La médiation

Au delà du cas Tapie récemment fortement médiatisé, quelle entreprise ne connaît pas, à un moment ou à un autre,un litige ou un conflit avec d’autres entreprises ou avec des salariés. A côté des procédures judiciaires classiques qui peuvent être mises en œuvre, il est souvent possible et avantageux d’envisager une démarche originale et spécifique : la médiation, interentreprise ou commerciale, qui est un mode de résolution des litiges qui peut être judiciaire ou conventionnelle et qui peut éviter d’aller devant un tribunal. Avec les délais et les coûts que cela entraîne. Et sans pour autant s’empêcher d’y aller si la médiation n’aboutit pas.

Les avantages de la médiation sont multiples :

– La rapidité : de quelques jours à quelques semaines suffisent dans la majorité des cas. Contre plusieurs mois, voire plusieurs années.

– Le faible coût : comparée à une procédure judiciaire « classique », la médiation est peu onéreuse (5000 à 10000 euros en moyenne).

– L’absence de règles préétablies. En effet, les parties décident eux-mêmes de la procédure qui leur convient.

– Enfin, la confidentialité. Dans bien des cas, c’est un élément majeur dans l’interet des deux parties. Et de plus, les éléments de la médiation ne peuvent pas être utilisés ultérieurement dans le cadre d’une éventuelle procédure devant un tribunal.

Les limites sont peu nombreuses :

– Il n’y a pas de certitude d’aboutir à un accord.

– Tous les litiges ne peuvent pas être traités convenablement par le biais d’une médiation. Par exemple s’il y a un déséquilibre trop important entre les deux parties : un salarié et son employeur, grand groupe industriel.

– Le besoin de publicité est antinomique avec le concept de la médiation et nécessite dans certains cas une procédure judiciaire publique avec un jugement qui pourra être communiqué.

– L’accord obtenu à l’issue d’une médiation ne fera jamais jurisprudence, car ce n’est pas une décision judiciaire.

Le déroulement d’une médiation est relativement simple. Si les deux parties sont d’accords pour entamer une médiation, elles peuvent demander à un juge ou à un centre de médiation de nommer un médiateur. Celui-ci entendra les deux parties séparément, tant sur leur perception du litige que sur leurs attentes de la médiation et les points potentiels de négociation. Il réunira ensuite les deux parties pour leur faire une synthèse de ces entretiens et mettre en évidence les pistes d’un possible accord. Les parties pourront alors entamer des discussions en présence ou non du médiateur.

Si un accord est obtenu, il fera l’objet d’un écrit pouvant être homologué, le cas échéant, par un juge.

Malgré sa simplicité, (la médiation ne nécessite pas impérativement l’appui d’un avocat), il reste souhaitable d’intégrer un professionnel du droit pour l’optimiser et l’intégrer dans une approche globale de gestion des litiges. Viguié Social Mobilité  contact@viguiesm.fr  peut vous y aider.

Canicule : précautions d’usage

Dans le Cadre du Plan National Canicule revu en 2009, et afin d’éviter que ne se reproduise l’hécatombe de l’été 2003 en cas de forte chaleur, un certain nombre d’actions nationales et locales à mettre en œuvre sont prévues par les pouvoirs publics afin de prévenir et de réduire les conséquences sanitaires d’une éventuelle canicule. Certaines de ces mesures prévues concernent directement les employeurs, reprenant des obligations du code du travail notamment, et sont rappelées ci-après.

http://www.service-public.fr/actualites/00855.html

http://www.sante.gouv.fr/canicule-et-chaleurs-extremes.html

Ce plan prévoit plusieurs niveaux d’alerte de la population allant de 1 à 4 en fonction du degré de canicule envisagé, sur le modèle des alertes de météo France pour la neige ou les tempêtes.

A chaque niveau d’alerte correspond un niveau d’information du public différent ainsi qu’un degré de mesures de prévention à mettre en œuvre plus ou moins contraignant.

A noter que dans le cadre de la prévention des risques professionnels, l’absence de mesures prises par l’employeur de nature à limiter les risques peut être de nature à mettre en œuvre sa responsabilité.

