Nouvelles règles du temps partiel à compter du 1er janvier 2014

24 h minimum par semaine, mais avec un certain  nombre d’assouplissements et un délai jusqu’en 2016 pour les contrats en cours. Pour en savoir plus, les fiches officielles du ministère du travail, http://travail-emploi.gouv.fr/informations-pratiques,89/les-fiches-pratiques-du-droit-du,91/contrats,109/le-contrat-de-travail-a-temps,983.html

et une petite revue de presse instructive sur le « nouveau » temps partiel

http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/58338/amenager-temporairement-le-contrat-de-travail-sans-le-modifier.html

http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/partenaire/temps-partiel-les-risques-de-requalification-en-contrat-a-temps-plein-9232.php

http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/partenaire/modification-temporaire-du-contrat-de-travail-jusqu-ou-aller-9124.php

http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/partenaire/temps-partiel-de-nouvelles-contraintes-attenuees-par-plusieurs-derogations-8666.php

Comment fluidifier les relations sociales ?

Où l’on reparle d’une vieille affaire de financement occulte en lien avec le travail et les syndicats, qui a mis 7 ans à sortir…. Mais le temps de la justice n’est parfois pas celui de l’entreprise….

http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/proces-des-caisses-noires-des-patrons-de-la-metallurgie-877590#xtor=EPR-226

et sur un thème proche qui ressort aujourd’hui http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/09/24/les-cheres-campagnes-du-syndicat-des-petits-patrons_3482617_3224.html# le financement des syndicats tant d’employeurs que de salariés, qui parfois profitent un peu trop de ressources annexes issues du paritarisme. En effet chez certains, les ressources venant du produits de leurs cotisations sont parfois inférieures à celles issues d’autres canaux, comme la formation professionnelle notamment. Déjà épinglé il y a quelques années par la cour des comptes, il est normal que le financement des syndicats par la formation professionnelle ressorte aujourd’hui : les pouvoirs publics lorgnent sur ces fonds.

Table ronde ministérielle sur la sauvegarde du transport routier français

La table ronde annoncée par le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier en juillet à la suite d’un contrôle inopiné de camions étrangers sur le terrain a eu lieu le 3 octobre.

Elle a réuni l’ensemble des représentants des chauffeurs et des transporteurs, mais à noter que seules les organisations « officielles » y ont été conviées, dont certaines sont d’ailleurs en mal de représentativité, et pour le moment aucun collectif ni coordination qui n’ont pas encore su faire entendre leur voix et leur représentativité. Par contre ce vendredi, ce tient la 1ère réunion à la DREAL Ile de France de mise en place du comité régional Ile de France de suivi de l’Ecotaxe Poids Lourd, compte rendu la semaine prochaine !BH97TfYCQAAkTT0

En attendant, petite revue de presse intégrale de la réunion d’hier où comme nous l’annoncions http://viguiesm.fr/dumping-social-detournement-du-cabotage-le-ministre-des-transports-a-tout-compris/ , le ministre des transports a bien pris la mesure de la crise et de la concurrence déloyale que subit toute une  profession : 1077955_10151868973109887_2122638337_nhttp://fredericcuvillier.com/fr%C3%A9d%C3%A9ric-cuvillier-annonce-des-actions-concert%C3%A9es-ambitieuses-et-concr%C3%A8tes-pour-soutenir-le-transport-routier-de-marchandises

http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/69940/frederic-cuvillier-annonce-son-plan-de-soutien-au-transport-routier-de-marchandises.html

ou encore http://www.developpement-durable.gouv.fr/Frederic-CUVILLIER-annonce-des,34281.html

et le communiqué des 4 fédérations sous la houlette de la FNTR: http://www.fntr.fr/sites/default/files/cp-tlf-fntr-csd-unostra-041013.pdf

Géodis menace ses salariés en cas de grève !

Une info Europe 1 http://www.europe1.fr/Economie/Quand-une-filiale-de-la-SNCF-menace-ses-employes-1661355/ vite reprise par la presse et les syndicats

http://www.lefigaro.fr/societes/2013/10/03/20005-20131003ARTFIG00340-une-filiale-de-la-sncf-menace-ses-salaries-en-cas-de-greve.php

chacun pourra juger sur pièce en lisant la lettre adressée aux salariés chez eux,Geodis mais si vous vous trouvez dans des situations sociales difficiles, que vous avez besoin d’un médiateur externe connaissant bien le droit du travail et les transports, vous avez bien entendu l’inspection du travail, mais n’hésitez pas à nous consulter également.

Où trouver les définitions d’emplois et les coefficients de la convention collective des transports ?

En consultant justement la convention collective des transport, mais également en consultant Viguié Social Mobilité qui vous trouvera l’emploi, le coefficient et le salaire le mieux adapté à votre salarié, ainsi que des modèles de contrats de travail conformes et sécurisé.

