« I had a dream »

J’ai rêvé que toute la profession du transport soit unie pour protester contre l’éco taxe qui émane du gouvernement précédent, il s’agit donc forcément d’ une mauvaise loi qui doit être abrogée. J’ai rêvé que pour ne pas revivre l’enfer de 1984 ou de 1992, ne pas avoir à utiliser les chars pour déplacer des camions immobilisés, et ne pas revivre le « syndrome Pinochet » qui compte tenu de la gravité de la crise ne permettrait pas à la France d’avoir ses commerces et industries en rupture d’approvisionnement, nos élus réfléchissent, écoutent et entendent. Pour ne pas voir les usager en files d’attentes interminables devant des pompes à essences vides, imaginons qu’un gouvernement intelligent reporte (abroge?) une Loi qui prévoit un principe de répercussion qui ne sera de toute façon pas appliquée tant que le déséquilibre du marché subsistera.

C’est en effet la « commission Abraham » qui en a établi les règles de répercussion, mais combien de fois, des secteurs comme le déménagement par exemple ont-ils été auditionnés par cette commission?

Comment répercuter 15 € d’eco taxe pour par exemple un Evry Paris quand, vous n’êtes pas obligé de prendre l’A6, la RN7 ou RN 6 non plus, qu’il existe des départementales transverses, et qu’avec deux 20 M3, vous n’avez pas d’eco taxe. De plus, le voisin ne la répercutera pas et sinon le client ira voir ailleurs, et puis de toute façon, en 2014 vous n’aurez plus le droit l’aller dans Paris, alors on ressortira les véhicules hippomobiles, les charettes à bras ou la voie d’eau, par la Seine ou la Marne, mais Français, vous n’êtes pas assez mobiles, il faut bouger plus!

Inquiétude des transporteurs contre l’éco taxe? vous n’êtes pas seuls

Qu’il s’agissent de députés UMP du Rhône ou de l’Ain, non inscrit en Vendée, ou Socialiste en Charentes, plusieurs élus sont montés au créneau ces dernières semaines pour poser des questions écrites au gouvernement (voir ci-après). Nous étudierons bien entendu avec attention les réponses et en ferons part à nos fidèles lecteurs.

Il s’agit en tout cas d’un oecuménisme de tous bords, et encore un peu de courage messieurs (dames), il ne reste plus que 285 députés à convaincre pour atteindre une majorité sur les 577 élus représentants de la nation, et ainsi faire entendre les demandes de la profession

http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-8808QE.htm

http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-2395QE.htm

http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-4948QE.htm

http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-8253QE.htm

Et après la radio, la télévision des français de l’étranger

Au sommaire ce mois ci du Magazine des Francais de l’Etranger :

– Une enquête menée par la MFE à ne pas manquer

– Le marché français de l’immobilier de luxe en berne

– La fermeture définitive du lycée français à Diego Suarez à Madagascar

– Ouvriers français et américains main dans la main

– Intouchable favori pour les oscars 2013

– Une trentaine de propositions pour relancer l’industrie française

– Les 24H Chrono de l’international 2013 , une émission qui vous concerne !

Pour regarder le magazine, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://news21.tv/detail.asp?subjectID=53&emissionID=887

http://news21.tv/bonnes_adresses_details.asp?IdrubriqueBA=16&State=&lang=&subjectID=22

Le marché immobilier s’enfonce dans la crise

La chute des ventes entamée depuis janvier, pourrait contraindre les vendeurs à consentir d’importants rabais au cours des prochains mois.

Coup de froid sur le marché immobilier. Les experts et professionnels du marché sont unanimes : la crise immobilière, à laquelle la France avait jusqu’ici réussi à échapper, est en train de rattraper l’Hexagone. Depuis janvier, les ventes de logements ont plongé de 20%, voire même de 40 à 50% dans les zones les plus reculées. « A ce rythme, le seuil des 650.000 transactions ne devrait pas être franchi fin 2012, un des niveaux les plus bas observés depuis vingt ans« , précise Pierre Bazaille, président de l’Institut notarial de l’immobilier. http://www.capital.fr/immobilier/actualites/le-marche-du-logement-s-installe-dans-la-crise-772119#xtor=EPR-226

mais aussi http://www.capital.fr/immobilier/actualites/immobilier-accalmie-en-vue-sur-le-front-des-prix-a-paris-771636#xtor=EPR-226

Routes en hiver

Pour les poids lourds, les pouvoirs publics ont décidé de mener des études spécifiques avant de mettre en application opérationnelle l’usage des pneus hiver type « 3PMFS ».
Afin de mieux anticiper l’hiver, l’URF a élaboré trois documents pédagogiques :

  • un document à destination des particuliers et listant « 10 recommandations pour une meilleure utilisation de la route en hiver » ;
  • un document similaire à destination des professionnels (autocar et camion) ;
  • une liste type « pense-bête » intitulée « Ai-je bien préparé mon hiver ? » et permettant aux conducteurs de s’assurer rapidement qu’ils ont pris toutes les précautions afin de se déplacer de façon fiable, en toute sécurité sur les routes.

