Action de force : attention aux conséquences !

Je vous disais il y a quelques temps que les auteurs du mouvement de protestation initié le 4 février par Alain Spinelli contre l’écotaxe devant le ministère des transports avait entraîné des PV de 135 €  Amende ECOTAXEpour stationnement illégal dans des voies de bus, c’est-à-dire très exactement là où les forces de l’ordre avaient demandé aux véhicules de se garer pendant que la délégation était reçue pendant près de 2 heures au ministère des transports http://viguiesm.fr/greve-et-pv-art-412-du-code-de-la-route/

Nous avons appris depuis lors du congrès de l’OTRE que l’un des participants, qui a eu une altercation avec les représentants de l’ordre pour propos racistes de leur part aurait depuis été condamné à 3 mois de prison avec sursis, et à plusieurs milliers d’euros d’amende !!! Prudence donc dans le cadre d’actions violentes. N’est pas agriculteur breton qui veut.

Comment fluidifier les relations sociales ?

Où l’on reparle d’une vieille affaire de financement occulte en lien avec le travail et les syndicats, qui a mis 7 ans à sortir…. Mais le temps de la justice n’est parfois pas celui de l’entreprise….

http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/proces-des-caisses-noires-des-patrons-de-la-metallurgie-877590#xtor=EPR-226

et sur un thème proche qui ressort aujourd’hui http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/09/24/les-cheres-campagnes-du-syndicat-des-petits-patrons_3482617_3224.html# le financement des syndicats tant d’employeurs que de salariés, qui parfois profitent un peu trop de ressources annexes issues du paritarisme. En effet chez certains, les ressources venant du produits de leurs cotisations sont parfois inférieures à celles issues d’autres canaux, comme la formation professionnelle notamment. Déjà épinglé il y a quelques années par la cour des comptes, il est normal que le financement des syndicats par la formation professionnelle ressorte aujourd’hui : les pouvoirs publics lorgnent sur ces fonds.

Délais de paiement

La loi LME du 4 août 2008 entrée en vigueur le 1er janvier 2009, prévoit que le délai convenu entre les parties pour régler les sommes dues ne peut dépasser quarante-cinq jours fin de mois ou soixante jours à compter de la date d’émission de la facture. La loi prévoit des pénalités plus contraignantes et plus élevées. L’article L 441-6 du code du commerce prévoit en effet des pénalités de retard ne pouvant être inférieures à trois fois le taux d’intérêt légal.

Le taux d’intérêt légal pour 2013 est de 0,04% ; les pénalités de retard ne peuvent donc être inférieures à 0,12 % en 2013.

Exemple de clause dans le transport et le déménagement:

ARTICLE 2xx• DELAIS DE PAIEMENT ENTRE ENTREPRISES

Conformément aux articles L. 441-3 et 6 du Code de commerce, nos factures sont réglables dans les 30 jours à compter de la date d’émission de la facture. Il n’est pas consenti d’escompte. A défaut, le taux des pénalités de retard est égal à trois fois le tauxd’intérêt légal (art L 441-6 modifié loi LME du 4 août 2008).

Pour en savoir plus: délais de paiement et les textes réglementaires :

Loi LME du 4 août 2008 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019283050 et voir la fiche techique de la DGCCRF : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/fiches-pratiques/Delais-de-paiement

L’injonction de payer : un moyen efficace de recouvrer sa créance, quel qu’en soit le montant

L’injonction de payer est une procédure simplifiée qui est destinée à régler rapidement, avec des formalités réduites, les litiges relatifs à des recouvrements de créances. Suite à des pratiques émanant de certaines juridictions, une réponse ministérielle rappelle que cette procédure peut être utilisée quel que soit le montant de la créance.

