Marchés publics : un décret contre les retards de paiement

Le décret relatif à la lutte contre les retards de paiement dans la commande publique est paru. Il fixe, par catégories de pouvoirs adjudicateurs, le délai de paiement des sommes dues, le taux des intérêts moratoires et le montant de l’indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement dus en cas de retard de paiement.

Que ce soit dans le cadre de marchés publics, de délégations de service public, de contrats de partenariat ou de concessions de travaux, l’acheteur public est désormais tenu, pour payer ses fournisseurs, de ne pas dépasser les délais suivants (sous peine de devenir redevables d’intérêts moratoires) :

  • 30 jours pour l’État, les établissements publics administratifs (EPA) nationaux, les collectivités territoriales et les établissements publics locaux,
  • 50 jours pour les établissements publics de santé et les établissements du service de santé des armées.
  • 60 jours pour les entreprises publiques, à l’exception de celles qui sont des établissements publics locaux.

Ces délais de paiement courent à compter de la date de réception de la demande de paiement par le pouvoir adjudicateur ou, si le contrat le prévoit, par le maître d’œuvre ou toute autre personne habilitée à cet effet.

Toutefois :

Le délai de paiement court à compter de la date d’exécution des prestations, lorsque la date de réception de la demande de paiement est incertaine ou antérieure à cette date ;

Pour le paiement du solde des marchés de travaux soumis au code des marchés publics, le délai de paiement court à compter de la date de réception par le maître de l’ouvrage du décompte général et définitif ;

Lorsqu’est prévue une procédure de constatation de la conformité des prestations aux stipulations contractuelles, le contrat peut prévoir que le délai de paiement court à compter de la date à laquelle cette conformité est constatée, si cette date est postérieure à la date de réception de la demande de paiement. La durée de la procédure d’acceptation ou de vérification ne peut excéder 30 jours. Toutefois, une durée plus longue peut être prévue par le contrat, à condition que cela ne constitue pas un abus manifeste à l’égard du créancier, notamment au regard de l’usage ou des bonnes pratiques. A défaut de décision expresse dans ce délai, les prestations sont réputées conformes.

Intérêts moratoires et indemnité forfaitaire de recouvrement

Lorsque les sommes dues en principal ne sont pas mises en paiement à l’échéance prévue au contrat ou à l’expiration du délai de paiement, le créancier a droit, sans qu’il ait à les réclamer, au versement d’intérêts moratoires et à une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement.

Ceux-ci doivent lui être payés dans un délai de 45 jours suivant la mise en paiement du principal et sont déterminés comme suit :

Intérêts moratoires

Le taux des intérêts moratoires est égal au taux d’intérêt appliqué par la Banque Centrale Européenne à ses opérations principales de refinancement les plus récentes (taux REFI) , en vigueur au premier jour du semestre de l’année civile au cours duquel les intérêts moratoires ont commencé à courir, majoré de 8 points de pourcentage.

Nota : le taux REFI au 1er janvier 2013 s’élevant à 0,75 %, le taux des intérêts moratoires désormais applicables aux marchés publics est donc égal à 0,75 + 8 = 8,75 %.

Ces intérêts moratoires courent à compter du jour suivant l’échéance prévue au contrat ou à l’expiration du délai de paiement jusqu’à la date de mise en paiement du principal incluse.

Les intérêts moratoires appliqués aux acomptes ou au solde sont calculés sur le montant total de l’acompte ou du solde toutes taxes comprises, diminué de la retenue de garantie, et après application des clauses d’actualisation, de révision et de pénalisation.

Indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement

Comme dans le privé, le retard de paiement d’un marché public donne désormais lieu, de plein droit et sans autre formalité, au versement d’une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement, et le montant de celle-ci est fixée à 40 euros.

Toutefois, si les frais de recouvrement exposés sont supérieurs au montant de cette indemnité forfaitaire, le créancier peut demander une indemnisation complémentaire, sur justification.

Cette indemnité forfaitaire et cette indemnisation complémentaire sont versées au créancier par le pouvoir adjudicateur.

