A combien d’heures d’amplitude a-t-on droit quand on prend son service la nuit?

200 réponses en une heure sur le site des routiers, dont les plus farfelues, un petit rappel s’impose.

L’amplitude n’est pas sanctionnable en tant que telle mais ne se définit que par rapport à un repos journalier, 11h en « normal », soit 24-11 = 13 h d’amplitude « normale », et comme repos réduit à 9h 3 fois par semaine, amplitude possible de 24-9 = 15 h 3 fois par semaine en « solo », Amplitude sur 30 h si on est en double (ou de l’Est ou hors code du travail national), donc amplitude théorique possible max de 30-11 = 19 h, mais après, on « coince » sur les temps de service, surtout de nuit, avec un litige persistant sur les 10 h de temps de travail de nuit (différent de temps de service) et sur la notion d’occasionnel (heures de nuit et de jour)

Mise en sécurité des ascenceurs

Déjà abordé ici http://viguiesm.fr/le-meilleur-exemple-de-lobbying-ou-le-principe-de-precaution/

ce dossier reste l’un des meilleurs exemple de lobbying http://viguiesm.fr/lobbyistes-comment-influencer-les-puissants/ ou comment appliquer le principe de précaution à l’extrême sur un mode de transport qui reste l’un des plus sur du monde.

http://www.capital.fr/immobilier/actualites/les-travaux-de-mise-aux-normes-des-ascenseurs-bientot-reportes-811104#xtor=EPR-226

http://www.maisonapart.com/edito/immobilier-gestion-du-bien/proprietaire-locataire/mise-en-securite-des-ascenseurs—des-decisions-a–7967.php

http://www.maisonapart.com/edito/immobilier-gestion-du-bien/vie-en-copropriete/securite-des-ascenseurs—le-report-des-travaux-en-7759.php

Qu’est ce que l’essaimage ?

Quand les abeilles quittent la ruche pour former une colonie, on dit qu’elles « essaiment ». Transposé au monde de l’entreprise, ce terme désigne le processus d’accompagnement qui permet à un collaborateur de créer ou reprendre une entreprise avec l’aide de son employeur. L’avantage : démarrer son projet tout en restant salarié, avec dans certains cas la possibilité d’être réintégré en cas d’échec ou d’abandon. L’appui est assuré directement par la cellule d’essaimage de l’entreprise ou confié à des organismes extérieurs. Ce dispositif est ouvert à tous les salariés, du privé ou du public, à condition de justifier de 2 à 3 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Il peut avoir lieu « à chaud », ou « à froid ».

Mais pas toujours facile, il faut que les 2 soient d’accord, et au même moment. http://www.creersaboite.fr/actualites/entreprendre-avec-laide-de-son-patron-avec-lessaimage-cest-possible/?utm_source=nl&utm_medium=email&utm_campaign=17_04_13

Manutention manuelle de charges (lourdes)

Les articles R4541-1 à 10 du code du travail disposent:

Les dispositions du présent chapitre s’appliquent à toutes les manutentions dites manuelles comportant des risques, notamment dorso-lombaires, pour les travailleurs en raison des caractéristiques de la charge ou des conditions ergonomiques défavorables.

● On entend par manutention manuelle toute opération de transport ou de soutien d’une charge, dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement, qui exige l’effort physique d’un ou plusieurs travailleurs.

● L’employeur doit prendre les mesures d’organisation appropriées ou utiliser les moyens adéquats, et notamment les équipements mécaniques, afin d’éviter le recours à la manutention manuelle de charges par les travailleurs. Toutefois, lorsque la nécessité d’une manutention manuelle ne peut être évitée (par ex. configuration du terrain), l’employeur doit prendre les mesures d’organisation appropriées ou mettre à la disposition des travailleurs les moyens adaptés, si nécessaire en combinant leurs effets, de manière à limiter l’effort physique et réduire le risque encouru lors de cette opération.

À cet effet, il doit :

1. évaluer, si possible préalablement, les risques que font encourir les opérations de manutention (sécurité et santé) ;

2. organiser les postes de travail de façon à éviter ou à réduire les risques notamment dorso-lombaires : mise à disposition d’aides mécaniques, accessoires de préhension, etc. Il doit tenir compte des critères d’évaluation relatifs notamment aux caractéristiques de la charge, à l’effort physique requis, au milieu de travail et aux exigences de l’activité, aux facteurs individuels de risque. Le médecin du travail conseille l’employeur lors de l’évaluation des risques et de l’organisation des postes de travail.

● L’employeur doit veiller à l’information des salariés sur le poids de la charge, son centre de gravité, etc. Les travailleurs concernés doivent également recevoir une information sur les risques encourus lorsque ces activités ne sont pas exécutées d’une manière techniquement correcte ainsi qu’une formation adéquate à la sécurité, de caractère pratique sur les gestes et postures à adopter.

