Quelques conseils de management :

Comment diriger quelqu’un que vous n’aimez pas ?

http://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/comment-diriger-quelqu-un-que-vous-n-aimez-pas.shtml?

Comment vaincre la solitude du dirigeant d’entreprise ?18199554-concept-de-stress-l-homme-d-affaires-avec-une-pierre-sur-la-tete

http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/manager/manager-vos-cadres/comment-vaincre-la-solitude-du-dirigeant/?

5 erreurs pour couler votre boite http://www.chefdentreprise.com/Thematique/gestion-fiscalite-1025/gestion-10113/Breves/Les-erreurs-couler-votre-boite-236042.htm?

Les 7 erreurs du dialogue social http://www.chefdentreprise.com/Thematique/management-rh-1026/management-10118/Breves/Dialogue-social-sept-erreurs-pas-commettre-235820.htm

Tenue de travail imposée: décolleté ou pas?

La polémique de la semaine est sans nul doute celle qui a concerné la Ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, et pas que pour ses positions sur l’écotaxe. Le débat a notamment porté sur le fait su savoir si l’employeur pouvait (ou pas) interdire les décolletés au travail.

Pour en savoir plus:  http://www.huffingtonpost.fr/2014/04/24/decollete-travail-question-mesure_n_5203525.html

http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/segolene-royal-les-decolletes-interdits-dans-son-ministere-7771401655

http://www.linternaute.com/actualite/politique/segolene-royal-une-diva-au-ministere-de-l-ecologie-0414.shtml?

http://rocheblave.com/avocats/decolletes/

et au delà de la polémique, pour en savoir plus sur le port tenue de travail, fréquent dans le transport et notamment dans le déménagement: http://viguiesm.fr/lemployeur-peut-il-imposer-le-port-dune-tenue-de-travail/

Pourquoi un salarié-a-t-il intérêt à se faire reconnaître en accident du travail ou en maladie professionnelle

Un salarié victime d’un accident du travail ayant entraîné une incapacité permanente dont le taux est égal ou supérieur à 10% touche une rente trimestrielle calculée sur la base de son ancien salaire.

Qu’est-ce que l’incapacité permanente ? Un accident du travail, qu’il intervienne sur le lieu de travail ou le trajet y menant (on parle alors d’accident de trajet), peut parfois entraîner une incapacité permanente. Selon le Code de la Sécurité sociale, celle-ci se caractérise par une perte de capacité de travail ou de l’incapacité de prétendre à une rémunération supérieure à un tiers du salaire normal des travailleurs de la même catégorie ou de la même région. Des séquelles entraînant une baisse durable des capacités physiques ou/et mentales de la personne victime de l’accident du travail constituent cette incapacité, dont le taux, appelé IPP, peut varier.
Le taux d’incapacité permanente Le taux d’incapacité permanente est établi par un médecin-conseil de la Caisse d’Assurances Maladie (CPAM). Un médecin du travail peut également intervenir dès lors que l’incapacité rend impossible l’exercice de la profession de la victime. Une fois le caractère professionnel de l’accident reconnu, un taux d’incapacité permanente prévisionnel est établi avant que ne soit décrété un taux définitif. À ce stade, l’employeur comme le salarié peuvent contester durant deux mois la décision du médecin-conseil. Il est à noter qu’en cas d’aggravation de l’état de la personne en incapacité, le taux pourra être révisé.
Quelle indemnisation avec une incapacité permanente ? En cas d’incapacité permanente suite à un accident du travail, l’indemnisation est versée par la CPAM sous forme de capital ou de rente. Si le taux d’incapacité permanente est inférieur à 10%, l’indemnisation est versée en une fois sous la forme d’un capital compris entre 410,30 € pour 1% et 4 101,86% pour 9%. Au-delà, la personne concernée touche une rente trimestrielle jusqu’à son décès. Une indemnisation supplémentaire peut être accordée si l’employeur a souscrit une assurance invalidité complémentaire pour ses salariés, ce qui est le cas dans le transport et le déménagement avec une assurance Carcept Prevoyance (0,50%) obligatoire.
Comment est calculée la rente ? La rente d’invalidité permanente est calculée sur la base du salaire des douze mois précédant l’arrêt de travail multiplié par le taux d’invalidité. Toutefois, ce salaire ne peut être inférieur à 18 154,62 € et supérieur à 145 237 €. Le calcul se fait ensuite sur des tranches : le salaire est intégralement pris en compte jusqu’à 36 309,25 €, pris en compte pour un tiers de 36 309,25 € à 145 237 €, et plus du tout au-delà. Le pourcentage d’incapacité lui-même est pris en compte pour moitié entre 10 et 50%, puis pour une fois et demie au-delà. Ainsi, une personne avec un taux IPP de 75% aura une base de calcul de 62,5%.

