Burn Out : tout savoir sur les risques psycho sociaux au travail

Cette semaine, dans le cadre de la journée mondiale de la santé et sécurité au travail du 28 avril, http://www.journee-mondiale.com/145/journee-mondiale-sur-la-securite-et-la-sante-au-travail.htm se tenait une conférence passionnante au Medef. Encore un dossier spécial sur ce thème fréquemment abordé sur ce blog dans le numéro de l’Express de cette semaine http://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/le-burn-out-nouveau-mal-du-siecle_1316287.html

http://www.lexpress.fr/emploi/burn-out-les-signes-qui-doivent-vous-alerter_1528607.html et dans le Nouvel Obs’ :

Mais la santé au travail, ce n’est pas que le 28 avril, ni du 16 au 20 juin lors de la semaine de la qualité de vie au travail http://laqvt.fr/participez-a-la-11eme-semaine-pour-la-qvt-du-16-au-20-juin-2014 c’est tous les jours !

Le mercredi 14 mai, c’est le Club Ethic qui organise une conférence sur le thème de santé dans l’entreprise et la prévention des addictions en présence de l’ancien ministre du travail Xavier Bertrand programme_sante18199554-concept-de-stress-l-homme-d-affaires-avec-une-pierre-sur-la-tete

Et Viguié Social s’est aussi fait une spécialité dans la formation de la prévention des risques professionnels relatif à la pénibilité, hygiène de vie, prévention des addictions (drogue, tabac, alcool, smartphones, écrans et jeux etc…) et gestes et postures.

Formation au départ prévue pour les déménageurs (mais pas seulement) sur 1 ou 2 jours, contactez nous pour un devis et/ou trouver des dates avant la saison. En cas d’accident, il vaut mieux que vos salariés aient été formés ! Il en va de votre responsabilité de chef d’entreprise.

Pour en savoir plus: http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/bien-etre-au-travail/burn-out-alerter-et-signaler-les-situations-a-risque-60480.php et lire aussi RPS VSM

Tenue de travail imposée: décolleté ou pas?

La polémique de la semaine est sans nul doute celle qui a concerné la Ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, et pas que pour ses positions sur l’écotaxe. Le débat a notamment porté sur le fait su savoir si l’employeur pouvait (ou pas) interdire les décolletés au travail.

Pour en savoir plus:  http://www.huffingtonpost.fr/2014/04/24/decollete-travail-question-mesure_n_5203525.html

http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/segolene-royal-les-decolletes-interdits-dans-son-ministere-7771401655

http://www.linternaute.com/actualite/politique/segolene-royal-une-diva-au-ministere-de-l-ecologie-0414.shtml?

http://rocheblave.com/avocats/decolletes/

et au delà de la polémique, pour en savoir plus sur le port tenue de travail, fréquent dans le transport et notamment dans le déménagement: http://viguiesm.fr/lemployeur-peut-il-imposer-le-port-dune-tenue-de-travail/

La demande de reconnaissance d’une maladie professionnelle

De plus en plus de salariés, en déménagement notamment demandent à faire reconnaître une maladie en tant que maladie professionnelle, leur permettant ainsi d’obtenir une meilleure indemnisation, mais aussi et surtout de chercher à faire reconnaître les manquements, voire les fautes où même la faute inexcusable de son employeur comme étant à l’origine de son trouble de santé, pouvant ainsi lui permettre d’escompter des dommages et intérêts conséquents.

Telle est le cas par exemple d’un mal de dos se transformant en hernie discale ou en trouble du rachis lombaire en application du tableau 98 de maladies professionnelles.

Mais on assiste également à de plus en plus de troubles dépressifs qui tentent d’être reconnus par les salariés comme étant en lien avec le travail sous forme d’harcèlement et autres mesures.

Le dossier est à déposer auprès de la caisse d’assurance maladie (1).

Le principe :

Lorsqu’un salarié estime que l’affection dont il souffre trouve son origine dans le travail qu’il exerce, il peut demander à ce que sa maladie soit reconnue comme professionnelle et qu’elle soit prise en charge à ce titre afin de percevoir une indemnisation.

Cette demande doit être réalisée dans un délai de 2 ans à compter :

  • de la date d’arrêt du travail faisant suite à la maladie ;

  • ou de la date à laquelle le salarié a été informé de l’éventuel lien entre sa maladie et son travail ;

  • ou du jour à compter duquel les indemnités journalières de sécurité sociale ont cessé de lui être versées.

Cette demande est envoyée par le salarié à la caisse dont il relève au moment de la constatation de sa maladie (2).

Bien que le dossier de demande de prise en charge de la maladie au titre de la législation professionnelle doive être déposé auprès de la CPAM, c’est auprès du médecin traitant que le salarié fait préalablement constater le lien possible entre l’activité professionnelle et la maladie (3).