● Lorsque le recours à la manutention manuelle est inévitable, un travailleur ne peut être admis à porter d’une façon habituelle des charges supérieures à 55 kg que s’il y a été reconnu apte par le médecin du travail, sans que ces charges puissent être supérieures à 105 kg.

Toutefois, les femmes ne sont pas autorisées à porter des charges supérieures à 25 kg ou à transporter des charges à l’aide d’une brouette supérieures à 40 kilogrammes, brouette comprise.

L’expéditeur de tout colis ou objet pesant 1 000 kilogrammes ou plus de poids brut destiné à être transporté par mer ou voie navigable intérieure porte, sur le colis, l’indication de son poids marquée à l’extérieur de façon claire et durable. Dans les cas exceptionnels où il est difficile de déterminer le poids exact, le poids marqué peut être un poids maximum établi d’après le volume et la nature du colis. A défaut de l’expéditeur, cette obligation incombe au mandataire chargé par lui de l’expédition du colis.

Le nouveau contrat type de la commission de transport est publié au JO du 7 avril

De nombreuses entreprises de transport et de déménagement agissent parfois en tant que commissionnaires de transport, sans toujours se border juridiquement par un contrat écrit en bonne et due forme. Or à défaut de contrat, le contrat type joe_20130407_0020 publié au Journal Officiel (et qui n’a qu’un caractère supplétif) peut utilement servir (et servira) de référence si les parties n’ont prévu aucune clause contraire.

Marchés publics : un décret contre les retards de paiement

Le décret relatif à la lutte contre les retards de paiement dans la commande publique est paru. Il fixe, par catégories de pouvoirs adjudicateurs, le délai de paiement des sommes dues, le taux des intérêts moratoires et le montant de l’indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement dus en cas de retard de paiement.

Que ce soit dans le cadre de marchés publics, de délégations de service public, de contrats de partenariat ou de concessions de travaux, l’acheteur public est désormais tenu, pour payer ses fournisseurs, de ne pas dépasser les délais suivants (sous peine de devenir redevables d’intérêts moratoires) :

  • 30 jours pour l’État, les établissements publics administratifs (EPA) nationaux, les collectivités territoriales et les établissements publics locaux,
  • 50 jours pour les établissements publics de santé et les établissements du service de santé des armées.
  • 60 jours pour les entreprises publiques, à l’exception de celles qui sont des établissements publics locaux.

Ces délais de paiement courent à compter de la date de réception de la demande de paiement par le pouvoir adjudicateur ou, si le contrat le prévoit, par le maître d’œuvre ou toute autre personne habilitée à cet effet.

Toutefois :

Le délai de paiement court à compter de la date d’exécution des prestations, lorsque la date de réception de la demande de paiement est incertaine ou antérieure à cette date ;

Pour le paiement du solde des marchés de travaux soumis au code des marchés publics, le délai de paiement court à compter de la date de réception par le maître de l’ouvrage du décompte général et définitif ;

Lorsqu’est prévue une procédure de constatation de la conformité des prestations aux stipulations contractuelles, le contrat peut prévoir que le délai de paiement court à compter de la date à laquelle cette conformité est constatée, si cette date est postérieure à la date de réception de la demande de paiement. La durée de la procédure d’acceptation ou de vérification ne peut excéder 30 jours. Toutefois, une durée plus longue peut être prévue par le contrat, à condition que cela ne constitue pas un abus manifeste à l’égard du créancier, notamment au regard de l’usage ou des bonnes pratiques. A défaut de décision expresse dans ce délai, les prestations sont réputées conformes.

Intérêts moratoires et indemnité forfaitaire de recouvrement

Lorsque les sommes dues en principal ne sont pas mises en paiement à l’échéance prévue au contrat ou à l’expiration du délai de paiement, le créancier a droit, sans qu’il ait à les réclamer, au versement d’intérêts moratoires et à une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement.

Ceux-ci doivent lui être payés dans un délai de 45 jours suivant la mise en paiement du principal et sont déterminés comme suit :

Intérêts moratoires

Le taux des intérêts moratoires est égal au taux d’intérêt appliqué par la Banque Centrale Européenne à ses opérations principales de refinancement les plus récentes (taux REFI) , en vigueur au premier jour du semestre de l’année civile au cours duquel les intérêts moratoires ont commencé à courir, majoré de 8 points de pourcentage.

Nota : le taux REFI au 1er janvier 2013 s’élevant à 0,75 %, le taux des intérêts moratoires désormais applicables aux marchés publics est donc égal à 0,75 + 8 = 8,75 %.

Ces intérêts moratoires courent à compter du jour suivant l’échéance prévue au contrat ou à l’expiration du délai de paiement jusqu’à la date de mise en paiement du principal incluse.

