Marché de l’immobilier en reprise ?

L’Indice des Notaires souligne que le volume annuel des transactions a continué de croître. Au total, il a comptabilisé 740 000 ventes sur un an. Au premier trimestre 2014, la hausse des transactions est de 2,9 % par rapport au dernier trimestre 2013. La progression est encore plus importante sur l’année écoulée (de mars 2013 à mars 2014), avec un volume de vente en augmentation de 12,5 %. http://www.maisonapart.com/edito/immobilier-logement/acheter-louer-investir/immobilier-ancien—des-prix-en-legere-hausse-au-p-9174.phpimages

prix en baisse, mais volumes nettement en hausse en Ile de France http://www.paris.notaires.fr/outil/immobilier/prix-et-nombre-de-ventes-paris-idf

le retour des beaux jours confirme cette tendance du marché http://www.immonot.com/tendance-marche-immobilier-notaire/tm73-b349.html#bloc

note de conjoncture immobilière des notaires : Note de conjoncture n°23 – FR – Avril 2014

et selon la récente étude du nouvel obs, seuls 20% de nos concitoyens seraient prêts à déménager pour un nouvel emploi. Encore trop de freins à la mobilité professionnelle! http://tempsreel.nouvelobs.com/immobilier/logement/20140602.OBS9142/22-des-francais-prets-a-demenager-pour-un-nouvel-emploi.html

Lombalgies et mal de dos : rester assis nuit à la santé !

Petite revue de presse récente de risques clairement identifiés, notamment la position assise qui n’est pas bonne du tout pour la santé, l’être humain étant fait pour vivre debout comme aurait dit Rahan en son temps. http://www.lemonde.fr/vous/article/2014/06/02/sedentarite-au-travail-debout-les-damnes-de-la-chaise_4430263_3238.html

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/rester-assis-au-bureau-nuit-gravement-a-la-sante_1547435.html

mais le foot aussi est dangereux à 8 jours de la coupe du monde! http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/02/blessure-ribery-lombalgie-chronique_n_5429898.html?ir=France

et comme je disais il y a quelque temps aussi attention au lit, c’est là que l’on meurt le plus http://viguiesm.fr/prevention-des-risques/annonce_dos_TMS_OPPBTP

et après avoir poussé un « coup de gueule » sur l’encadrement des travaux en hauteur http://viguiesm.fr/manutention-en-hauteur/ (qui restent la 2ème cause de mort au travail http://viguiesm.fr/chute-en-hauteur-2eme-causse-mortelle-apres-la-route-mieux-vaut-prevenir-que-guerir/ ) le ministère du travail ouvre un site spécial dédié pour prévenir les chutes en hauteur http://www.anact.fr/web/actualite/essentiel?15286380p_thingIdToShow=38021641

Comment soigner sa réputation numérique ?

Après http://viguiesm.fr/peut-on-dire-tout-et-nimporte-quoi-sur-internet/ ou http://viguiesm.fr/surveillez-votre-reputation-sur-internet/ quelques articles récents qui peuvent vous inciter à faire un usage prudent et modéré d’internet, Viguié Social pouvant, moyennant rétribution vous aider à surveiller votre réputation sur internet. http://easy-socialmedia.com/reputation-numerique/ 0_0_0_0_90_84_csupload_55412463_large

http://www.webmarketing-com.com/2013/08/12/22732-5-conseils-pour-booster-votre-e-reputation-sur-le-web?

http://www.widoobiz.com/l-entrepreneur-pratique/juridique/les-chroniques-experts-de-granrut/e-reputation-comment-proteger-limage-entreprise/47512

http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/droit-du-travail/detail/article/e-reputation-comment-effacer-vos-casseroles-numeriques.html#xtor=EPR-235

Licenciement pour absences maladie prolongées ou répétées

Vous venez de recevoir un nouvel arrêt de travail d’un de vos salariés, qui a déjà été plusieurs fois absent pour maladie ces derniers mois. Ses absences pour maladie posent de sérieux problèmes d’organisation et son travail s’accumule. Son remplacement, et donc son licenciement, deviennent nécessaires, mais n’agissez pas avec précipitation.

L’absence d’un salarié, même longue, ne peut pas être en soi un motif de licenciement qui serait alors discriminatoire.

En revanche, s’il s’avère que, par la longueur ou la répétition des absences, le fonctionnement ou l’organisation de l’entreprise en pâtit, le licenciement peut être envisagé, mais sous 2 conditions :

  • la perturbation du fonctionnement de l’entreprise et

  • la nécessité de remplacer définitivement le salarié absent.

Si une de ces conditions n’est pas remplie, le licenciement est reconnu sans cause réelle et sérieuse et vous vous exposez à devoir payer des dommages et intérêts au salarié.

Voici les bonnes questions à se poser avant d’envisager un licenciement pour absences prolongées ou répétées. Pour en savoir plus: note licenciement salarié malade VSM

Mettre fin à un usage : est-ce possible ? et comment ?

La Cour de Cassation reconnaît la possibilité de supprimer un avantage instaurée par voie d’usage.

Pour que l’usage soit supprimé, l’employeur doit :

  • informer individuellement les salariés ;
  • informer les institutions représentatives ;
  • respecter un délai de prévenance suffisant (aucun texte ne fixe le délai)

On peut aussi mettre fin à un usage par un accord collectif même moins favorable, pour autant que l’accord ait le même objet. Ainsi l’accord collectif met fin à l’usage sans besoin de le dénoncer (Cass 08/01/2002).