Pour aller plus loin :

La caisse dispose de certains délais pour répondre à la demande du salarié, dont la durée varie selon que la maladie dont il souffre nécessite une expertise individuelle ou lorsqu’une enquête ou des examens complémentaires sont nécessaires.

Si, passé ces délais, la caisse n’a pas répondu à la demande de l’assuré, celle-ci est réputée acceptée et la maladie est dès lors reconnue comme professionnelle (4).

En cas de refus de la caisse, l’assuré peut prendre conseil auprès d’un expert en droit social pour contester cette décision.

Lorsque la maladie professionnelle débouche sur une inaptitude physique du salarié à occuper son poste de travail, les délégués du personnel (s’ils existent) sont consultés sur les solutions de reclassement qui peuvent lui être proposées (5). Si cela n’est pas fait, les délégués du personnel peuvent agir contre l’employeur.

Références :

(1) Article L.461-5 du Code de la sécurité sociale

(2) Cass.2e civ. 11 octobre 2005, n°04-30219

(3) Circ. DSS n°99-316, 1er juin 1999

(4) Articles R.441-10 et R.441-14 du Code de la sécurité sociale

(5) Article L1226-10 du Code du travail

Pourquoi un salarié-a-t-il intérêt à se faire reconnaître en accident du travail ou en maladie professionnelle

Un salarié victime d’un accident du travail ayant entraîné une incapacité permanente dont le taux est égal ou supérieur à 10% touche une rente trimestrielle calculée sur la base de son ancien salaire.

Qu’est-ce que l’incapacité permanente ? Un accident du travail, qu’il intervienne sur le lieu de travail ou le trajet y menant (on parle alors d’accident de trajet), peut parfois entraîner une incapacité permanente. Selon le Code de la Sécurité sociale, celle-ci se caractérise par une perte de capacité de travail ou de l’incapacité de prétendre à une rémunération supérieure à un tiers du salaire normal des travailleurs de la même catégorie ou de la même région. Des séquelles entraînant une baisse durable des capacités physiques ou/et mentales de la personne victime de l’accident du travail constituent cette incapacité, dont le taux, appelé IPP, peut varier.
Le taux d’incapacité permanente Le taux d’incapacité permanente est établi par un médecin-conseil de la Caisse d’Assurances Maladie (CPAM). Un médecin du travail peut également intervenir dès lors que l’incapacité rend impossible l’exercice de la profession de la victime. Une fois le caractère professionnel de l’accident reconnu, un taux d’incapacité permanente prévisionnel est établi avant que ne soit décrété un taux définitif. À ce stade, l’employeur comme le salarié peuvent contester durant deux mois la décision du médecin-conseil. Il est à noter qu’en cas d’aggravation de l’état de la personne en incapacité, le taux pourra être révisé.
Quelle indemnisation avec une incapacité permanente ? En cas d’incapacité permanente suite à un accident du travail, l’indemnisation est versée par la CPAM sous forme de capital ou de rente. Si le taux d’incapacité permanente est inférieur à 10%, l’indemnisation est versée en une fois sous la forme d’un capital compris entre 410,30 € pour 1% et 4 101,86% pour 9%. Au-delà, la personne concernée touche une rente trimestrielle jusqu’à son décès. Une indemnisation supplémentaire peut être accordée si l’employeur a souscrit une assurance invalidité complémentaire pour ses salariés, ce qui est le cas dans le transport et le déménagement avec une assurance Carcept Prevoyance (0,50%) obligatoire.
Comment est calculée la rente ? La rente d’invalidité permanente est calculée sur la base du salaire des douze mois précédant l’arrêt de travail multiplié par le taux d’invalidité. Toutefois, ce salaire ne peut être inférieur à 18 154,62 € et supérieur à 145 237 €. Le calcul se fait ensuite sur des tranches : le salaire est intégralement pris en compte jusqu’à 36 309,25 €, pris en compte pour un tiers de 36 309,25 € à 145 237 €, et plus du tout au-delà. Le pourcentage d’incapacité lui-même est pris en compte pour moitié entre 10 et 50%, puis pour une fois et demie au-delà. Ainsi, une personne avec un taux IPP de 75% aura une base de calcul de 62,5%.

Est-il obligatoire d’équiper les entreprises de défibrillateurs cardiaques?