Ces trois documents sont librement téléchargeables sur le site web de l’URF. Dossier « Route en hiver » : www.unionroutiere.fr/la-route-en-hiver

Recette record pour les radars en 2013 !: même pas verbalisés, et déjà budgétés !

Les radars devraient rapporter à l’Etat 713 millions d’euros en amende l’année prochaine, d’après l’analyse de la loi de finances 2013 par Les Echos, et 100 millions d’euros proviendront de majorations d’amendes. En 2012, les recettes des radars devraient atteindre entre 680 millions et 700 millions d’euros. Le budget entretien grimperait à 211 millions en 2013, contre 114 millions en 2012.

La prévention des risques coûte-t-elle cher ?

Il existe de nombreuses aides de nature à réduire le coût de ce qui est en réalité un investissement, à savoir la santé et la sécurité au travail. Parmi les principales aides financières, Viguié Social Mobilité peut vous aider à monter un dossier et citons notamment :

1) les Aides financières à la sécurité : celles de la CRAM et de la CARSAT

1-1 CRAMIF : pour un VUL plus sur : aides financières simplifiées

Pour réduire le risque routier professionnel et améliorer les conditions de travail des salariés lors de leurs déplacements professionnels, la CRAMIF propose depuis le 1er mars 2012 une aide financière aux TPE/PME d’Ile-de-France allant jusqu’à 4 000 € pour l’aménagement intérieur de leur utilitaire. Cette aide qui devait expirer fin 2012 est reconduite jusqu’au Cette offre est valable jusqu’au 30 novembre 2013 dans la limite des crédits disponibles et vient compléter l’offre nationale de l’Assurance Maladie – Risques Professionnels pour l’acquisition ou la location d’un utilitaire plus sûr*. Retrouvez le dossier d’information complet sur les pages prévenir les risques professionnels de www.cramif.fr rubrique « AFS en cours« .

1-2 Les Conventions Nationales d’Objectifs

Il existe également les Conventions Nationales d’Objectifs (CNO) avec la CRAM qui permettent de faire co-financer par les CARSAT de 15 à 70% du montant des investissements liés à la sécurité. En transport routier de marchandises, on peut trouver le texte de la dernière CNO qui court jusqu’en jusqu’en 2015 sur le site de la sécurité sociale http://www.ameli.fr/employeurs/prevention/recherche-de-cno/pdf/CNO_C039.pdf .

Administrateur de la CRAMIF (CTR 5 « services » et CTR 6 « interim», après 16 ans au CTR transport et manutention), Yann Viguié peut vous aider à monter vos dossiers de demandes de subventions CRAM.

Par contre, actuellement en déménagement, il n’existe plus de Convention Nationale d’Objectif en cours de validité et il convient bien d’avoir un code NAF entrant dans le champ pour en bénéficier.

2) les aides de l’ANACT et le FACT

Le Fonds pour l’Amélioration des Conditions de Travail (FACT) est un dispositif qui a pour objet d’apporter une aide financière versée sous forme de subvention publique, aux entreprises  de moins de 250 salariés concevant et mettant en œuvre des mesures d’amélioration des conditions de travail et contribuant à une meilleure prévention des risques professionnels

Le FACT finance des projets qui doivent avoir une approche globale des conditions de travail, prenant en compte des facteurs techniques, organisationnels et humains. Ces projets peuvent, de manière plus précise, avoir pour finalité d’améliorer des situations de travail insatisfaisantes, caractérisées par des symptômes néfastes pour la performance de l’entreprise, la santé des salariés ou la qualité de vie au travail tels que :

  • Des troubles musculosquelettiques
  • Du stress et des risques psychosociaux
  • Des problèmes de maintien dans l’emploi de travailleurs vieillissants, de pénibilité du travail lié
  • La nécessité d’évaluer les risques

Le FACT est donc tout à fait à même de financer les projets de mise en œuvre de l’accord de prévention de la pénibilité signé en déménagement en novembre 2010 et d’aider (à moindre coût) les entreprises à le mettre en œuvre. Pour mémoire, le texte intégral de cet accord novateur est disponible sur le site de l’ANACT à l’adresse http://www.anact.fr/web/dossiers/sante-au-travail/accord_penibilite?p_thingIdToShow=18919560

Il existe 2 catégories d’aides du FACT :

Des aides à l’accompagnement dans des projets d’amélioration des conditions de travail :

  • Pour une entreprise : 1 000 € TTC par jour avec 15 jours maxi­mum d’intervention.
  • Pour un groupe d’entreprises : 1 000 € TTC par jour avec 13 jours maxi­mum d’intervention par entreprise signa­taire. À cela, s’ajoutent 2 jours maximum pour la coordination globale du projet.

