deux fois la rémunération annuelle brute perçue par le bénéficiaire au cours de l’année civile qui a précédé la rupture de son contrat de travail, ou si ce montant est supérieure, à 50 % de l’indemnité totale.

Au delà de 10 plafonds annuels de sécurité sociale (soit 370 320 Euros en 2013): Soumission des sommes à l’impôt sur le revenu, cotisations patronales et salariales de droit commun, CSG-CRDS dès le premier euro.

Pour en savoir plus sur le régime du « forfait social » : www.urssaf.fr/employeurs/dossiers…/dossiers…/le_forfait_social.pdf

Le droit au-delà du droit

Les entreprises ont trois types de réactions quand on leur parle du droit et de la justice telle qu’elle s’exerce dans notre pays. Elles sont toutes trois loin d’être dénuées de tout fondement – pour parler par antiphrase. C’est généralement la complexité et la lourdeur qui sont évoquées en premier. Qui peut le contester ? « Le droit en vigueur en France représente plus de 26 millions de mots, 58 codes, 2.000 lois, 26.000 décrets et les seuls décrets réglementaires représentent plus de 136.000 articles » : ce décompte était effectué noir sur blanc dans le projet de dossier de Matignon sur la réforme de l’Etat. Il a disparu dans la version finale publiée mardi… Le second reproche des entreprises concerne la lenteur des procédures http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/debat/0202462888632-le-droit-au-dela-du-droit-522995.php

Hausse des salaires en transport et des frais de déplacements au 1er janvier

Un accord sur les salaires a abouti sur les bases d’une revalorisation linéaire et sur toutes les grilles de 2,2 % au 1er janvier 2013. Toutes les organisations patronales (OP) sont signataires, seule la CFTC a signé.

Un accord a également été signé pour les frais de déplacements sur une base linéaire de 2 % au 1er janvier 2013.

Toutes les OP sont signataires, CFTC FO et FNCR ont apposé leurs signatures.

En Logistique, un accord sur les salaires a abouti sur les bases d’une revalorisation linéaire à compter du 1er janvier 2013 de :

– 2% sur la colonne des salariés de moins de six mois

– 1 % sur toutes les autres colonnes

Avenant n°60 FDD

Avenant n° 7 du 19.12.2012 en prestations logistiques

Accord du 19.12.2012 Rémunérations

Hausse minime du Smic au 1er janvier 2013

Pas de coup de pouce pour le Smic en janvier. Michel Sapin, le ministre du travail a confirmé lundi devant la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) une hausse de 0,3%. Le Smic horaire va passer à 9,43 euros bruts, soit 1 430,22 euros bruts par mois pour un temps plein. Cette hausse correspond à la stricte augmentation légale après celle de 2% au 1er juillet qui avait en quelque sorte intégré une « avance » de 1,4 % au titre de l’inflation déjà constatée, «Au total sur l’année, le Smic aura progressé de 2,3% et compte tenu de l’inflation de +1,3% constatée sur l’année, cette hausse globale correspond à un gain de pouvoir d’achat de 1% pour les 2,6 millions de salariés rémunérés au Smic», a déclaré le ministère du Travail.
Un chiffre loin de satisfaire FO et la CGT qui avaient de nouveau appelé à porter le Smic à 1 700 euros bruts. La patronne du Medef, Laurence Parisot, a de son côté estimé dimanche que ce n’était «ni une bonne, ni une mauvaise nouvelle».

CDD journaliers et saisonniers taxés ou pas taxés ?

En l’état actuel des choses, les négociations butent sur le préalable mis par les syndicats d’une taxation des CDD, notamment les contrats les plus courts auxquels les entreprises recourent de plus en plus.

http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/la-tension-monte-dans-les-negociations-sur-le-travail-797598#xtor=EPR-226