Saison réussie chez Demeco

Dans le secteur du déménagement de particuliers, la saison estivale est une période essentielle de l’activité, avec près de 40% du business réalisé sur juin, juillet, août et septembre. Pour Demeco, leader en France, la saison 2014 est réussie avec plus de 45.000 déménagements de particuliers réalisés en quatre mois. Entre juin et septembre, le réseau du leader national Demeco a pris en charge plus de 45.000 déménagements de particuliers sur toute la France, représentant un volume d’affaires supérieur à 80 millions d’euros. La dynamique a aussi été remarquable sur le marché des mutations professionnelles, en hausse de 24% par rapport à l’année dernière, grâce à de nouveaux contrats d’envergure signés récemment, notamment avec EDF. (Source : communiqué Demeco)

Entente sur les prix en déménagement en Martinique ?

La décision est tombée (en attendant celle de la Réunion?)

http://www.tahiti-infos.com/Trois-societes-de-demenagement-de-Martinique-sanctionnees-par-l-Autorite-de-la-concurrence_a114556.html

http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/faitsdivers/sanction-financiere-pour-trois-societes-de-demenagement-280703.php

Pour lire la décision (qui est susceptible d’appel) :

http://www.autoritedelaconcurrence.fr/pdf/avis/14d16.pdf et le communiqué de presse du Conseil de la Concurrence et pour voir les 14 décisions depuis 20 ans : http://www.autoritedelaconcurrence.fr/activites/avis/result.php

Bail commercial : Impôts et charges que le propriétaire ne peut plus répercuter sur le locataire

Pris dans le cadre de la réforme des baux commerciaux intervenue l’été dernier et déjà abordé ici http://viguiesm.fr/reforme-des-baux-commerciaux-de-la-loi-pinel-sur-le-commerce/, un décret précise le mode de répartition des charges que le bailleur devra désormais respecter, ainsi que les dépenses et impôts qui ne pourront plus être répercutés sur le locataire.

Désormais, un bail commercial doit, d’une part, comporter un inventaire précis et limitatif des catégories de charges, impôts, taxes et redevances qui lui sont liées, d’autre part, préciser leur répartition entre le bailleur et le locataire.

Mais un certain nombre de dépenses, impôts, taxes et redevances ne peuvent, en raison de leur nature, être imputés au locataire. Ceux-ci viennent d’être précisés comme suit par décret : Réforme des baux commerciaux décret VSM

Loi Hamon et délais de paiement

Sujet déjà abordé plusieurs fois ici http://viguiesm.fr/loi-hamon-iii-sur-la-protection-des-consommateurs-attention-a-la-vente-a-distance/ ou encore là http://viguiesm.fr/contrats-de-transport-hors-demenagement-et-prise-de-reserves/ ou là http://viguiesm.fr/vente-a-distance-formulaire-de-retractation/ la loi Hamon du 17 mars 2014 a supprimé le caractère pénal de certaines pratiques illicites comme le non respect des délais légaux de paiement. Ces pratiques sont désormais sanctionnées par une amende administrative. Le décret d’application du 30 septembre 2014 vient apporter des précisions sur ces mesures Loi Hamon et délai de paiement VSM

Recrutement : ai-je droit d’appeler le précédent employeur d’un candidat ?

Seules les questions nécessaires pour évaluer la capacité du candidat pour occuper le poste sont possibles

Lorsque que vous recevez un candidat pour un emploi, vous n’êtes pas libre de poser toutes les questions.

En effet, les informations demandées doivent être en relation directe et nécessaire avec l’emploi proposé ou permettre l’évaluation de ses aptitudes professionnelles. La finalité de vos questions est de pouvoir apprécier sa capacité à occuper l’emploi que vous proposez (Code du travail, art. L. 1221-6).

Ainsi, les questions relatives à son entourage familial (nom, prénom, nationalité, profession et employeur de son conjoint, de ses parents, de ses enfants, etc.) sont interdites.

