publication du rapport 2012 OPTL

publication du rapport 2012 OPTL

Les données recueillies, grâce à une enquête auprès de 2990 entreprises, portent sur l’année 2011 et sur l’ensemble des activités de la branche

Tous secteurs confondus, les effectifs progressent de 1,4% pour l’année 2011, portant ainsi le nombre de salariés du secteur, pour la fin de l’année 2011, à 649 227.

Pour l’année 2012, l’Observatoire prévoit un accroissement des effectifs de la branche de 0,7 %.

L’OPTL a relevé que le secteur des transports continuait à procéder à des recrutements (augmentation de 10% dans le secteur pour l’année 2011), notamment en ce qui concerne les personnels de conduite, mais en quantité moindre que pour la période antérieure à la crise économique (2008).

Vieillissement des salariés

Les salariés de moins de 30 ans représentent désormais seulement 14 % des effectifs contre 22 % des effectifs dans l’industrie et 34 % du secteur de la construction. La moyenne d’âge est de 42 ans et 5 mois en 2011, et a connu un accroissement de quatre ans en dix ans.

En revanche, il apparaît que si il existe des difficultés à embaucher de jeunes conducteurs, les personnes recrutées demeurent durablement dans le secteur du transport routier. Ainsi, l’ancienneté moyenne des conducteurs, qui était de 13 ans il y a une dizaine d’années, est aujourd’hui de 18 ans et 2 mois http://www.optl.fr/parution/rapport-annuel/OPTL-RA-30J.pdf

Nouveau permis de conduire

On entend et on lit beaucoup de choses sur le sujet, petite synthèse du nouveau permis qui va remplacer notre petit papier rose. Quelques précisions http://www.linternaute.com/auto/permis/nouveau-permis-de-conduire-qu-est-ce-qui-change-0113.shtml?utm_source=benchmail&utm_medium=mail&utm_campaign=ML8_E10238278&f_u=1953295

en revanche, l’obtention du CAP de déménageur conducteur sur VUL dispense du permis B et EB

repris par décret du 17 janvier 2013 publié au JO du 18 http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20130118&numTexte=27&pageDebut=01275&pageFin=01276

et les 126 pages de l’arrêté fixant les nouvelles modalité du permis de conduire http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20130118&numTexte=24&pageDebut=01171&pageFin=01274

Accord sur la sécurisation de l’Emploi

Après plus de quatre mois de négociations sur la modernisation du marché du travail, déjà abordé ici (voir notamment http://viguiesm.fr/nouvelle-menace-de-taxation-sur-les-cdd/

http://viguiesm.fr/le-patronat-soumet-son-texte-sur-lemploi-et-la-securisation-des-parcours-professionnels/)

les partenaires sociaux se sont finalement entendus, vendredi 11 janvier, sur un compromis d’accord.

Le texte prévoit à la fois plus de flexibilité pour les entreprises et de nouvelles garanties aux salariés. Après d’âpres négociations au sein même de chaque camp, l’accord devrait être valider par les trois organisations patronales (Medef, CGPME, UPA) et trois syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC) ; la CGT et FO, ayant refusé de signer l’accord.

Un projet de loi reprenant les dispositions de l’accord interprofessionnel devrait être présenté en Conseil des ministres début mars, puis examiné au Parlement pour une promulgation espérée fin mai. Revue en détail des principales mesures.

Des procédures d’embauche et de licenciement plus souples…

Aide à l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans en CDI L’accord prévoit une exonération des cotisations patronales d’assurance-chômage dans le cas de l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans en CDI. Applicable pendant trois mois après la fin de la période d’essai, le dispositif est cumulable avec le contrat de génération.

