La question est souvent posée, notamment en déménagement ou l’emploi de contrats journaliers peut utilement suppléer à l’emploi d’un interim plus cher et jugé souvent moins fiable. L’imputation de la charge n’est pas la même, le personnel interimaire est soumis à la prime de précarité de 10%, mais l’emploi de salariés sous CDD nécessite un certain nombre de contraintes administratives. N’hésitez pas à consulter Viguié Social Mobilité qui peut vous aider à optimiser votre choix, et en attendant, une petite étude comparative intéressante sur le sujet http://www.contrats-travail.fr/cdd-interim?
Preuve des heures supplémentaires
On le sait, en matière d’heures supplémentaires, la jurisprudence est fluctuante et en fonction de son évolution, la charge de la preuve est passée de : « c’est à celui qui demande de prouver » à « c’est à l’employeur de prouver qu’elles ne sont pas faites », en passant par « les juges forment leur intime conviction en fonction des éléments anenés par les 2 parties ».
Ce qui est sur, c’est que l’employeur ayant un devoir de suivi et de contrôle et étant chargé de réaliser les paies, il est sensé de disposer le plus d’éléments et en l’absence de décompte réel, attention au salarié qui produit un simple agenda.
Petite revue de presse détaillée intéressante.http://www.juritravail.com/Actualite/heures-supplementaires/Id/86951?
Le gouvernement « blanchit » 144 000 petits patrons
En supprimant le code 040 dans la cotation banque de France attribué aux employeurs qui ont déposé le bilan (hors dépôt frauduleux), le gouvernement permet à des dizaines de milliers d’employeurs d’avoir à nouveau recours aux banques alors que celles-ci leur fermaient en général leurs portes, souvent injustement au vu de ce qui était advenu à leur entreprise précédente et de ce code 040.
Pour en savoir plus :
Report de l’ECOTAXE Poids lourd au 1er janvier : J- 25 passe à J – 116
Jeudi 5 en fin de journée, le ministre des transports a annoncé le report de l’ECOTAXE avant même de recevoir l’ensemble des organisations professionnelles sur le sujet.
Chers amis, grâce à votre mobilisation, nous avons gagné une première victoire, mais pas encore la guerre, la mobilisation doit s’amplifier et notre collectif doit les faire plier, rejoignez nous !
Ce sont les mots d’Alain Spinelli, transporteur déménageur qui se bat depuis des moins contre l’écotaxe poids lourd au sein du Collectif qu’il a monté au début de l’été. La presse fait largement état du report de la taxe Poids Lourd, qualifiée par le ministre de « taxe Borloo » négociée à l’époque avec la principale fédération de transport.
Principales vidéo : http://www.wat.tv/video/report-ecotaxe-poids-lourd-6eriv_550ez_.html
https://www.facebook.com/#!/photo.php?v=300336440106241
et articles :
Cette semaine est largement alimentée par le report annoncé de l’ECOTAXE.
Seuls 20 000 véhicules auraient équipés de badges sur les 800 000 attendus, et même si Ecoumouv se dit prêt (à mettre les bouchées doubles) il reste sans doute urgent de se hâter lentement ! Le boycott est sans doute plus que jamais d’actualité, car comme l’écrit Alain Spinelli qui mène vent debout et (presque) seul contre tous son combat, « une bataille est gagnée, mais pas encore la guerre ». L’OTRE cp_Transport_Taxe_PL_l’OTRE dans le vrai et la FNTR cp-fntr-290813 y sont allé de leurs communiqués, et l’OTRE a organisé une conférence de presse ce mercredi 4 http://viguiesm.fr/ecotaxe-j-26-lotre-reclame-le-report-sans-date-de-lecotaxe/
Jeudi 5, le ministre des transports avant même de rencontrer l’ensemble des organisations professionnelles sur le sujet a annoncé le report au 31 décembre de l’ECOTAXE. Nombre d’entreprises non syndiquées m’interrogent actuellement : mais que pèsent-ils ? Vaste question car les règles de représentativité patronales (à la différence des syndicats de salariés) n’ont pas encore été mises en œuvre. On pourra lire notamment http://viguiesm.fr/grands-manoeuvres-dans-le-monde-de-la-representation-patronale-du-transport/
Plus d’informations sur l’écotaxe sur la page du collectif de défense du transport routier français d’Alain Spinelli bulletin_adhesion_cdtf
https://www.facebook.com/CNPTRFqui vient d’atteindre les 440 soutiens, mais reste encore loin des 1000 visés.