1. Les mesures prévues par le Code du travail

R 4121-1 à 4 : Les employeurs doivent, dans le cadre de l’évaluation des risques évaluer les risques liés à la chaleur, et mettre en œuvre les moyens de le prévenir,

L 4121-1 : l’employeur doit prendre des mesures nécessaires à assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs,

R 4225-2 : il doit mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable fraîche pour boisson

R4222-1 : dans les locaux fermés ou le personnel est amené à séjourner, l’air doit être renouvelé de façon à éviter les élévations exagérées de température, les odeurs désagréables et les condensations,

R 4225-1 : les postes de travail extérieurs doivent être aménagés de façon à ce que les travailleurs soient protégés dans la mesure du possible contre les conditions atmosphériques.

2. Les facteurs pouvant contribuer aux coups de chaleur pour les salariés

Trois types de facteurs de nature à aggraver le risque ont été recensés et sont les suivants :

2-1 : facteurs environnementaux :

Ensoleillement intense, température et humidité élevées, peu de circulation d’air, pollution.

2-2 : facteurs liés au travail

Travail physique exigeant (manutentions lourdes et/ou rapides), pauses insuffisantes, port de vêtements de travail empêchant l’évaporation de la sueur, chaleur dégagée par les machines, utilisation de produits chimiques)

2-3 : facteurs personnels

– acclimatation à la chaleur insuffisante,

– méconnaissance du danger,

– mauvaise condition physique,

– consommation d’eau insuffisante,

– manque de sommeil,

– consommation excessive d’alcool, de tabac, ou alimentation trop riche,

– port de vêtements trop serrés ou trop chauds

– pathologies préexistantes et/ou prise de médicaments.

3. Les mesures de prévention pour les employeurs avant l’alerte

L’employeur doit évaluer les risques et établir un plan d’action et de prévention du risque et notamment prévoir :

– des mesures correctives,

– de mettre à disposition du personnel des moyens utiles de protection,

– d’éviter tout contact corporel avec les surfaces, notamment métalliques exposées directement au soleil,

– des zones d’ombre et/ou des abris pour l’extérieur et/ou des aires climatisées

– de solliciter le médecin du travail pour qu’il établisse un document à afficher dans l’entreprise en cas d’alerte météorologique rappelant les risques, les moyens de les prévenir, et les premiers gestes à accomplir si un salarié est victime d’un coup de chaleur.

4. Les mesures à appliquer pendant l’alerte

En cas d’alerte niveau 1 ou 2 :

– Vérifier que les adaptations techniques prévues permettant de limiter la chaleur sont en place,

– Prévoir des sources d’eau potable en quantité suffisante,

– Prévoir des aides mécaniques à la manutention,

– Surveiller la température,

– Prévoir des pauses régulières,

– Afficher dans un endroit accessible à tous les salariés le document établi par le médecin du travail et en informer tous les travailleurs

En cas d’alerte niveau 3 ou 4 :

– Vérifier que les adaptations techniques prévues aux niveaux précédents permettant de limiter la chaleur ont été mises en place et sont fonctionnelles,

– Prévoir une organisation du travail permettant de réduire les cadences si nécessaire,

– Prévoir une organisation du travail permettant au salarié d’adapter son rythme de travail selon sa tolérance à la chaleur,

Adapter les horaires de travail dans la mesure du possible (début d’activité matinal…),

– Organiser des pauses supplémentaires et/ou plus longues aux heures les plus chaudes,

– S’assurer que le port de protections individuelles est compatible avec les fortes chaleurs,

– Evacuer les locaux climatisés si la température intérieure dépasse 34°c en cas de défaut prolongé de renouvellement d’air.