Entrée en vigueur

Ces nouvelles dispositions s’appliquent aux contrats conclus à compter du 16 mars 2013, et pour les créances dont le délai de paiement aura commencé à courir à compter du 1er mai 2013.

Source : Décret n° 2013-269 du 29 mars 2013 relatif à la lutte contre les retards de paiement dans les contrats de la commande publique, J.O. du 30 mars et voir également : http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F23386.xhtml

Comment faire face à une mauvaise notation à la Banque de France?

La notation Banque de France ou auprès des organismes de crédit de votre entreprise est mauvaise, vous fermant l’accès aux prêts où vous les rendant prohibitifs ? Quelques conseils glanés sur le net

http://www.editions-tissot.fr/actualite/droit-du-travail-article.aspx?secteur=PME&id_art=4472&titre=Eviter+et+faire+face+%c3%a0+une+mauvaise+notation+de+votre+entreprise+par+l%e2%80%99assurance-cr%c3%a9dit&utm_campaign=Articles-E-News&utm_medium=e-news-actu&utm_source=cfp&utm_content=titre-article&utm_term=titre-article

La CGT 1er syndicat de France, la CFTC sauve sa place de justesse

Par contre, des élements objectifs semblent m’indiquer que dans le déménagement, la CGT 2013 03 29 communiqué de presse – La CGT transports 1ère organisation s_a tendance à renforcer son implantation. On pourra lire : http://lexpansion.lexpress.fr/economie/representativite-syndicale-la-cfdt-renforcee-une-bonne-nouvelle-pour-le-gouvernement_378149.html

ou encore http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/la-cftc-sauve-sa-place-dans-les-syndicats-representatifs-823653#xtor=EPR-226

Et à quand un test de représentativité patronale sur des critères analogues ? Très bientôt…

Annulation de l’Ecotaxe ? désolé Poisson d’Avril

Désolé, c’était un poisson, j’ai hésité avec « le déménagement obtient la TVA à 7% », mais je vous le garde pour l’an prochain ; Ceci dit, il arrive que certains poissons ne soient que des anticipations sur la réalité, tel était le cas du poisson dans les années 70 de l’interdiction de fumer dans les lieux publics quie st devenu réalité 30 ans plus tard http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/04/01/2013714_des-poissons-d-avril-qui-deviennent-realite.html et http://www.dailymotion.com/video/xcsexb_fumer_fun?start=7

Projet de loi de sécurisation des parcours professionnels et taxation des CDD d’usage (journaliers) à l’Assemblée

Comme annoncé ici à plusieurs reprises, et notamment encore http://viguiesm.fr/labus-de-cdd-coute-cher/ , le projet de loi de sécurisation des parcours professionnels est en débat à l’Assemblée Nationale depuis le 2 avril. http://www.huffingtonpost.fr/2013/04/02/accord-national-interprofessionnel-emploi-debat-assemble-amendements_n_2996457.html?1364884886

Ce document prévoit bien (entre autres) en déclinaison de l’ANI du mois de janvier de taxer à 4,5% les contrats courts de moins de 3 mois et CDD d’usage, mais que font les professions concernées (restaurateurs, spectacles, déménageurs) ??? Leur silence me semble assourdissant.

Document de 590 pages à consulter : N° 847 tome I – Rapport sur le projet de loi , après engagement de la procédure accélérée, relatif à la sécurisation de l’emploi (n°774) Visualiser le document sur le site de l’Assemblée nationale

http://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r0847-tI.asp

ou en pdf (ce qui permet d’identifier les 6 pages et les articles traitant du déménagement) http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rapports/r0847-tI.pdf

mais les contreparties pour mobilité en termes de défiscalisation des frais de déménagement ainsi que les amendements P 460 et 570 semblent bien insuffisants.

Ci-après un extrait en l’état actuel des p 217 et 221 du rapport sur le projet de loi: B. LE PRINCIPE D’UNE MODULATION DES TAUX DE COTISATION D’ASSURANCE CHÔMAGE

L’accord du 11 janvier pose le principe d’une majoration de la cotisation patronale d’assurance chômage pour les CDD inférieurs à trois mois ; cette majoration est fonction du motif de recours à ce type de contrat. Il prévoit également une exonération temporaire de cotisations patronales d’assurance chômage pour l’embauche en CDI d’un jeune de moins de 26 ans.