Comment les congés payés acquis mais non pris sont-ils payés ?

Tous les jours de congés acquis mais non pris à la date de la fin du contrat de travail doivent être payés sous forme d’une indemnité compensatrice de congés payés qui est versée avec le dernier salaire.

Mais l’indemnité compensatrice de préavis n’est pas du préavis, et n’a pas pour effet de reporter la date de rupture,

Pour en savoir plus, voir notament http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/56541/caractere-de-l-indemnite-compensatrice-de-preavis-en-cas-de-licenciement-d-un-salarie-victime-d-un-accident-du-travail-salaire-ou-pas-salaire-.html

http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/partenaire/dispense-de-preavis-quelle-indemnite-pour-le-salarie-56432.php

http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F24661.xhtml L’indemnité se cumule avec les autres indemnités de rupture, s’il en remplit les droits ( indemnité de licenciement,indemnité compensatrice de préavis, etc.). http://travail-emploi.gouv.fr/informations-pratiques,89/le-droit-du-travail-en-questions,1716/preavis-conges-payes-et-indemnites,3469.html

Requalification d’un CDD en CDI : quel coût pour l’employeur ?

Il est primordial de bien respecter les formalités obligatoires lorsque vous concluez un CDD. Car à défaut, le salarié peut obtenir la requalification de son contrat en CDI avec à la clé une indemnité spécifique mais pas seulement…

Requalification d’un CDD en CDI : les situations visées

Le recours au contrat à durée déterminée (CDD) est strictement encadré. Si vous ne respectez pas les règles spécifiques à ce contrat, vous risquez de le voir requalifié en CDI.

Ce sera le cas notamment :

  • si le CDD n’a pas fait l’objet d’un écrit signé par le salarié ou si vous ne lui avait pas remis dans les deux jours qui suivent l’embauche ;
  • si certaines mentions obligatoires manquent (par exemple le nom et la qualification de la personne absente en cas de CDD de remplacement) ;
  • si le CDD a été conclu en dehors des cas de recours autorisés (par exemple s’il l’a été pour pourvoir un emploi permanent, pour remplacer un salarié gréviste, ou pour effectuer des travaux dangereux) ;
  • ou encore si la durée maximale du CDD ou le terme prévu au contrat a été dépassé.

Seul le salarié peut demander la requalification de son contrat devant le conseil de prud’hommes qui statue alors dans un délai d’un mois.

Requalification  d’un CDD en CDI : les indemnités à verser

Lorsqu’il y a requalification du CDD en CDI, une indemnité spécifique s’applique. Son montant est fixé par les juges, sachant qu’elle ne peut être inférieure à un mois de salaire (Code du travail, art. L. 1245-2).

Les magistrats considèrent que cette indemnité ne joue pas lorsque le CDD est automatiquement devenu un CDI car les relations de travail se sont poursuivies, sans autre irrégularité.

Si la requalification a lieu alors que le salarié a déjà quitté l’entreprise, vous vous exposez à devoir lui verser :

  • l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement ;

  • l’indemnité compensatrice de préavis ;

  • des dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.

L’indemnité de précarité reste également due au salarié.

Pour le calcul des salaires moyens pour déterminer le montant de l’indemnité de fin de contrat, l’indemnité de précarité n’est pas prise en compte.

Vous courrez également, dans certains cas, des sanctions pénales, à savoir une amende pouvant aller jusqu’à 3.750 euros (en cas de récidive : une amende de 7.500 euros et un emprisonnement de 6 mois).