Le salarié doit pour sa part :

– consulter la météo,

– surveiller la température ambiante,

– boire même s’il n’a pas soif, éviter toute consommation d’alcool (y compris bière et vin),

– faire des repas légers et fractionnés,

– porter des vêtements légers et se protéger la tête du soleil,

– adapter son rythme de travail à sa tolérance à la chaleur,

– utiliser les aides mécaniques à la manutention,

– éliminer toute source additionnelle de chaleur,

– utiliser un ventilateur,

– redoubler de prudence en cas d’antécédents médicaux ou de prise de médicaments,

– cesser toute activité dès que des symptômes apparaissent et prévenir ses collègues et l’encadrement,

– inciter les travailleurs à se surveiller mutuellement pour déceler rapidement les symptômes du coup de chaleur

5. Comment reconnaître un coup de chaleur ?

Si, au cours de travaux exécutés en ambiance chaude, un travailleur présente l’un des symptômes suivants :

– grande faiblesse, grande fatigue, étourdissements, vertiges,

– s’il tient des propos incohérents, perd l’équilibre, perd connaissance,

ATTENTION, il peut s’agir des premiers signes d’un coup de chaleur, c’est une urgence médicale.

Il faut agir RAPIDEMENT, EFFICACEMENT, et lui donner les premiers secours.

– alerter les premiers secours en composant le 15,

– rafraîchir la personne

  • asperger le corps de la personne d’eau fraîche,

  • faire le plus de ventilation possible

  • donner de l’eau s’il n’y a pas de trouble de la conscience

Les professions du transport se trouvent donc particulièrement concernées par l’ensemble des facteurs de risques analysés ci-dessus ; nous incitons donc les entreprises à faire preuve de vigilance afin d’éviter les conséquences préjudiciables d’un comportement qui a posteriori pourrait être considéré comme laxiste.

ECOTAXE : Où en est-on ? possible retard pour la taxe Poids Lourd?

La FNTR communique sur ses inquiétudes sur l’entrée en vigueur de l’écotaxe (voir le communiqué cp-fntr-090713). Elle parle de 2 lois qui entrent en vigueur en même temps, j’en ajouterai même une 3ème, l’obligation d’affichage des emissions de CO2. http://viguiesm.fr/et-que-penser-de-la-future-obligation-daffichage-des-emissions-co2-dans-le-transport/ ou encore http://viguiesm.fr/obligation-daffichage-des-emissions-de-co2-dans-le-transport/ Or beaucoup de TPE avec lesquelles je suis en contact qui ne sont affiliées à aucune organisation professionnelle ne sont pas au courant de l’ECOTAXE et ne savent même pas qu’elles doivent s’équiper de boitiers.

Lire également http://www.actu-environnement.com/ae/news/taxe-poids-lourds-retard-possible-18961.php4 et ce toujours excellent petit journal de l’écotaxe publié par l’UNTF (l’Union Nationale du Transport Frigorifique)Journal de la Taxe PL n°4

Nouvel indice IRL des loyers

Evolution des indices servant d’indexation aux baux commerciaux, loyers de garde-meubles, etc…

Après une quasi stabilité le trimestre dernier (+ 0,06 % sur un an), l’indice du coût de la construction (ICC) repart nettement à la hausse. Il s’établit en effet à 1646 au premier trimestre 2013, soit une augmentation de 1,79 % sur un an par rapport à l’indice du 1er trimestre 2012 (lequel s’établissait à 1617).

S’agissant de la révision triennale des loyers commerciaux, la hausse est toujours en régression à + 5,92 % par rapport à l’indice du 1er trimestre 2011, lequel s’élevait à 1554 (alors que cette hausse avoisinait les 7 %, voire les 10 % les deux trimestres précédents).

Enfin, pour ce qui concerne le plafonnement des loyers applicable lors du renouvellement d’un bail commercial au terme des 9 ans, la hausse ressort à 34,36 % par rapport à l’indice du 1er trimestre 2004, lequel s’élevait à 1225.

Indice des loyers commerciaux (ILC)

L’indice des loyers commerciaux (ILC) peut désormais être appliqué en lieu et place du précédent, sous réserve que ce remplacement ait fait l’objet d’un avenant au bail. Pour le 1er trimestre 2013, il atteint 108,53, tandis que celui du 1er trimestre 2012 s’élevait à 107,01. La hausse est donc de 1,42 % sur un an.