Articles récents : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202978703982-nouveau-report-en-vue-de-la-taxe-poids-lourds-599812.php? ou
et le petit journal de la taxe PL édité par l’UNTF toujours fort instructif: Journal de la Taxe PL n°5
L’examen occasionnel de la médecine du travail : à l’initiative de qui ?
2 ans c’est parfois long entre 2 visites, surtout si l’on a un doute sur la situation de santé d’un salarié….
Le médecin du travail a le droit d’organiser des « visites intermédiaires » je ne trouvais pas l’info, juste à initiative de l’employeur, du salarié, ou du médecin chef de la sécu, mais en fait, il a bien le droit, c’est dans le code: voir: http://www.ast6259.fr/salaries-visites-medicales.php
- Texte officiel : Code du travail Art R4624-17
- Obligation de l’employeur : non
- L’examen est à l’initiative : du médecin du travail, du salarié ou de l’employeur.
- Obligation du médecin du travail : Non précisé. La rédaction de la fiche médicale d’aptitude est laissée à l’initiative du médecin du travail
voir aussi sur le sujet: http://viguiesm.fr/les-visites-medicales-en-sante-travail/ et http://viguiesm.fr/arret-de-travail-pour-maladie-et-contre-visite/ ou http://viguiesm.fr/visite-medicale-obligatoire-du-permis-de-conduire/ ou encore http://viguiesm.fr/affections-medicales-incompatibles-avec-le-permis-de-conduire/
Un salarié peut-il être licencié pour inaptitude abusive et refus abusif de reclassement?
Un salarié fait tout pour se faire reconnaître inapte, voire refuse tous les reclassements que lui propose son employeur pour se faire licencier, avec à la clé le « jackpot » double des indemnités légales, si l’inaptitude est d’aventure pour raisons professionnelles. Quel sont les voies de recours du pauvre chef d’entreprise soumis à cet abus de droit ?
a) modification du contrat de travail. Le salarié peut TOUJOURS refuser un poste de reclassement qui entraînerait la modification d’éléments essentiels de son contrat de travail et ce refus n’est pas une cause de licenciement .
L’employeur n’a que deux solutions soit licencier le salarié pour absence d’autres possibilités de reclassement avec les indemnités légales prévues soit de faire une autre proposition de reclassement. Cass soc 26/1/2011 OPAC de Cholet pourvoi 09-43193 : « ne peut constituer en soi une cause réelle et sérieuse de licenciement le refus par le salarié du poste de reclassement proposé par l’employeur en application de l’article L. 1226-2 du code du travail lorsque la proposition de reclassement emporte modification du contrat de travail ou des conditions de travail ; qu’il appartient à l’employeur de tirer les conséquences du refus du salarié soit en formulant de nouvelles propositions de reclassement, soit en procédant au licenciement de l’intéressé aux motifs de l’inaptitude et de l’impossibilité du reclassement ; »
b-2 si l’inaptitude est d’origine professionnelle le refus de reclassement dont le caractère abusif doit être démontré par l’employeur n’est pas fautif mais entraîne une lourde perte d’indemnisation lors du licenciement qui suit : Il prive le salarié de nombreux droits comme l’indique l’article L1226-14 alinéa 2 du code du travail : l’employeur ne paye ni l’indemnité compensatrice de préavis, ni l’indemnité légale spéciale de licenciement ou l’indemnité conventionnelle si elle était plus favorable http://www.infoprudhommes.fr/node/13059#refus
Indemnité forfaitaire de conciliation devant les prudhommes: confirmation des montants
Un salarié vous attaque devant le conseil de prud’hommes en contestant la régularité de son licenciement. Même si la phase de conciliation a toujours été possible (mais souvent vouée à l’échec), il est désormais possible, sans attendre le jugement, de mettre fin au litige en conciliant avec votre salarié sur le versement d’une indemnité forfaitaire. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027811863&dateTexte=&categorieLien=id
En savoir plus sur la Loi du 14 juin de sécurisation de l’emploi qui modifie notamment également le délais de prescription prudhommal, ou instaure la taxation de CDD journaliers ou qui favorise la mobilité interne (et donc les déménagements?): http://viguiesm.fr/loi-de-securisation-de-lemploi-loi-publiee-au-jo-du-16-juin/ ou encore http://viguiesm.fr/accord-sur-la-securisation-de-lemploi/ ou http://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/actualites/00940.html
Tous les salariés ne sont pas des tire-au-flan
Y a-t-il hausse de l’absentéisme ? http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/09/05/09005-20130905ARTFIG00337-les-francais-sont-absents-au-travail-16-jours-par-an.php Viguié Social peut vous aider à suivre votre taux d’absentéisme et à analyser les indicateurs qui en découlent. En attendant, petite revue de presse intéressante sur ces salariés malades mais qui refusent de donner suite à un arrêt maladie et ne jugent pas utile de s’arrêter.