La convention d’assurance chômage du 6 mai 2011, qui s’applique jusqu’au 31 décembre 2013, fixe un taux de cotisation uniforme pour l’ensemble des salariés relevant du régime général de l’assurance chômage, décomposé en une part employeur et une part salarié. La convention actuellement applicable fixe à 4 % le taux de la cotisation patronale à l’assurance chômage, dans la limite de 4 fois le plafond annuel de la sécurité sociale, soit 36 372 euros en 2012 (taux qui prévaut depuis 2004, avec une exception pour la convention de 2006, modifiée par avenant en 2007, et qui avait porté ce taux à 4,04 % jusqu’en 2009).

L’encadrement législatif du régime d’assurance chômage figure aux articles L. 5422-1 à L. 5422-24 du code du travail, les contributions au financement du régime figurant aux articles L. 5422-9 à L. 5422-12.

Le taux des cotisations patronales n’a en réalité jamais été modulé en fonction de la nature du contrat. Toutefois, un régime de contribution spécifique a déjà été aménagé par voie législative, en l’occurrence, concernant les intermittents du spectacle (article L. 5422-6) : on rappellera à cet égard que le taux de cotisation d’assurance chômage est, pour ces professions, fixé à 10,80 %, dont 7 % à la charge de l’employeur et 3,80 % à la charge du salarié.

De la même manière que ce régime spécifique est aménagé par la loi, la mise en place d’une modulation des cotisations sur la base d’autres critères que la profession nécessite donc une disposition législative.

1. Une modulation qui doit être négociée dans le cadre de la future convention d’assurance chômage

L’article 4 de l’accord du 11 janvier fixe le cadre qui sera applicable aux cotisations patronales d’assurance chômage pour les contrats courts.

a) Une majoration de la cotisation patronale pour les contrats courts

L’accord prévoit qu’à compter du 1er juillet 2013, un avenant à la convention d’assurance chômage fixera le taux de la cotisation employeur au régime pour les CDD (hors contrats d’apprentissage et contrats d’intérim) :

à 7 % pour les CDD inférieurs à un mois ;

à 5,5 % pour les CDD entre un et trois mois ;

à 4,5 % pour les CDD inférieurs à trois mois dans certains secteurs d’activité dans lesquels il est d’usage de ne pas recourir au CDI en raison de la nature de l’activité exercée et du caractère par nature temporaire des emplois (ex : spectacle, déménagement, hôtellerie, restauration, enseignement, secteur de l’insertion par l’activité économique, etc., définis à l’article D. 1242-1), autrement dit pour les CDD d’usage.

Marché (suite) La province, nouvel eldorado pour les jeunes cadres

C’est ce que laisse entendre une étude réalisée par Cadremploi.fr, on ne peut pas totalement leur donner tort. 86% d’entre eux envisageraient en effet de quitter la région parisienne, et ce, pour plus d’un tiers (38%), dans l’année. « Cette tendance n’est pas nouvelle, mais elle s’accélère. En 2009, changer était synonyme de risques. Aujourd’hui, les envies sont plus fortes. Cela permet de combattre la morosité ambiante, mais il n’y a pas de rupture totale : ils quittent Paris pour une autre ville, pas pour la campagne. »
Pas question en effet pour ces citadins d’habiter dans une petite ville. 41% souhaitent vivre dans une métropole de plus de 100 000 habitants, 42% dans une ville de moins de 50 000 habitants. Et parmi les régions qui semble le plus répondre à ces critères, le Sud-Ouest arrive en tête (27%) devant le Sud-Est (23%) et l’Ouest (20%). Ils pensent y trouver un meilleur pouvoir d’achat, de meilleures opportunités professionnelles et un meilleur environnement familial.