Cour de cassation, chambre sociale, 19 mars 2014, n° 12-28326 (l’indemnité de requalification ne peut être inférieure à un mois de salaire)

L’employeur peut-il imposer le port d’une tenue de travail?

Souvent utilisé voire imposé en déménagement, le port de tenues de travail, notamment aux couleurs de l’entreprise se plie à quelques règles légales et de jurisprudence qu’il convient de connaître.

La tenue vestimentaire du salarié doit être compatible avec ses fonctions et ses conditions de travail.

Oui, vous pouvez imposer, voire interdire, une tenue vestimentaire à vos salariés. Toutefois, cette mesure doit se justifier par la nature des fonctions qu’ils occupent. De plus, elle doit être proportionnée au but recherché (Code du travail, art. L. 1121-1).

Selon la jurisprudence « tenue vestimentaire », le port d’un uniforme de travail ne peut être imposé qu’à des fins commerciales ou pour des raisons de sécurité.

Ainsi, vous pouvez interdire à un salarié en contact avec la clientèle de venir travailler en survêtement ou en bermuda.

Le salarié qui ne respecte pas la tenue imposée peut faire l’objet d’une sanction ou d’un licenciement.

Si vous décidez de licencier le salarié fautif, attention à la rédaction de la lettre de licenciement. Sachez qu’un employeur a été condamné suite à un licenciement qui reposait sur un motif discriminatoire. Dans cette affaire, le salarié, chef de rang dans un grand restaurant, portait des boucles d’oreilles qu’il refusait d’enlever pendant son service. La lettre de licenciement indiquait : « votre statut au service de la clientèle ne nous permettait pas de tolérer le port de boucles d’oreilles sur l’homme que vous êtes ». Pour rappel, aucun salarié ne peut être licencié en raison de son sexe ou de son apparence physique. Pour plus de précision sur cette affaire, consultez l’article « Licencié parce qu’il porte des boucles d’oreilles ».

Vous pouvez également imposer une tenue vestimentaire pour préserver la santé et la sécurité de vos salariés. Vous devez alors mettre gratuitement à la disposition de chacun d’entre eux des vêtements appropriés.

Délai de prescription en matière salariale

Les actions en paiement ou en répétition du salaire se prescrivent désormais par 3 ans à compter du jour où celui qui l’exerce a connu, ou aurait dû connaître, les faits lui permettant de l’exercer. La prescription en matière de salaire est donc réduite de 5 à 3 ans. Cette prescription vise toutes les sommes ayant la nature de salaire, notamment, rappel de salaire (fixe ou prime), indemnité de congés payés, heures supplémentaires, indemnité de préavis, indemnité de non concurrence. Elle vise les actions en paiement (action du salarié) ou en répétition (action de l’employeur).

Pour en savoir plus: http://www.village-justice.com/articles/Droit-travail-Nouveaux-delais,15073.html

Vous pouvez porter plainte contre les médecins délivrant aux salariés des certificats médicaux tendancieux ou de complaisance

Trop souvent, des médecins établissent des certificats médicaux mentionnant une relation de cause à effet entre les troubles constatés et l’origine que leur patient leur impute.

Trop souvent, des médecins établissent des certificats médicaux à partir des seuls dires de leurs patients qu’ils ne font que reprendre sans rien constater dans les entreprises.

Exemples :« dépression réactionnelle à des problèmes au travail » « syndrome anxio-dépressif réactionnel à un harcèlement moral au travail » Etc. pour en savoir plus: http://rocheblave.com/avocats/certificat-medical/

Incarcération du salarié et licenciement

L’incarcération ne constitue pas en principe une cause réelle et sérieuse de licenciement (sauf si elle est consécutive à une faute professionnelle grave).

L’incarcération peut néanmoins constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement lorsque sa durée est susceptible de perturber le fonctionnement de l’entreprise.

Lorsque l’employeur décide de licencier son salarié, il est tenu de respecter la procédure de licenciement, et doit notamment procéder à un entretien préalable. Il est recommandé d’adresser la lettre de convocation au lieu où le détenu se trouve temporairement ainsi qu’à son domicile. Le salarié incarcéré ne pouvant se déplacer à l’entretien pourra s’y faire représenter (le préciser dans la lettre de convocation).

Pour en savoir plus : prison et contrat de travai VSM