Les intérêts moratoires appliqués aux acomptes ou au solde sont calculés sur le montant total de l’acompte ou du solde toutes taxes comprises, diminué de la retenue de garantie, et après application des clauses d’actualisation, de révision et de pénalisation.

Indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement

Comme dans le privé, le retard de paiement d’un marché public donne désormais lieu, de plein droit et sans autre formalité, au versement d’une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement, et le montant de celle-ci est fixée à 40 euros.

Toutefois, si les frais de recouvrement exposés sont supérieurs au montant de cette indemnité forfaitaire, le créancier peut demander une indemnisation complémentaire, sur justification.

Cette indemnité forfaitaire et cette indemnisation complémentaire sont versées au créancier par le pouvoir adjudicateur.

Entrée en vigueur

Ces nouvelles dispositions s’appliquent aux contrats conclus à compter du 16 mars 2013, et pour les créances dont le délai de paiement aura commencé à courir à compter du 1er mai 2013.

Source : Décret n° 2013-269 du 29 mars 2013 relatif à la lutte contre les retards de paiement dans les contrats de la commande publique, J.O. du 30 mars et voir également : http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F23386.xhtml

Revalorisation de la prime déménagement de la CAF au 1er avril

Exceptionnellement cette année, c’est au 1er avril (et non pas au 1er janvier) qu’est revalorisée la prime de déménagement versée par la CAF aux allocataires à partir du 3ème enfant et sous conditions de ressources.

Le montant de la prime valables au 1er avril 2013 est égal au montant des frais réels de déménagement dans la limite :

  • De 969,10 € (contre 957,60 €) pour un déménagement après la naissance d’un 3ème enfant,
  • de 1 049,86 € (contre 1037,40 €) pour un déménagement après la naissance d’un 4ème enfant.

Ce plafond est majoré de 80,76 € par enfant supplémentaire.

Plus d’infos sur http://vosdroits.service-public.fr/F2008.xhtml#N100EF

Après la manifestation du 4 février d’Alain Spinelli, celle de la CGT du 4 avril….

qui compte aussi manifester devant le ministère des Transports, 2013 03 14 TRACT FD action 4 avril les renseignements généraux viennent de nous le confirmer avec finalement des objectifs assez proches contre le tout libéral…. et eux aussi, ils veulent être 1000, le chiffre fatidique…

Et après la manifestation du 9 avril http://www.humanite.fr/fil-rouge/ani-manifestation-le-mardi-9-avril-2013-communique-syndicats-ile-de-france celle du 30 pour sauver les entreprises… http://www.sauvonsnosentreprises.fr/actualite-157-manifestation-nationale-le-30-avril-2013.html avec la « fête du racket », ruban sur les véhicules et opérations escargot, tractage aux ronds points et lieu de grande circulation, mais cela n’a rien à voir avec l’Ecotaxe. Juste rale-le bol.

Printemps chaud en attendant la hausse réelle des températures, et nous serons là en première ligne pour en rendre compte.2013 03 14 Lettre accompagnement tract journée action 4 avril

Le gestionnaire de transport

Régulièrement interrogé sur l’évolution de la capacité transport depuis la transposition du « paquet routier » le 4 décembre 2011, et notamment sur la nouveauté du « gestionnaire de transport », la source sur le site du ministère est http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Gestionnaire-de-transport-.html

Sur la capacité transport, nul besoin pour la holding non transporteur et non commissionnaire. mais celle-ci est parfois préférable pour une holding qui « chapotte » les filiales, et l’attestataire doit pouvoir prouver qu’il assure la direction « permanente et effective » de sociétés dont il n’est pas salarié.

Dans les PME, le « gestionnaire de transport attestataire peut désormais être non salarié, http://www.developpement-durable.gouv.fr/GESTIONNAIRE-EXTERIEUR-PRESTATAIRE.html

ou extérieur, auto entrepreneur ou autre, et la transposition du « paquet routier » de décembre 2011 a en principe répondu à la question en limitant à 2 sociétés et 20 camions, mais avec des dérogations pour les groupes, et notamment fiche 7 p 82 à 94 et tout particulièrement p 89 – 90 dans la circulaire ministérielle du 4 mai 2010 remplaçant celle de 1995 ci après http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2012/05/cir_35260.pdf

Cette circulaire ministérielle intéressante répond à toutes les situations de groupes et attestataires multiples a déjà été mentionnée dans mon blog dès juin 2012 http://viguiesm.fr/comment-sy-retrouver-dans-le-maquis-des-textes-reglementaires-transport-et-etre-sur-davoir-le-bon-dernier-texte/

voir notamment l’article 4 du décret du JO Du 30 décembre 2012 mais la Page 5 du formulaire est quand même plus précise et engageante que ce qui existait par le passé https://www.formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/cerfa_14557.do

Le Gérant de Viguié Social Mobilité, lui même attestataire de transport, commissionnaire et voyageur peut vous aider le cas échéant à régler vos problèmes d’attestataires.