Les notaires viennent de publier leur dernière note de conjoncture :Note_de_conjoncture_N17 Rappelons que les chiffres des agences immobilières constituent un indicateur de conjoncture à trois mois (promesses de vente), mais que les chiffres des notaires donnent la base réelle des ventes et donc des déménagements qui en découlent, souvent dans la même semaine.
Dans l’ancien, les baisses de volume constatées par les Notaires atteignent -15% sur un an à la fin juin, voire -17% fin août par rapport à 2011 en Province. Des chiffres atteignant entre mai et juillet en Ile-de-France, -23% sur les maisons et -20% sur les appartements. Dans le neuf, le nombre de logements autorisés (en données brutes) diminuent de 0,8% à fin août en glissement trimestriel et celui des mises en chantier de 8,1%. Côté maison, l’indicateur Markemétron (mis en place par l’Union des Maisons Françaises), les maisons individuelles en diffus chutent de -18% à fin août 2012 comparé à fin août 2011, citent les Notaires, tandis que la promotion immobilière voit ses ventes de logements s’afficher inférieures de 13,9% à celles de 2011. Ces tendances font dire aux Notaires que leurs perspectives d’ici fin 2012 de transactions pourraient être pires que prévues et les objectifs non atteints. Et 2013 ne s’annonce pas mieux : « On peut d’ores et déjà anticiper que le marché se contractera encore en termes de volumes, passant sous le seuil des 600.000 ventes.
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Bonjour,
Un article un peu pessimiste;Quoi qu’on n’y peut rien c’est ainsi, le marché n’a pas su faire face à la crise. Espérons que d’ici deux années, la situation sera plus favorable au marché immobilier.
J’ai souvent coutume de dire que la démographie ne connait pas la crise, mais n’aime pas l’immobilisme et la croissance zéro. En cas de crise grave (voir usa) les gens font du « parcours résidentiel à l’envers: vendent (ou sont expulsés) de leur maison, retournent en appartement, voire en HLM, voire chez papa-maman. En cas de croissance, les divorces, décohabitations, décès, diminution de la taille moyenne des ménages entraine de la mobilité, dont le taux français est toujours inférieur à celui des pays anglo saxons. Il suffit de voir le nombre de logements manquants, il y a un avenir (quand ces logements auront été construits…)
YV