70% des cadres seraient même prêts à changer de métier ou de secteur pour pouvoir quitter la région parisienne. Ce qui les attire ? Un meilleur équilibre vie pro-vie perso (27%), une ville de de province ou une région (18%) et le prix de l’immobilier, plus intéressant (18%). C’est seulement ensuite que viennent les motivations telles qu’un changement de carrière, un rapprochement familial ou même un meilleur salaire. entendu également au JT de 13 H de France 2 ce mercredi, mais peut-on vraiment leur donner tort? http://www.atlantico.fr/pepites/jeunes-cadres-parisiens-revent-depart-pour-sud-686726.html

Et ce n’est pas un poisson http://www.sudouest.fr/2013/04/01/les-parisiens-trentenaires-emballes-par-le-sud-ouest-1011325-757.php

Marché en Ile de France: baisse des volumes

En Ile-de-France, les volumes de ventes de logements anciens, tous confondus, reculent toujours et l’ajustement modéré sur les prix se confirme, indique la dernière note des Notaires-Paris IDF, publiée le 28 mars 2013.  Ainsi, de novembre 2012 à janvier 2013, près de 28.000 logements anciens ont été vendus dans la région francilienne, soit une baisse d’environ 20% en comparaison avec les années à forte activité. Si l’on compare à la même période un an avant, le volume des ventes enregistre une chute plus spectaculaire, à -31%. Mais il faut se rappeler que janvier 2012 avait été exceptionnel, à quelques semaines du changement de régime d’imposition sur les plus-values immobilières. La conjoncture des Notaires précise ainsi que de novembre 2011 à novembre 2012, les ventes ont baissé de 17%, puis de -26% de décembre 2011 à décembre 2012, et de -42% entre janvier 2012 et janvier 2013.

Toujours concernant les ventes, leur afflux en janvier 2012 avait avantagé le marché parisien et celui des appartements. Logiquement, ils subissent donc le contrecoup et enregistrent les baisses les plus élevées sur la période novembre 2012-janvier 2013 : -44% dans Paris, -34% pour les appartements franciliens. Le secteur des maisons résistent mieux, avec -22% en Ile-de-France.

http://www.maisonapart.com/edito/immobilier-gestion-du-bien/conjoncture/logements-anciens-idf—recul-des-ventes-et-ajuste-7903.php

http://www.capital.fr/immobilier/actualites/les-prix-de-l-immobilier-flechissent-encore-a-paris-823470#xtor=EPR-226

et dans le neuf, ce n’est pas mieux  http://www.journaldunet.com/economie/immobilier/en-chiffres/mises-en-chantier.shtml?utm_source=benchmail&utm_medium=mail&utm_campaign=ML158_E10242533&f_u=1953295

L’abus de CDD coûte cher

http://www.lemonde.fr/emploi/article/2013/03/31/une-postiere-obtient-54-000-euros-et-22-ans-de-cotisations-retraite-pour-cdd-abusifs_3151107_1698637.html

Rappelons que dans le déménagement et grâce à un accord de 2005, jusqu’à 190 jours par an, ce n’est pas abuser, et encore, à conditions que l’on respecte les formes (nous consulter) mais que cela sera quand même taxé…. très bientôt, et à 4,5%….

Grospiron se développe dans la relocation

FG Holding présidé par JL Haddad rachète Cosmopolitan Services Unlimited – CSU. La société FG Holding est déjà un opérateur important dans l’accompagnement de la mobilité professionnelle au travers de ses filiales spécialisées dont Grospiron International et Grospiron Relocation Services. Par l’acquisition de CSU, FG Holding accroît sa présence sur le marché national et international et complète ainsi son offre de services.

Créée en 1978 à Paris, CSU est aujourd’hui l’un des leaders français dans le domaine de l’assistance à la mobilité professionnelle et propose une large gamme de services tels que : l’immigration, la relocation, La gestion locative et la gestion des frais. Les synergies entre CSU et Grospiron International permettront d’apporter une offre globale de mobilité de qualité. Les deux entreprises sont labellisés du Cercle Magellan pour leur compétence en matière de mobilité internationale et de déménagement, avec plus de 6.000 familles par an accompagnées dans leur mobilité.