Vous pouvez utiliser l’injonction de payer pour obtenir le paiement de votre créance si votre débiteur refuse de payer.

pour en savoir plus: injonction de payer

Protection des consommateurs: délai pour prise de réserves porté de 3 à 10 jours en transport

Le projet de loi à la consommation http://www.assemblee-nationale.fr/14/projets/pl1357.asp actuellement débattu à l’Assemblée prévoit (entre autres nombreux dispositifs de  protection du consommateur), un nouvel article L 121-104 visant à permettre au consommateur lors de vente « B to C » (Business to Consumer, c’est à dire entre professionnels et particuliers, de plus en plus fréquent avec le développement d’internet et de la vente à distance), de disposer d’un délai de 10 jours pour vérifier le bon état de la livraison contre 3 jours actuellement !

Cet article ne s’applique pas au déménagement pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que le déménagement est déjà passé à 10 jours contraint et forcé en 2010. Reste à voir si le lobbying des grands messagers parviendra à limiter la casse en faisant préciser si ces 10 jours sont calendaires ou ouvrables….

Nouvel article : « Section 16 « Contrats de transport hors déménagement »

« Art. L. 121-104 (nouveau). – Lorsque le consommateur prend personnellement livraison des objets transportés et lorsque le voiturier ne justifie pas lui avoir laissé la possibilité de vérifier effectivement leur bon état, le délai mentionné à l’article L. 133-3 du code de commerce est porté à dix jours. »

Prix « anormalement bas » et vente à perte : que faire ?

Vous êtes parfois évincé d’un marché, notamment d’un marché public ou d’un appel d’offre parce que votre confrère et néanmoins concurrent a pratiqué des prix qui vous semblent en dessous de ses prix de revient, et ne même pas couvrir les principales charges d’exploitation.

Parfois, un simple « rappel à la Loi » du donneur d’ordre peut suffire à lui « ouvrir les yeux » ou à défaut le rend complice de l’infraction.

Quelques éléments juridiques de réponse ci-après pour muscler votre argumentation :

Notre offre n’a pas été retenue dans le marché de …. dont les conditions d’obtention font qu’il semble impossible à réaliser dans des conditions normales d’exploitation.

Je me  permets de vous rappeler les règles d’obligation par les entreprises soumettantes de pouvoir justifier le prix de vente par leur prix de revient et notamment l’interdiction de vendre à perte, ou à des prix «abusivement bas ».

L’article L. 420-5 du code de commerce prohibe en effet les« offres de prix ou pratiques de prix de vente aux consommateurs abusivement bas par rapport aux coûts de production, de transformation et de commercialisation, dès lors que ces offres ou pratiques ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d’éliminer d’un marché .

Dans le transport et le (déménagement) la loi relative à la sous-traitance du 31 décembre 1992, et la loi « sécurité et modernisation dans les transports » du 1er février 1995 modifiée par la loi Gayssot du 6 février 1998 sanctionnent la pratique de prix abusivement bas par des sanctions pouvant aller jusqu’à 90 000 €, d’amende ainsi que le refus de communiquer les éléments constitutifs du prix qui est constitutif d’un délit passible d’un emprisonnement de 6 mois et de 3750 € d ’amende.

Le simple fait pour un « donneur d’ordre » de se rendre simplement complice de travail illégal en ayant accepté en connaissance de cause des conditions de marché qui en permettent pas au soumettant de régler ses cotisations sociales et fiscales et par la même l’oblige à recourir à du travail dissimulé l’expose aux mêmes sanctions pénales que l’entreprise auteur de l’infraction. Vous trouverez plus d’informations notamment sur : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Revente-a-perte ou  sur http://www.info-marches-publics.net/Opportunite-pour-l-administration.html

 

Nous espérons que le fait de porter ces éléments à votre connaissance vous permettront de disposer des éléments nécessaires pour veiller à ce que les entreprises en question soient bien en règles avec leurs obligations légales et réglementaires.

La médiation

Au delà du cas Tapie récemment fortement médiatisé, quelle entreprise ne connaît pas, à un moment ou à un autre,un litige ou un conflit avec d’autres entreprises ou avec des salariés. A côté des procédures judiciaires classiques qui peuvent être mises en œuvre, il est souvent possible et avantageux d’envisager une démarche originale et spécifique : la médiation, interentreprise ou commerciale, qui est un mode de résolution des litiges qui peut être judiciaire ou conventionnelle et qui peut éviter d’aller devant un tribunal. Avec les délais et les coûts que cela entraîne. Et sans pour autant s’empêcher d’y aller si la médiation n’aboutit pas.