Indice des loyers des activités tertiaires (ILAT)

A la place de l’indice du coût de la construction, l’indice ILAT peut servir de référence à la révision des baux professionnels autres que les loyers commerciaux. Il peut être utilisé, sous réserve d’un accord entre les deux parties, pour les activités tertiaires autres que les activités commerciales et artisanales, en particulier pour la location d’espaces de bureaux, pour les activités des professions libérales et pour les activités exercées dans des entrepôts logistiques.

Pour le 1er trimestre 2013, cet indice s’établit à 107,09, en hausse de 1,69 % sur un an.

Sources : INSEE du 5 juillet 2013 Plus d’infos sur : http://viguiesm.fr/vous-cherchez-les-indices-de-reactualisation-pour-vos-loyers-de-garde-meubles/

taxation des CDD au 1er juillet : bonne nouvelle pour les contrats journaliers

Déjà annoncée maintes fois sur ce blog, la nouvelle taxation des CDD ne concerne pas les contrats saisonniers, et pour les CDD d’usage (contrat journaliers en déménagement) la nouvelle taxation entrée en vigueur au 1er juillet n’est «que » de 0,5% (contre 3%  pour les autres contrats courts « classiques »). Confirmation sur le site des Urssaf: (http://www.urssaf.fr/general/actualites/actualites_generales/contribution_patronale_dassurance_chomage.pdf

Tolérance estivale pour la TVA

Les entreprises ne sont bien souvent pas pendant l’été en mesure d’établir les déclarations de TVA, accepte que le calcul, pendant ces périodes, ne soit pas fait en fonction des éléments réels mais en fonction de la dernière déclaration ou d’une estimation de la TVA due.

Quand la déclaration est faite en fonction de la dernière déclaration ou sur une estimation, elle est alors considérée comme étant un acompte qui devra être régularisé sur la déclaration suivante. Cette tolérance est admise une fois par année civile.

En pratique, l’entreprise va payer un acompte de 80 % de la somme qu’elle aura versée au titre de la dernière déclaration de TVA, puis au retour des congés, procède au réajustement en recalculant, lors de la déclaration suivante, la TVA due au titre des deux mois (celui concerné par la déclaration et celui pour lequel elle a payé l’acompte).

En pratique, l’entreprise ne remplit pas les rubriques du formulaire CA3 mais doit indiquer dans le cadre libre la mention « congés payés : versement d’un acompte de …. € ».

Lors de la déclaration suivante, elle indiquera dans le même cadre libre la mention « période des congés payés. Régularisation » et déduira la somme versée en acompte.

Notons enfin que les entreprises soumises au régime de TVA simplifié ne sont pas concernées par ces mesures puisqu’elles sont amenées à verser un acompte trimestriel.

Interdictions de circuler

Pour rappel, les véhicules poids lourds de plus de 3,5 T sont interdits de circuler un certains nombre de samedis de grand départ dans les deux sens de 7h  à 19h, et on y arrive : http://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/actualites/00319.html?xtor=RSS-2 ; Les poids lourds peuvent  en revanche circuler de 19 h à 24 h. Les samedis concernés sont les 20 juillet, 27 juillet, 3 août, 10 août et 17 août 2013

Ces interdictions s’ajoutent aux interdictions habituelles de dimanche jusqu’à 22 h (et minuit pour les jours fériés comme le 14 juillet, qui heureusement cette année tombe un dimanche, cela fera toujours un jour interdit à la circulation en moins ! Pour en savoir plus http://www.bison-fute.equipement.gouv.fr/fr/cadre-reglementaire-interdictions-r50.html et télécharger la bruchure bison futé : http://www.bison-fute.equipement.gouv.fr/fr/IMG/pdf/brochure_Vehicules-lourds_2013_FR.pdf

Etes vous un ERP?

Etes vous un Etablissement Recevant du Public) ce que impose parfois à certaines entreprises l’inspection du travail, générant de fait le respect de tout un tas de normes et de contraintes.