Pour ces deux modalités l’aide du FACT permet de recourir à un consultant, donc consultez nous, y compris pour monter le dossier.

La subvention peut concerner les différents volets d’un projet :

  • L’aide à des prestations de conseil permettant d’accompagner des projets ayant notamment pour objet d’améliorer les conditions de travail
  • La mise au point d’outils méthodologiques favorisant de meilleures conditions de travail (démarche d’évaluation des risques professionnels, )
  • L’aide à des actions de capitalisation ou de valorisation des bonnes pratiques contribuant à permettre une meilleure diffusion sur ces bonnes pratiques en matière de conditions de travail
  • La prise en charge d’études techniques ayant pour objet de conduire à l’introduction de nouveaux équipements de travail générant un surcoût lié à l’amélioration des conditions de travail.

L’entreprise ou le porteur de projet adresse à l’ANACT sa « Demande d’Aide du FACT » plus d’infos sur : http://www.anact.fr/web/services/FACT

Evolution du marché de l’immobilier : l’attentisme électoral s’est transformé en attentisme fiscal

Les notaires viennent de publier leur dernière note de conjoncture :Note_de_conjoncture_N17 Rappelons que les chiffres des agences immobilières constituent un indicateur de conjoncture à trois mois (promesses de vente), mais que les chiffres des notaires donnent la base réelle des ventes et donc des déménagements qui en découlent, souvent dans la même semaine.

Dans l’ancien, les baisses de volume constatées par les Notaires atteignent -15% sur un an à la fin juin, voire -17% fin août par rapport à 2011 en Province. Des chiffres atteignant entre mai et juillet en Ile-de-France, -23% sur les maisons et -20% sur les appartements. Dans le neuf, le nombre de logements autorisés (en données brutes) diminuent de 0,8% à fin août en glissement trimestriel et celui des mises en chantier de 8,1%. Côté maison, l’indicateur Markemétron (mis en place par l’Union des Maisons Françaises), les maisons individuelles en diffus chutent de -18% à fin août 2012 comparé à fin août 2011, citent les Notaires, tandis que la promotion immobilière voit ses ventes de logements s’afficher inférieures de 13,9% à celles de 2011. Ces tendances font dire aux Notaires que leurs perspectives d’ici fin 2012 de transactions pourraient être pires que prévues et les objectifs non atteints. Et 2013 ne s’annonce pas mieux : « On peut d’ores et déjà anticiper que le marché se contractera encore en termes de volumes, passant sous le seuil des 600.000 ventes.

On pourra lire aussi

http://www.maisonapart.com/edito/immobilier-gestion-du-bien/proprietaire-locataire/immobilier-ancien—chute-des-transactions-et-stab-7359.php

La situation critique du transport routier pourrait peser sur l’inflation d’apres un cabinet spécialisé

Les spécialistes de Bp2r estime que le transport routier français ne pourra éviter dans les mois à venir un « réajustement tarifaire vital » dont la conséquence « inévitable » sera une « hausse dans le panier de la ménagère ». Le secteur du transport routier est en effet fragilisé par une crise combinant dégradation des marges, recul de la demande et concurrence européenne exacerbée (provoquant un recul de 13,4 % du pavillon français dans le transport international sur les douze derniers mois). Dans ce contexte, les entreprises vont être obligées d’augmenter leurs tarifs, et de répercuter la future écotaxe prévue pour mi-2013 sur les coûts de transports, ce qui se traduira mécaniquement par une hausse des prix à la consommation, prévoit Bp2r.

Après les indignés, voici les découragés

Pourquoi ? Simplement parce que la question de la taxation des plus-values n’est pas représentative de nos priorités et véhicule une image qui n’est pas la notre. Notre priorité c’est de valoriser le risque et de résoudre nos problèmes quotidiens : des parcours administratifs du combattant, des charges et des taxes qui grèvent nos budgets, un code du travail trop rigide, des recherches de financement déjà compliquées, un déséquilibre face aux grandes entreprises qui payent peu d’impôts.

http://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/edito/detail/article/de-plus-en-plus-de-decourages-de-la-recherche-demploi.html#xtor=EPR-235

http://www.finyear.com/Reaction-de-la-CGPME-a-la-presentation-du-projet-de-loi-de-Finances-2013_a24434.html

http://www.finyear.com/Tribune-des-Moineaux-vs-mouvement-des-Pigeons_a24428.html