Les avantages de la médiation sont multiples :

– La rapidité : de quelques jours à quelques semaines suffisent dans la majorité des cas. Contre plusieurs mois, voire plusieurs années.

– Le faible coût : comparée à une procédure judiciaire « classique », la médiation est peu onéreuse (5000 à 10000 euros en moyenne).

– L’absence de règles préétablies. En effet, les parties décident eux-mêmes de la procédure qui leur convient.

– Enfin, la confidentialité. Dans bien des cas, c’est un élément majeur dans l’interet des deux parties. Et de plus, les éléments de la médiation ne peuvent pas être utilisés ultérieurement dans le cadre d’une éventuelle procédure devant un tribunal.

Les limites sont peu nombreuses :

– Il n’y a pas de certitude d’aboutir à un accord.

– Tous les litiges ne peuvent pas être traités convenablement par le biais d’une médiation. Par exemple s’il y a un déséquilibre trop important entre les deux parties : un salarié et son employeur, grand groupe industriel.

– Le besoin de publicité est antinomique avec le concept de la médiation et nécessite dans certains cas une procédure judiciaire publique avec un jugement qui pourra être communiqué.

– L’accord obtenu à l’issue d’une médiation ne fera jamais jurisprudence, car ce n’est pas une décision judiciaire.

Le déroulement d’une médiation est relativement simple. Si les deux parties sont d’accords pour entamer une médiation, elles peuvent demander à un juge ou à un centre de médiation de nommer un médiateur. Celui-ci entendra les deux parties séparément, tant sur leur perception du litige que sur leurs attentes de la médiation et les points potentiels de négociation. Il réunira ensuite les deux parties pour leur faire une synthèse de ces entretiens et mettre en évidence les pistes d’un possible accord. Les parties pourront alors entamer des discussions en présence ou non du médiateur.

Si un accord est obtenu, il fera l’objet d’un écrit pouvant être homologué, le cas échéant, par un juge.

Malgré sa simplicité, (la médiation ne nécessite pas impérativement l’appui d’un avocat), il reste souhaitable d’intégrer un professionnel du droit pour l’optimiser et l’intégrer dans une approche globale de gestion des litiges. Viguié Social Mobilité  contact@viguiesm.fr  peut vous y aider.

Canicule : précautions d’usage

Dans le Cadre du Plan National Canicule revu en 2009, et afin d’éviter que ne se reproduise l’hécatombe de l’été 2003 en cas de forte chaleur, un certain nombre d’actions nationales et locales à mettre en œuvre sont prévues par les pouvoirs publics afin de prévenir et de réduire les conséquences sanitaires d’une éventuelle canicule. Certaines de ces mesures prévues concernent directement les employeurs, reprenant des obligations du code du travail notamment, et sont rappelées ci-après.

http://www.service-public.fr/actualites/00855.html

http://www.sante.gouv.fr/canicule-et-chaleurs-extremes.html

Ce plan prévoit plusieurs niveaux d’alerte de la population allant de 1 à 4 en fonction du degré de canicule envisagé, sur le modèle des alertes de météo France pour la neige ou les tempêtes.

A chaque niveau d’alerte correspond un niveau d’information du public différent ainsi qu’un degré de mesures de prévention à mettre en œuvre plus ou moins contraignant.

A noter que dans le cadre de la prévention des risques professionnels, l’absence de mesures prises par l’employeur de nature à limiter les risques peut être de nature à mettre en œuvre sa responsabilité.

1. Les mesures prévues par le Code du travail

R 4121-1 à 4 : Les employeurs doivent, dans le cadre de l’évaluation des risques évaluer les risques liés à la chaleur, et mettre en œuvre les moyens de le prévenir,

L 4121-1 : l’employeur doit prendre des mesures nécessaires à assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs,

R 4225-2 : il doit mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable fraîche pour boisson

R4222-1 : dans les locaux fermés ou le personnel est amené à séjourner, l’air doit être renouvelé de façon à éviter les élévations exagérées de température, les odeurs désagréables et les condensations,

R 4225-1 : les postes de travail extérieurs doivent être aménagés de façon à ce que les travailleurs soient protégés dans la mesure du possible contre les conditions atmosphériques.