En effet, vous seriez à ce titre concerné par un certain nombre de vérifications périodiques (extincteurs, detection de l’amiante, etc.. ) la plaquette téléchargeable du Bureau Véritas au lien ci-joint résumant les différents types de contrôles périodiques obligatoires ainsi que les différentes obligations. http://www.bureauveritas.fr/wps/wcm/connect/8eb7a1004e4d1bc4bb1dff2dfe6734c5/OR2012_190x270Def.pdf?MOD=AJPERES&lmod=1835738166&CACHEID=8eb7a1004e4d1bc4bb1dff2dfe6734c5

A mon avis, il faut autant que faire se peut contester compte tenu de très faible nombre de personnes du public qui se présente dans vos locaux (souvent, les visites ont lieu à domicile chez le client, et peu se déplacent, sauf le cas échéant pour récupérer des cartons).

La réglementation qui prévoit 30 types d’établissements, http://www.developpement-durable.gouv.fr/Etablissements-recevant-du-public,13420.html et une entreprise de transport ou de déménagement devrait pouvoir raisonnablement descendre en dessous de la 5ème catégorie pour ne pas générer trop de contraintes. Par contre, si vous ouvrez une structure de self stockage avec des aller et venues incessantes de clients, vous aurez à gérer ce genre de contraintes…..

Dans la rubrique panneaux insolites

Après quelques souvenirs de vacances, IMG_5237http://viguiesm.fr/dans-la-serie-panneaux-routiers-insolites/ et http://viguiesm.fr/dans-la-serie-des-panneaux-insolites-suite/ ci-joint un blog et un article fort intéressant pour l’été: http://www.inksystem.fr/article37.html?http://www.linternaute.com/humour/betisier/photo/diaporama-special-panneaux-insolites/virage-des-andouilles.shtml

Négociation sur le travail illégal en déménagement le 1er juillet : encore une saison de perdue

Débutées en début d’année à l’initiative de l’OTRE http://viguiesm.fr/negociations-paritaires-en-demenagement-le-24-janvier-salaires-encore-et-lutte-contre-le-travail-illegal/ , les négociations paritaires sur la lutte contre le travail illégal en déménagement suivent tranquillement leur petit bonhomme de chemin. http://viguiesm.fr/negociation-paritaire-demenagement-sur-le-travail-illegal-du-16-mars-annulee/.20130703_215111

Une nouvelle réunion a eu lieu au ministère des transports ce 1er juillet, puis après 6 mois de palabres, toujours pas de table ronde sur le sujet, et encore une saison d’été de fichue.

Un projet d’accord tripartite incomplet sans l’Etat qu’il aurait mieux valu remplacer par un accord de branche paritaire selon le Président de la CNIC lui même (et comme le proposait l’OTRE) avec un vrai observatoire efficient, et efficace, et une prochaine réunion paritaire le 19 septembre soit dans 2 mois et demi, à 10 jours de l’entrée en vigueur de l’écotaxe.

Il semble que l’Etat n’ait pas véritablement à ce jour daigner montrer son intérêt pour la lutte contre le travail illégal dans le déménagement, particulièrement en VUL de moins de 3,5 T, (dans un cas qui nous a encore très récemment été soumis, il a été extrêmement difficile de diligenter les contrôles au bon endroit et en temps et en heure).

C’est donc encore une saison 2013 gangrenée par le « Black » comme l’a souligné un professionnel présent, et les VUL n’étant pas assujettis à l’Écotaxe, il convient que les professionnels le sachent et en tirent les conséquences si ces derniers représentent l’avenir du déménagement ;

En effet, 10 jours est un délai extrêmement court pour réorganiser une flotte d’entreprise et des trafics de déménagement entre le 19 septembre et le 1er octobre, date annoncée de l’Écotaxe. Certains étaient même prêts à laisser passer octobre sans problème, alors que la contrepartie à l’Écotaxe en déménagement, ce n’est pas la répercution qui est irréaliste et non applicable à un particulier, mais que les non assujettis (VUL et autres) n’en profitent pas pour faire encore plus n’importe quoi, ou c’est la mort (à assez court terme) de toute une profession et d’un pan entier de notre économie: l’entreprise de déménagements avec conducteurs formés et qualifiés sur Poids Lourds!!!