Les demandes relatives à son état de santé, son poids, sa taille sont également sans rapport avec sa capacité à occuper l’emploi proposé, donc prohibées. Pour rappel, écarter un candidat en raison de son état de santé ou de son handicap est une discrimination à l’embauche qui est lourdement sanctionnée (Code du travail, art. L. 1132-1).

La collecte d’informations personnelles en dehors de l’entretien d’embauche

Vous devez porter à la connaissance du candidat, les dispositifs que vous allez mettre en place pour collecter des informations personnelles le concernant (Code du travail, art. L. 1221-9).

Une collecte de données effectuée par des moyens frauduleux, déloyaux ou illicites est interdite. Le fait que vous portiez à la connaissance de l’employeur du candidat que son salarié postule à un emploi est une manœuvre déloyale si vous n’avez pas obtenu l’accord exprès dudit candidat.

Oui, vous pouvez contacter l’employeur d’un candidat qui postule à un emploi dans votre entreprise à condition que ce dernier ait donné son accord exprès. Pour des raisons de preuve, nous vous conseillons d’obtenir une autorisation écrite du candidat.

Délibération n° 02-017 du 21 mars 2002 portant adoption d’une recommandation relative à la collecte et au traitement d’informations nominatives lors d’opérations de recrutement recrutement VSM

Le pouvoir de contrôle du salarié par son employeur

Un contrat doit être exécuté de bonne foi. Le principe de loyauté dans l’exécution du contrat s’applique aussi bien à l’employeur qu’au salarié.

  • Chacun a droit au respect de la vie privée

  • L’écoute ou l’enregistrement des paroles prononcées par une personne, sans le consentement de celle-ci, ou l’ouverture ou suppression de courriers privés, constituent une atteinte à l’intimité de la vie privée punissable d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.

  • La Cour de cassation a consacré la notion de « vie personnelle » du salarié, notion plus large que celle de la vie privée, par opposition à la vie professionnelle et a posé, notamment, les principes suivants :

  • Les agissements du salarié dans sa vie personnelle n’étaient pas constitutifs d’une cause de licenciement,

  • tout salarié a droit même sur le temps et lieu de travail, au respect de l’intimité de sa vie privée

  • Tout outil informatique de collecte des données des salariés (ex : badgeuse, vidéosurveillance, logiciel de contrôle des messageries et connexions internet) doit faire l’objet de formalités préalables auprès de la CNIL (Commission Nationale Informatique et libertés).

  • Principe de proportionnalité : les restrictions apportées par l’employeur aux droits des personnes et aux libertés individuelles non justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché sont illicites. (art. L. 1121-1 C. trav) pour en savoir plus: controle du salarié VSM

Edito 112: Petit tour d’horizon politique

A l’heure où le « politique » est quelque peu critiqué, voire décrié ou contesté, petit rappel sur un Président (le seul?) qui a visité une entreprise de transport le 6 septembre 2011 http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/devant-les-routiers-sarkozy-vante-la-situation-de-la-france-face-a-la-crise_1027466.html

Cet événement a d’ailleurs lui même généré des soubresauts et des répliques secondaires dans les médias professionnels. La presse et la politique ne font pas toujours bon ménage ! Et par ailleurs, çà a l’air de quoi un déménageur?

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2112661/2014/11/05/Hollande-est-ridicule-Marine-Le-Pen-a-des-airs-de-demenageur.dhtml

Aujourd’hui, on sent bien un climat de tension malsain où l’air parisien n’est pas bon à respirer, et la France au bord du gouffre, voire de l’insurrection. En cette période de congrès et de réunions la semaine prochaine, toute le monde, politiques, élus, sera attendu au tournant.

Les syndicats de salariés ne sont pas contents des NAO CDP Intersyndicale NAO dans le Transport Routier de Marchandises du 13 novembre 2014 (l’OTRE étant pourtant la seule à avoir fait des propositions raisonnables et acceptables).