2. Les facteurs pouvant contribuer aux coups de chaleur pour les salariés

Trois types de facteurs de nature à aggraver le risque ont été recensés et sont les suivants :

2-1 : facteurs environnementaux :

Ensoleillement intense, température et humidité élevées, peu de circulation d’air, pollution.

2-2 : facteurs liés au travail

Travail physique exigeant (manutentions lourdes et/ou rapides), pauses insuffisantes, port de vêtements de travail empêchant l’évaporation de la sueur, chaleur dégagée par les machines, utilisation de produits chimiques)

2-3 : facteurs personnels

– acclimatation à la chaleur insuffisante,

– méconnaissance du danger,

– mauvaise condition physique,

– consommation d’eau insuffisante,

– manque de sommeil,

– consommation excessive d’alcool, de tabac, ou alimentation trop riche,

– port de vêtements trop serrés ou trop chauds

– pathologies préexistantes et/ou prise de médicaments.

3. Les mesures de prévention pour les employeurs avant l’alerte

L’employeur doit évaluer les risques et établir un plan d’action et de prévention du risque et notamment prévoir :

– des mesures correctives,

– de mettre à disposition du personnel des moyens utiles de protection,

– d’éviter tout contact corporel avec les surfaces, notamment métalliques exposées directement au soleil,

– des zones d’ombre et/ou des abris pour l’extérieur et/ou des aires climatisées

– de solliciter le médecin du travail pour qu’il établisse un document à afficher dans l’entreprise en cas d’alerte météorologique rappelant les risques, les moyens de les prévenir, et les premiers gestes à accomplir si un salarié est victime d’un coup de chaleur.

4. Les mesures à appliquer pendant l’alerte

En cas d’alerte niveau 1 ou 2 :

– Vérifier que les adaptations techniques prévues permettant de limiter la chaleur sont en place,

– Prévoir des sources d’eau potable en quantité suffisante,

– Prévoir des aides mécaniques à la manutention,

– Surveiller la température,

– Prévoir des pauses régulières,

– Afficher dans un endroit accessible à tous les salariés le document établi par le médecin du travail et en informer tous les travailleurs

En cas d’alerte niveau 3 ou 4 :

– Vérifier que les adaptations techniques prévues aux niveaux précédents permettant de limiter la chaleur ont été mises en place et sont fonctionnelles,

– Prévoir une organisation du travail permettant de réduire les cadences si nécessaire,

– Prévoir une organisation du travail permettant au salarié d’adapter son rythme de travail selon sa tolérance à la chaleur,

Adapter les horaires de travail dans la mesure du possible (début d’activité matinal…),

– Organiser des pauses supplémentaires et/ou plus longues aux heures les plus chaudes,

– S’assurer que le port de protections individuelles est compatible avec les fortes chaleurs,

– Evacuer les locaux climatisés si la température intérieure dépasse 34°c en cas de défaut prolongé de renouvellement d’air.

Le salarié doit pour sa part :

– consulter la météo,

– surveiller la température ambiante,

– boire même s’il n’a pas soif, éviter toute consommation d’alcool (y compris bière et vin),

– faire des repas légers et fractionnés,

– porter des vêtements légers et se protéger la tête du soleil,

– adapter son rythme de travail à sa tolérance à la chaleur,

– utiliser les aides mécaniques à la manutention,

– éliminer toute source additionnelle de chaleur,

– utiliser un ventilateur,

– redoubler de prudence en cas d’antécédents médicaux ou de prise de médicaments,

– cesser toute activité dès que des symptômes apparaissent et prévenir ses collègues et l’encadrement,

– inciter les travailleurs à se surveiller mutuellement pour déceler rapidement les symptômes du coup de chaleur

5. Comment reconnaître un coup de chaleur ?

Si, au cours de travaux exécutés en ambiance chaude, un travailleur présente l’un des symptômes suivants :

– grande faiblesse, grande fatigue, étourdissements, vertiges,

– s’il tient des propos incohérents, perd l’équilibre, perd connaissance,

ATTENTION, il peut s’agir des premiers signes d’un coup de chaleur, c’est une urgence médicale.