Délai supplémentaire pour les effets de seuil L’entreprise dépassant les 10 ou les 49 salariés disposera d’un « délai d’un an pour la mise en œuvre des obligations complètes[…] sous réserve que l’organisation des élections des représentants du personnel intervienne dans les trois mois du franchissement du seuil d’effectifs. »

Accords de maintien dans l’emploi Pendant deux ans, les entreprises rencontrant des difficultés économiques pourront proposer une modulation des salaires ou du temps de travail. En contrepartie, l’employeur s’engage à ne pas licencier et doit prévoir par la suite un plan de « partage du bénéfice économique » de l’entreprise. En cas de non-respect, il s’exposera à des sanctions.

Procédure du plan social modulée

1. Le texte prévoit la possibilité pour les entreprises de s’affranchir du droit du travail en recourant à un accord interne encadrant les modalités de mise en œuvre et le contenu de son plan social (nombre de réunions, encadrement des négociations, ordre des licenciements, organisation des reclassements en interne avant la fin de la procédure…). Sa validité peut être contestée dans un délai de trois mois. Le salarié dispose quant à lui d’un an pour contester son licenciement.

2. Le plan social doit être homologué par le comité d’entreprise puis communiqué à l’administration du travail. Cette dernière doit motiver son refus. Dans ce cas, l’entreprise doit remettre un autre document. Le délai de réponse varie en fonction du nombre de licenciements (2 mois pour 10 à 99 salariés, 4 mois pour les licenciements de 250 salariés et plus). Le seuil de déclenchement d’un plan social, lui, reste inchangé (licenciement de 10 salariés ou plus sur 30 jours).

Mobilités internes facilitées  Les entreprises n’auront plus à engager une procédure de plan social quand elles initient une réorganisation interne sans licenciements mais qui induisent des mobilités internes. Elles devront pour ce faire ouvrir des négociations prévoyant notamment des dispositions d’accompagnement pour les salariés concernés (ex : formation, aide à la mobilité géographique…). Si le salarié refuse cette proposition de mobilité, il ne pourra pas bénéficier des mesures de reclassement induites par un licenciement économique.

Simplification du chômage partiel L’accord prévoit une simplification et une unification du chômage partiel et renforce l’incitation à la formation pendant les périodes chômées.

Extension du contrat de travail intermittent expérimenté L’accord lève l’obligation d’un accord de branche pour recourir à un contrat de travail intermittent. Cette disposition devrait être dans un premier temps expérimentée avant d’être définitivement entérinée.

… mais de nouvelles contraintes

Taxation des CDD La cotisation patronale d’assurance-chômage passera de 4% actuellement à 7% pour les contrats de moins d’un mois, à 5,5% pour ceux entre un et trois mois et à 4,5% pour les CDD dits d’usage comme les contrats journaliers. L’intérim est exclu de cette surtaxation tout comme les contrats saisonnier et les CDD de remplacement.

Travail à temps partiel : 24 heures par semaine minimum L’accord instaure une durée minimale de 24 heures par semaine pour les salariés travaillant à temps partiel. Cette mesure doit être appliquée d’ici au 31 décembre 2013. Les salariés de particuliers employeurs et les jeunes étudiants ne sont pas concernés. Les heures supplémentaires sont majorées de 10% les trois premières heures et de 25% les suivantes.

Généralisation de la complémentaire santé Les branches doivent mettre en place une complémentaire santé obligatoire d’ici au 1er janvier 2016. Elles ne pourront pas imposer le choix de l’organisme assureur aux entreprises. Si l’entreprise ne dépend pas d’un accord de branche, elle doit dès le 1er juillet 2014 offrir une couverture collective à ses salariés comprenant un pack de soins minimum. Cette couverture sera financée à parité par l’employeur et le salarié. Cette mesure avait provoqué un clash entre l’UPA et le Medef ; l’UPA dénonçant un projet d’accord organisant « la flexibilité de l’emploi au seul profit de quelques grandes entreprises françaises ».Le coût de cette généralisation est estimée à 3 milliards d’euros.

Le transport routier (application obligatoire depuis le 1er janvier) et le déménagement (application au 1er avril 2013) ne sont donc pas directement concernés par cette mesure.