http://www.europe1.fr/France/Ces-salaries-qui-refusent-un-arret-maladie-838129/
http://www.hilara.fr/2013/08/pourquoi-accepter-larret-maladie/? Ou encore http://www.hilara.fr/experience-de-burnout/
Et http://www.hilara.fr/2013/08/burnout-et-juridiction-francaise-quels-sont-nos-droits/
http://www.juritravail.com/Actualite/harcelement-moral-sexuel-discrimination/Id/84491?
Le rescrit social
Lorsqu’un employeur a un doute et souhaite obtenir une décision explicite en ce qui concerne les applications fiscales des organismes de recouvrement le concernant comme l’Urssaf, il peut consulter Viguié Social Mobilité http://viguiesm.fr/ , mais il peut aussi faire la demande d’un rescrit social. Ce dernier doit porter sur un domaine précis et permet de protéger le cotisant sur la situation exposée contre tout redressement ultérieur.
A quoi sert le rescrit social ? Le rescrit social permet au cotisant de charges sociales, employeur ou indépendant, d’interroger les organismes de recouvrement (Urssaf, RSI, CGSS) sur les points de législation qui ont été appliqués dans sa situation et ainsi d’obtenir de leur part une décision explicite. Lorsque l’organisme rend une décision explicite par le biais du rescrit social, sa position est opposable à d’éventuels redressements ou régularisations futurs. En clair, le rescrit social va porter généralement sur un avantage comme un allègement de charges ou une exonération de cotisations et va permettre au cotisant en situation d’insécurité juridique d’obtenir un document qui clarifie sa situation et la rend valide par l’organisme de recouvrement. Quelle validité de la demande de rescrit social ? Pour que l’organisme de recouvrement sollicité pour un rescrit social puisse poser une décision explicite, le demandeur doit respecter certaines conditions. Sa demande doit tout d’abord concerner l’un des domaines prévus par les textes et être formulée de façon précise (en précisant par exemple les périodes de cotisation concernées). Bien sûr, la demande de rescrit social implique des déclarations qui correspondent à la réalité des faits. Les points sur lesquels la législation doit être confirmée et la situation de l’employeur au moment de l’application de ces points doivent être clairement précisés. Un descriptif complet concernant le fonctionnement de l’entreprise doit également être joint afin de permettre à l’organisme de recouvrement de prendre sa décision en tout état de cause. L’organisme dispose de 3 mois pour donner sa réponse. Sans décision à l’issue de ce délai, le rescrit social est considéré comme acquis. Le cotisant faisant l’objet d’un contrôle ne peut effectuer une demande de rescrit social à partir du moment où l’avis de contrôle a été porté à sa connaissance. Sur quels domaines peut porter le rescrit social ? Le rescrit social doit être demandé pour un champ d’application bien précis parmi ceux déterminés par les organismes de recouvrement. Ainsi, le rescrit social peut porter sur les points de législation concernant : – les exonérations de cotisations de sécurité sociale ; – les contributions patronales ; – les avantages en nature et remboursements de frais professionnels ; – les exemptions d’assiette.
Université d’été du MEDEF
Le Medef tenait en fin de semaine dernière sa traditionnelle université au siège de HEC à Jouy en Josas. Il s’agissait de la première prestation publique du nouveau Président de la principale fédération patronale, Pierre Gattaz, fils de …. comme quoi, on peut être président de père en fils.
Malgré l’absence de « ténors » du gouvernement, on notera que le Medef soutient le combat de notre profession communiqué-eco-taxe contre l’écotaxe, http://www.otre.org/files_repository/file/Communication/Communiqué/2013/cp_Transport_TaxePL_%20MEDEF_dit_non.pdf et ci-joint un petit compte rendu quelque peu décalé.
http://www.oezratty.net/wordpress/2013/pessimoptimisme-du-medef/?