Il faut agir RAPIDEMENT, EFFICACEMENT, et lui donner les premiers secours.

– alerter les premiers secours en composant le 15,

– rafraîchir la personne

  • asperger le corps de la personne d’eau fraîche,

  • faire le plus de ventilation possible

  • donner de l’eau s’il n’y a pas de trouble de la conscience

Les professions du transport se trouvent donc particulièrement concernées par l’ensemble des facteurs de risques analysés ci-dessus ; nous incitons donc les entreprises à faire preuve de vigilance afin d’éviter les conséquences préjudiciables d’un comportement qui a posteriori pourrait être considéré comme laxiste.

Lutte contre les autoentrepreneurs usant et abusant du déménagement

Rendez vous d’une déménageuse à poigne et de l’OTRE à Bercy ce vendredi 28 juin pour protester contre la concurrence déloyale des auto-entrepreneurs en déménagement, et faire part du mille-feuille administratif et du mur que rencontrent les entreprises en difficultés.

Alors que la limitation de la durée du statut sous régime d’autoentrepreneur http://viguiesm.fr/les-avantages-des-auto-entrepreneurs-rabote/ (avec diminution des plafonds de chiffre d’affaires autorisé) est en arbitrage à Bercy chez la ministre montalbanaise Sylvia Pinel, une déménageuse de sa circonscription a fait le déplacement à la capitale, accompagnée d’un représentant de l’OTRE et de votre serviteur pour faire part au ministère des doléances d’une profession. Le caractère « pousse au crime » de ce genre d’annonceVUL 30 M3 http://viguiesm.fr/vul-de-moins-de-35-t-30-m3-papier-a-cigarette-et-danger-public/ qui a été remis en main propres au conseiller social du ministre a été abordé.

L’OTRE, qui est à ce jour la seule organisation patronale à avoir vu sa représentativité reconnue sur l’ensemble du champ de la convention collective, a pu faire valoir au conseiller du ministre le problème du travail illégal et des surcharges que représentent les véhicules de moins de 3,5 T en général, et sur le fait qu’en l’absence de chronotachygraphe, ces véhicules sont exempts de moyens de contrôle de la durée du travail. Or ce problème sera aggravé et exponentiel dès l’automne si l’écotaxe devait entrer en vigueur en l’état, les moins de 3,5 T en étant exemptés. Cet état de fait ne pouveut qu’accroître la concurrence déloyale au désavantage des vrais professionnels. On verra en effet de plus en plus 2 voire 3 VUL pour un même déménagement, accroissant d’autant la pollution et les nuisances. Voir notamment mon édito de la semaine dernière http://viguiesm.fr/pourquoi-la-majoration-forfaitaire-de-lecotaxe-ne-marchera-pas/Discount

Sur l’ensemble de ces points, le conseiller de la ministre s’est montré extrêmement attentif, a pris de nombreuses notes et a posé de nombreuses questions pendant près de 2 heures. Gageons qu’il y aura des suites, locales, et nationales. Merci à Valérie et Denis.1060037_10151705841559887_511219912_n

Déclaration Sociale des Indépendants

C’est pour ce 27 mai ou pour le 11 juin si vous déclarez en ligne, que les Gérants majoritaires de SARL – ainsi que les associés qui relèvent du régime social des non salariés – doivent retourner au RSI la Déclaration Sociale des indépendants (ex DCR devenue DSI).

Rendez-vous annuel incontournable, cette déclaration est à remplir avec le plus grand soin car c’est à partir des informations que vous y aurez portées que seront calculées toutes vos charges sociales définitives de l’année passée, ainsi que vos charges provisionnelles de l’année en cours.

La moindre erreur ou le moindre oubli peut donc avoir des conséquences financières très importantes http://viguiesm.fr/sauvons-nos-entreprises-rsi-lexperience/