Disponible aussi (mais aussi moins lisible) sur legifrance: http://legifrance.gouv.fr/affichIDCC.do;jsessionid=702AAC23B2DB306D94220BB43F769F42.tpdjo04v_3?idSectionTA=KALISCTA000005723357&cidTexte=KALITEXT000005678976&idConvention=KALICONT000005635624 ou encore http://legifrance.gouv.fr/affichIDCC.do?cidTexte=KALITEXT000005678976&idSectionTA=KALISCTA000005723361&idConvention=KALICONT000005635624&dateTexte=29990101

Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, il faut regarder dans la partie transport de la convention collective, par exemple, pour une secrétaire ou assistante administrative, on peut utiliser: groupe 5 coefficient 125 ou groupe 6 coef 132,5  http://legifrance.gouv.fr/affichIDCC.do;jsessionid=C3E62C8F0D47B1AAF7D0FFB33EE3C7E0.tpdjo04v_3?idSectionTA=KALISCTA000005723084&cidTexte=KALITEXT000005678887&idConvention=KALICONT000005635624

Quand un transporteur n’applique pas le droit français, çà coûte cher

Quand un transporteur n’applique pas le droit français, çà lui coûte 10 millions!, dont un pour les syndicats ! Mais c’est dans l’aérien que cela se passe, pas (encore?) dans le routier….

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/proces-ryanair-200-000-euros-d-amende-et-10-millions-de-dommages-et-interets_404185.html

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0203041740828-travail-dissimule-ryanair-devra-payer-pres-de-dix-millions-de-dommages-et-interets-612680.php

Dumping social, détournement du cabotage, le ministre des transports a tout compris !!

Dans une lettre détaillée de 3 pages adressée à un sénateur de l’Est et aimablement transmise par un transporteur client et néanmoins ami, Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a tout compris concernant la concurrence déloyale et le dumping social des transporteurs des pays de l’Est et des moins de 3,5T échappant à toute contrainte sociale en particulier.

Le ministre écrit notamment « contrairement à ce que prétendent les organisateurs et ceux qui font profession de les justifier, ces fraudes se traduisent par la perte d’emploi des conducteurs français, par une évasion massive de cotisations sociales et par l’éviction du marché du transport des entreprises respectueuses du droit social qui ne peuvent proposer à leur clients des prix de transport aussi bas ».

Alors Monsieur le Ministre, annoncez jeudi dans votre table ronde avec « la profession »Agenda_de_Frederic_Cuvillier_-_du_30_septembre_au_6_octobre_2013 de réelles mesures efficaces contre « ceux qui organisent et font profession de justifier les fraudes » et mettez les réellement en œuvre et sans plus attendre …..

Dans son mot d’accompagnement, le sénateur écrit « je ne suis pas totalement rassuré mais les bonnes intentions seront peut être transformées en actes concrets », alors Monsieur le Ministre, rassurez nous, et écoutez peut être un peu plus la base des petits transporteurs qui ne sont affiliés à aucun syndicats, mais qui trouvent dans les collectifs sur le net avant de les trouver dans la rue, des voix qui les entendent.

Je vous garde pour une prochaine fois la lettre de ce petit transporteur de l’Est qui signe : « gérant d’une petite entreprise de transport en difficultés ». Qui ne l’est pas ?

Lire la lettre de Fréderic Cuvillier:

lettre cuvillierlettre cuvillier 001lettre cuvillier 002

Travail de nuit bientôt interdit ?

On peut s’étonner de l’ingérence de syndicats dans le travail de nuit pour le faire interdire contre l’avis des salariés, http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0203027595204-pourquoi-la-fermeture-nocturne-de-sephora-est-une-faute-610427.php qui du coup attaquent les syndicats! http://www.challenges.fr/entreprise/20130927.CHA4891/sephora-le-personnel-poursuit-en-justice-les-syndicats.html comme cela a pu être le cas également cette semaine pour le travail du dimanche pour certaines enseignes sur une grande avenue parisienne ou de magasins de bricolage en banlieues http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/castorama-et-leroy-merlin-condamnes-a-fermer-15-magasins-le-dimanche_403261.html

Rappelons que dans le transport, les règles sont bien spécifiques dans l’un ou l’autre cas, et qu’en cas de travail de nuit, les conflits sont nombreux entre la réglementation transport (qui tolère 12 heures de temps de service par jour) et celle du travail de nuit qui limite à 10 heures de travail par nuit, même si les champs et définitions ne sont pas les mêmes….  Pour en savoir plus ne pas hésiter à nous consulter ou voir aussi http://viguiesm.fr/a-combien-dheures-damplitude-a-t-on-droit-quand-on-prend-son-service-la-nuit/. Les Procès Verbaux peuvent être nombreux et coûteux en cas d’erreur et de mauvaise compréhension de la législation, Viguié Social Mobilité peut vous aider.