Et les employeurs préparent une mobilisation première semaine de décembre, Medef et CGPME réunis, ce qui est extrêmement rare. http://communication.medef.fr/HM?a=ENX7CqkoJbSq8SA9MKJGDabnGHxKLYqMdvcStGb5lw8W0bBhOG5mpqVsje_HhdD4hFKHeureusement que les employeurs du transport routier ne sont pas entrés dans la danse sur l’écotaxe! Mais sur l’Ecotaxe, restons vigilants, et les employeur du transport routier sont aussi des employeurs comme les autres! Il n’y a pas que l’écotaxe. http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/le-patronat-annonce-une-semaine-de-mobilisation-en-decembre-978090#xtor=EPR-226 l’amendement qui fâche http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/afp-00614938-terra-nova-propose-de-taxer-les-maisons-meres-des-societes-autoroutieres-1063552.php Vigilance donc et bonne semaine.

Entretien des vêtements, qui paie ?

Si la tenue de travail est fournie, c’est à l’employeur de définir les modalités de la prise en charge des coûts d’entretien des vêtements (cass. soc. 12 décembre 2012, n° 11-26585, BC V n° 331), mais un simple baril de lessive peut suffire.

Dans cette affaire, deux salariés avaient saisi les juges pour obtenir le remboursement de frais liés au nettoyage de leurs vêtements de travail. Ils faisaient valoir que la fourniture par l’employeur d’un baril de lessive était insuffisante, puisqu’en plus de la lessive, restaient à leur charge d’autres frais liés au fonctionnement du lave-linge, du sèche-linge, à l’électricité, à l’eau, au repassage, au temps passé et au pressing pour les vêtements portés l’hiver.

Les juges du fond, approuvés par la Cour de cassation, ont rejeté leur demande. Les juges, qui s’étaient référés à des données issues d’un magazine spécialisé prenant en compte l’ensemble des paramètres, avaient estimé qu’en fournissant au salarié un baril de lessive de 3 kilogrammes par trimestre, l’employeur prenait en charge à sa juste mesure l’entretien de la tenue vestimentaire dont il imposait le port. Par conséquent, la demande des salariés n’était pas fondée. Cass. soc. 15 octobre 2014, n° 13-17134 D

Le seul port d’une tenue de travail pendant la pause n’en fait pas du temps de travail effectif

Un salarié demandait en justice diverses sommes à titre d’heures supplémentaires, de repos compensateurs et d’indemnité pour travail dissimulé.

La cour d’appel avait fait droit à sa demande au titre des heures supplémentaires, estimant que les salariés de l’atelier prenaient leurs pauses-repas en fonction des exigences du travail et restaient en tenue de travail. Les juges en concluaient qu’en réalité, ils restaient, dans le créneau horaire de 12 h à 13 h 30, à la disposition de l’employeur et que ces heures de présence s’analysaient donc comme des heures de travail effectif à inclure dans le décompte des heures supplémentaires ! Et qui dire alors et qu’aurait pu-t-on dire d’un chauffeur ou d’un déménageur aux couleurs de l’entreprise ?

Heureusement, argument rejeté par la cour de cassation. Le temps consacré aux pauses est considéré comme du temps de travail effectif lorsque le salarié est à la disposition de son employeur et doit se conformer à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles (c. trav. art. L. 3121-1 et L. 3121-2). Dans cette affaire, le seul fait que le salarié devait porter sa tenue de travail durant la pause ne permettait pas de considérer que ce temps constituait un temps de travail effectif.

CNIL: Absence de déclaration ou déclaration tardive, même effets !

La loi Informatique et liberté du 6 janvier 1978 impose à l’employeur de déclarer à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) tout dispositif de contrôle ou de surveillance des salariés comportant l’enregistrement de données personnelles. L’actualité nous impose de revenir sur ce texte.CNIL VSM