Le code du travail prévoit plusieurs obligations pour le chef d’entreprise en matière de secours. Cela concerne notamment la mise à disposition de « matériel de premiers secours adapté à la nature des risques et facilement accessible ». L’employeur doit également prendre « après avis du médecin du travail, les mesures nécessaires pour assurer les premiers secours aux accidentés et aux malades. Ces mesures qui sont prises en liaison notamment avec les services de secours d’urgence extérieurs à l’entreprise sont adaptées à la nature des risques. Ces mesures sont consignées dans un document tenu à la disposition de l’inspecteur du travail ». defibrilateur VSM

Quelques conseils en matière de prévention des risques :

Le travail fait-il grossir ? http://www.grazia.fr/au-quotidien/news/c-est-officiel-travailler-fait-grossir-638034 et http://news.fr.msn.com/m6-actualite/france/travailler-fait-grossir

Combattre l’alcool au bureau ? http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/manager/manager-vos-cadres/comment-combattre-lalcool-au-bureau/

et aussi comment lutter contre la somnolence au bureau ?

http://lentreprise.lexpress.fr/etre-efficace/sept-exercices-pour-lutter-contre-la-somnolence-au-travail_46981.html

Et quelques autres conseils en matière de prévention des risque professionnels et de formation dont Viguié Social est en train de se faire une petite spécialité….demenagement et chaleur estivale

http://formonsnousensemble.com/

http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/manager/ressources-humaines-rh/risques-sur-le-document-unique/

Comment bien gérer son temps ? http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/reussir-en-entreprise/vie-quotidien-cadre/comment-bien-gerer-son-temps/

Burn out toujours… Etes vous à risques ? http://www.lepoint.fr/sante/burn-out-etes-vous-a-risque-15-04-2014-1813045_40.php#xtor=CS1-31 et aussi http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/24/faire-reconnaitre-le-burn-out-un-parcours-du-combattant_4388407_3234.html

Taxe Formation professionnelle continue : déclaration à faire pour le 5 mai

Si votre effectif est d’au moins 10 salariés, vous devez établir chaque année une déclaration permettant de justifier de vos versements au titre de la participation à la formation professionnelle continue. Pour 2014, la déclaration doit être faite d’ici le 5 mai prochain.

Si vous avez du mal à consommer l’intégralité de votre budget formation, c’est idiot de payer une taxe (de plus). N’hésitez pas à investir (un peu) dans de la prévention des risque professionnels.

– Vous avez une obligation de résultat en termes de santé- sécurité au travail,

– Vous n’êtes pas à l’abri d’une inaptitude professionnelle, d’une incapacité, d’une invalidité et d’avoir un salarié inapte au port de charges lourdes, voire inapte à tout poste, avec des risques de conséquences financières extrêmement lourdes si vous devez le licencier pour inaptitude.

Pire, vous n’êtes pas à l’abri d’un salarié qui décède sur un chantier, suite à un AVC, crise cardiaque, athérosclérose, ou autre.

Dans les deux cas, la question vous sera posée : avez vous tout mis en œuvre, et notamment toutes les mesures de prévention de nature à encadrer et à en limiter le risque, et on vous demandera de le prouver.20140210_151530

A cet égard, rien de tel que d’avoir dans le dossier de tous vos salariés, notamment déménageurs une attestation comme quoi ils ont bénéficié depuis moins de 5 ans d’une formation « Hygiène de vie, prévention des addictions, demenagement et chaleur estivalegestes et postures » en intra par un salarié qui en a les capacités et les compétences ou idéalement, par un formateur extérieur dument qualifié. D’autant plus que cette formation est obligatoire pour tous les salariés embauchés en CDI.

Or Yann Viguié, médaillé d’argent de la CRAMIF et de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail) est habilité à réaliser de telles formations, imputées sur votre compte formation.

N’hésitez pas à nous contacter pour un devis adapté.

Ces formations (obligatoires en déménagement) sont bien entendu possibles pour les sédentaires ou dans le transport, car ces sujets transversaux de société concernent tout le monde.

Articles intéressants sur le « mal être » et « bien être » au travail et le management

Savez vous prendre en compte le « contrat psychologique » ?http://www.lexpress.fr/actualite/societe/malaise-en-entreprise-prenez-vous-en-compte-le-contrat-psychologique_1322363.html  car il faut aussi savoir prendre du plaisir au travail http://lentreprise.lexpress.fr/etre-efficace/bien-etre-au-travail-oser-prendre-du-plaisir_46351.html  et deux autres articles sur les erreurs du micro management http://www.capital.fr/carriere-management/conseils/guide-du-manager/marie-rebeyrolle/vaccinez-vous-contre-les-travers-du-micromanagement-916562#xtor=EPR-226  et sur les enjeux du Burn out http://www.journaldunet.com/management/expert/56851/le-burn-out—au-dela-de-l-individu–un-enjeu-collectif.shtml

mais aussi sur l’éloge de la lenteur http://www.aveltan.fr/2014/02/16/eloge-de-la-lenteur-%C3%A0-l-%C3%A8re-de-la-vitesse-et-de-la-r%C3%A9activit%C3%A9/

Refusons les fausses urgences http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Articles-et-Dossiers/Les-5-cles-de-la-serenite-par-Christophe-Andre/Serenite-Refusons-les-fausses-urgences#!

Comment travailler avec un y’a qu’a faut qu’on ? Analyse intéressante http://lentreprise.lexpress.fr/gerer-les-conflits/comment-travailler-avec-un-y-a-qu-a-faut-qu-on_35134.html