Les droits à la formation transférables d’une entreprise à l’autre L’accord prévoit la création d’un compte personnel de droits à la formation qui suivra les salariés jusqu’à leur retraite. Leurs droits seront ainsi transférables dans leur intégralité d’une entreprise à une autre quelle que soit la fréquence des changements d’employeur.

pour en savoir plus:  http://www.cadresetdirigeants-magazine.com/actu/social-emploi/pourquoi-laccord-patronat-syndicats-est-historique/?goback=%2Egde_1416777_member_204376685

http://clesdusocial.com/france/fr03-emploi/points-principaux-de-accord-national-interprofessionnel-sur-la-securisation-de-l-emploi.htm

http://www.chefdentreprise.com/Breves/Accord-sur-la-reforme-du-marche-du-travail-plus-de-flexibilite-pour-les-entreprises-mais-de-nouvelles-obligations-50773.htm#xtor=RSS-13&utm_source=Rss&utm_medium=Rss&utm_campaign=FILACTUS_EMKG

voir l’accord:ani-securisation-emploi

un auto entrepreneur peut il être transporteur?

Le ministère des transports avait clairement répondu en son temps par écrit: circulaire-auto-entrepreneurs-200709

Non sauf s’il est inscrit au registre des transporteurs, attestataire, honorabilité, capacité financière, etc…

La réponse est cependant beaucoup plus nuancée quand la question est: l’auto-entrepreneur peut-il faire du déballage, de l’emballage, du nettoyage d’appartement, (service à la personne « homme de toute main » dans les emplois Borloo de services à domicile, voire de l’aide à la recherche d’appartement (relocation)?

Et la vrai question est: l’auto entrepreneur peut-il monter sur le siège passager d’un véhicule (surtout un VUL) loué par un particulier, voire le relayer à la conduite de temps en temps….

Sur ces formes de concurrence déloyale et d’exercice illégal, la réponse des pouvoirs publics est beaucoup moins nette et tranchée, voire ils reconnaissent la faille, notamment en application de la transposition de la directive service, la feu directive Bolkenstein.

En tout état de cause, un auto-entrepreneur dans une activité règlementée doit en respecter la réglementation

 

 

Devenir tuteur en se formant à distance

Les entreprises du transport semblent apprécier la plate-forme de formation des tuteurs à distance proposée par l’OPCA-Transports à ses adhérents depuis mi- 2011 : rien que dans le TRM, 807 tuteurs ont été formés par le dispositif T-tutor@t. Cette formation tutorale en ligne, d’une durée minimale de 14 heures, est organisée en fonction du profil de chaque tuteur, de ses besoins et de son emploi du temps. Elle s’adresse surtout aux plus petites entreprises de transport, où le tutorat des nouveaux entrants est fréquemment assuré par le chef d’entreprise lui-même, et qui sont souvent éloignées des centres de formation. Les modules obligatoires (vocabulaire à utiliser, accueil, transmission de savoir-faire, évaluation du tutoré, etc.) peuvent être complétés par des « savoirs plus », comme la gestion des conflits, du stress, du temps, des relations intergénérationnelles et interculturelles. Le stagiaire accède aux modules de formation par internet. Il reçoit ses cours par mail ou par courrier et valide ses connaissances par des travaux (quiz, études de cas, synthèses) qu’il rend via la plate-forme, et qui sont corrigés par un accompagnateur qui le suit tout au long de son apprentissage. http://www.opca-transports.com/tservices/tservices-tuto

Le patronat soumet son texte sur l’emploi et la sécurisation des parcours professionnels

Négociation extrêmement difficile, le patronat demande dans sa lettre au personnel plus de flexibilité, de souplesse et de sécurité, notamment dans les licenciements (plafonnement de indemnités pour les PME, élargissement des contrats de mission….