En revanche, l’usage présent sur un contrat de travail ne se supprime pas sauf s’il y a une modification du contrat de travail. Pour en savoir plus: note denonciation usage VSM

Reconnaissance de la faute inexcusable en cas de décès d’un salarié

La faute inexcusable de l’employeur est reconnue lorsque l’employeur avait ou aurait dû avoir conscience du danger auquel son salarié était exposé et qu’il n’avait pas pris de mesures suffisantes pour l’en préserver.

L’employeur a l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour la protection de la sécurité et de la santé physique et mentale de ses salariés, telle que la mesure des risques psychosociaux dans l’entreprise. Selon une jurisprudence désormais bien établie, cette obligation générale de sécurité s’analyse en une obligation de résultat (Cass. soc., 28 février 2002 n° 00-10.051 ; Cass. ass. plén., 24 juin 2005, n° 03-30.038).

Par un arrêt du 19 septembre 2013, la Cour de cassation démontre comment la faute inexcusable de l’employeur a été reconnue dans le suicide d’un salarié de 45 ans, retrouvé noyé aux abords de l’entreprise (Cass. 2ème civ., 19 septembre 2013, n°12-22.156).

Le salarié n’a pas bénéficié de la formation prévue

Les juges ont tout d’abord relevé que d’après les enquêtes réalisées par la CPAM, l’inspection du travail et les services de police, le salarié a rencontré, dès son arrivée dans le service, de graves difficultés pour assurer les fonctions pour lesquelles il n’avait pas les connaissances requises. L’employeur ne lui ayant pas dispensé la formation nécessaire pourtant prévue, cette situation a provoqué chez l’intéressé un profond désarroi se traduisant par des échanges de courriels avec les membres de son équipe et son supérieur hiérarchique dans lesquels il sollicitait l’aide nécessaire pour effectuer les missions confiées dans les délais impartis. Cette situation a entrainé son hospitalisation pendant 15 jours pour troubles dépressifs sévères et l’alerte par le salarié des services de police.

L’employeur a tardé à suivre les préconisations du médecin du travail

Au retour du salarié, le médecin du travail a recommandé un changement d’affectation pour un poste moins stressant. Cette préconisation n’a été effective que plusieurs mois plus tard. Cette négligence a donc prolongé l’état dépressif du salarié et contribué à le mettre en situation d’échec.

Les horaires de travail n’ont pas été contrôlés

Enfin, il est reproché aux responsables hiérarchiques de ne pas avoir pris en considération l’état de santé de l’intéressé : selon la Haute cour, ils n’ont jamais réellement cherché à améliorer ses conditions de travail et n’ont jamais contrôlé ses horaires de travail, estimés par l’Inspection du travail à 10 à 12 heures par jour en janvier 2007, ce qui présentait un caractère excessif et révélait l’incapacité du salarié à assurer l’exécution de ses nouvelles attributions dans des conditions satisfaisantes respectant l’exigence d’un repos quotidien suffisant.

L’argument de l’employeur selon lequel à la date de survenance de l’accident, l’employeur avait mis fin à la situation de danger, puisque le suicide est intervenu 4 mois après sa nouvelle affectation, n’a pas été retenu. Pour la Cour de cassation, l’obligation de sécurité de l’employeur est bien une obligation de résultat.

Projet de Loi sur la famille, impact sur les déménagements :

Sujet déjà abordé ici, http://viguiesm.fr/le-demenagement-dun-parent-bientot-reglemente/

Le projet de loi actuellement en discussion sur la famille aura des répercussions sur le déménagement de l’un des ex conjoints, rendant plus difficile le « déménagement à la cloche de bois ».

Pour en savoir plus: loi sur la famille et déménagement VSM

le compte « pénibilité »

Le secteur du transport routier et tout particulièrement du déménagement est un secteur où les salariés sont exposés à un voire plusieurs facteurs de pénibilité.

La récente loi (n°2014-40) du 20 janvier 2014 garantit l’avenir et la justice du système de retraites et crée le “compte pénibilité”, concerne donc de manière importante les entreprises de déménagement.

Petite synthèse des dispositions de la loi.

1) Le principe de la loi

L’article 10 de la loi permet au salarié de cumuler des points en cas d’exposition à la pénibilité, qui lui permettront de partir à la retraite plus tôt.

Mais l’enjeu sous jascent de ce principe est de faire en sorte que les salariés bénéficient de protections lorsqu’ils sont exposés à des situations de travail pénibles, et qu’ils puissent sortir de ces situations avant que celles-ci n’aient entraîné des conséquences irréversibles sur leur santé.

2) L’ouverture d’un compte « pénibilité »

Dès le 1er janvier 2015 un compte personnel de prévention de la pénibilité devra donc être mis en

place par les entreprises suite à des négociations internes et à la définition des postes exposés à de la pénibilité. Ce compte, dont l’alimentation ne sera pas rétroactive, permettra aux salariés exposés à après application des mesures de protection collective et individuelle, de cumuler des points sur le compte pénibilité, en fonction de l’exposition à un ou plusieurs facteurs de risque admis (article L4162-1 du Code du travail).

L’enjeu financier est loin d’être négligeable. Il est urgent de le prendre en considération dès aujourd’hui afin de développer les mesures de prévention nécessaires pour faire en sorte que les salariés exposés à de la pénibilité après équipements de protection individuelle et collectifs soient peu nombreux.

Mais dans le secteur du déménagement, la manipulation de charges et postures pénibles étant largement répandu, expose les salariés de manière quasi automatique à un facteur de risque.

Le problème principal résidera donc dans la limitation de la poly-exposition (avec le cumul des facteurs de risques liés aux températures extrêmes, travail de nuit, etc…).

Pour en savoir plus : note pénibilité VSM