Cette thématique du travail de nuit a d’ailleurs été abordé à la mairie de Paris dans le groupe de travail consacré au bruit lors des livraisons de nuit… Compte rendu la semaine prochaine…

Ce jeudi, un colloque du Conseil d’Orientation de l’Emploi

présidé par le ministre du travail Michel Sapin http://www.coe.gouv.fr/Detail-Espace-presse.html?id_article=1120, il a permis de mieux appréhender tous les enjeux de la mobilité, subie ou choisie, avec les vrais enjeux en termes de flexibilité et de sécurisation des parcours professionnels. Et dans ce contexte, le déménagement et/ou la relocation qui accompagnent cette mobilité à très certainement une carte à jouer !1368828_10151906586779887_384218578_n 1368650_10151906600979887_640513478_n

En effet, les articles 14 et 15  de la Loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi ajoutent des obligations nouvelles de négociation en termes de mobilité professionnelle et notamment géographiques qui ne peuvent qu’intéresser les déménageurs pour accompagner leurs clients dans le cadre de ces négociations, le droit de licenciement des salariés en cas de refus de mobilité étant de fait simplifié. Ces articles qui ajoutent de nouveaux articles L 2242-21 et 22 au code du travail sont rappelé ci-après.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=79C762E108FB4E64DE12392DE54785E5.tpdjo13v_3?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idSectionTA=LEGISCTA000027558148&dateTexte=20130926&categorieLien=cid#LEGISCTA000027558148

L 2242-21 L’employeur peut engager une négociation portant sur les conditions de la mobilité professionnelle ou géographique interne à l’entreprise dans le cadre de mesures collectives d’organisation courantes sans projet de réduction d’effectifs. Dans les entreprises et les groupes d’entreprises mentionnés à l’article L. 2242-15, les modalités de cette mobilité interne à l’entreprise s’inscrivent dans le cadre de la négociation prévue au même article. Dans les autres entreprises et groupes d’entreprises, la négociation prévue au présent article porte également sur les évolutions prévisionnelles des emplois et des compétences et sur les mesures susceptibles de les accompagner.

L. 2242-22 L’accord issu de la négociation prévue à l’article L. 2242-21 comporte notamment :
1° Les limites imposées à cette mobilité au-delà de la zone géographique d’emploi du salarié, elle-même précisée par l’accord, dans le respect de la vie personnelle et familiale du salarié conformément à l’article L. 1121-1 ;
2° Les mesures visant à concilier la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale et à prendre en compte les situations liées aux contraintes de handicap et de santé ;
3° Les mesures d’accompagnement à la mobilité, en particulier les actions de formation ainsi que les aides à la mobilité géographique, qui comprennent notamment la participation de l’employeur à la compensation d’une éventuelle perte de pouvoir d’achat et aux frais de transport.
Les stipulations de l’accord collectif conclu au titre de l’article L. 2242-21 et du présent article ne peuvent avoir pour effet d’entraîner une diminution du niveau de la rémunération ou de la classification personnelle du salarié et doivent garantir le maintien ou l’amélioration de sa qualification professionnelle.

Un salarié a-t-il droit à la portabilité de sa mutuelle en cas démission ?

Le droit à la portabilité de la mutuelle dépend du droit au chômage. En effet, seules les personnes ayant droit à l’allocation chômage à leur départ de l’entreprise peuvent bénéficier de la portabilité de leurs droits. C’est une mesure qui tend à garantir une couverture sociale de qualité pour les demandeurs d’emploi, qu’ils aient quitté une entreprise à la fin d’un contrat à durée déterminée ou à la suite d’un licenciement (à l’exclusion des licenciements pour faute lourde).

En cas de démission, le salarié ne bénéficie pas, dans la plupart des cas, du droit à l’allocation chômage, et donc, par extension, ne peut jouir d’une portabilité mutuelle démission. Toutefois, tous les cas de démissions ne sont pas identiques et la démission permet de toucher le chômage, alors le salarié aura droit à la portabilité mutuelle démission.

Cela lui permet de continuer d’être affilié à sa mutuelle d’entreprise pendant plusieurs mois, 9 au maximum. Les mensualités et le contrat demeureront inchangé : mêmes coût, mêmes garanties, même prix.

La durée de la portabilité mutuelle démission est calculée en fonction du temps passé par l’employé au sein de sa société Il est égal à la moitié de la durée de son contrat, avec une durée limitée 9 mois. Ainsi, s’il a travaillé 6 mois dans la société Y, il bénéficiera de la portabilité de ses droits pendant 3 mois. Pour une durée de travail supérieur ou égale à 18 mois, la portabilité se limitera obligatoirement à 9 mois.

La portabilité mutuelle s’arrête avant terme si le salarié retrouve un emploi (avec une mutuelle de groupe ou non), est radiée de Pôle Emploi ou si il cesse de payer ses cotisations mensuelles.