Dans le compromis figurera forcément la plus forte taxation des CDD (10% actuellement), mais sans doute son élargissement aux CDD d’usage, et/ou la taxation des entreprises qui utilisent trop de CDD ? Comme des journaliers ou des saisonniers par exemple ? Espérons que la (ou les) profession(s) concernée saura s’y opposer.

http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/le-patronat-francais-soumet-son-texte-sur-l-emploi-787927#xtor=EPR-226

Contrat de génération : accord syndicats-patronat

Syndicats et patronat sont parvenus vendredi 19 octobre, à un « compromis » sur le contrat de génération, projet alliant à la fois l’embauche de jeunes et le maintien en activité de seniors après négociations

Comment favoriser les « binômes juniors – senior ? dispositif intergénérationnel, maintien dans l’emploi des senior pour des actions de tutorat ?, un accord novateur le prévoit déjà, c’est l’accord de novembre 2010 de prévention de la pénibilité en déménagement.

Les aides accordées, soit 2000 euros annuels par jeune embauché et autant pour le senior maintenu en poste, tout comme leur durée d’allocation devraient être incitatives pour les PME de moins de 300 salariés (on est déjà dans les très grosses PME) à qui le dispositif est réservé. La volonté du gouvernement d’associer à ce dispositif les dirigeants de TPE proches de la retraite, et la question de la transmission à un jeune de leur entreprise est également un point positif.

Voir notamment :

http://www.atlantico.fr/decryptage/contrat-generation-inadapte-essentiel-entreprises-francaises-marc-raynaud-517433.html?goback=%2Egde_70714_member_178975556

http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/droit-social/0202337356388-accord-sur-les-contrats-de-generation-comment-le-dispositif-fonctionnera-1784.php

http://travail-emploi.gouv.fr/actualite-presse,42/communiques,2138/contrat-de-generation,15490.html

Mais aussi http://lexpansion.lexpress.fr/economie/contrat-de-generation-ce-qu-en-pensent-les-pme_331555.html

http://www.lesechos.fr/management/former/0202065827767-le-contrat-de-generation-est-une-opportunite-de-transfert-de-competences-324047.php

La façon de le gérer laisse perplexe…  http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202283835028-contrats-de-generation-le-conseil-economique-et-social-s-invite-dans-le-debat-364753.php?goback=%2Egde_70714_member_167501326

 

Conduite de véhicules de moins de 3,5 T et sécurité routière

Cette information dramatique, mais qui ne peut m’empêcher de penser en sillonnant les routes du sud ouest et d’ailleurs, et en voyant tous ces véhicules légers transportant des meubles et parfois autre choses….

Les conducteurs sont-ils bien formés ? Savent-ils gérer les distances de freinage, la charge utile, les gabarits ?

Combien d’accidents seraient évités en obligeant les conducteurs du dimanche à suivre une FCO pour conduire un 20 M3 accessible encore aujourd’hui avec leur seul permis B ? (c’est parfois même écrit sur le véhicule de location lui-même en gros caractères à titre publicitaire, ce qui peut présenter un caractère totalement irresponsable.

http://www.sudouest.fr/2012/08/01/la-conductrice-d-un-fourgon-tuee-sur-l-a-10-784172-1442.php

 

ou aussi http://www.20min.ch/ro/news/romandie/story/Un-camion-perd-sa-remorque-dans-un-passage-13312111

AG de Promotrans

Lors de son assemblée générale fin juin, Promotrans confirme un nouveau virage depuis 2011 avec transfert de compétences aux régions. Une année de restructuration avec pour objectif notamment la reconquête du statut paritaire de branche en tant qu’organisme de développement de la formation et le renforcement de la présence opérationnelle de Promotrans auprès des entreprises. Le groupe de formation (30 centres en France) a décidé en outre la création de quatre directions centrales de région, afin d’augmenter sa présence sur le terrain, pour mieux répondre aux demandes de plus en plus individualisées des clients. Gérard Cardon président de l’organisme, est épaulé par Henri Kissi à la direction générale