L’employeur a-t-il le droit de déduire les amendes de la paie de ses conducteurs ?

Jusqu’ici, non, cela s’apparentant à une sanction pécunière interdite, mais il était tout à fait possible (et même souhaitable?) de faire payer directement certaines amendes qui les concernaient personnellement (notamment pour excès de vitesse) par les conducteurs eux même afin notamment de les « responsabiliser ». Une nouvelle jurisprudence de la cour de cassation vient de sortir, http://legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000027338569&fastReqId=2126276448&fastPos=1

qui n’est « pas cool » du tout pour les transporteurs.

Ce que l’on peut dire, c’est que cette longue décision (qui concerne aussi un licenciement abusif pour faute grave avec longue mise à pied conservatoire) ne concerne pas le transport. Attendons donc de voir si elle fait jurisprudence… Mais quand même.

http://www.widoobiz.com/actualites/contravention-le-salarie-nest-plus-tenu-de-payer-ses-amendes/33798?goback=%2Egde_70714_member_236596393

Les assises de l’entreprenariat : des mesures en faveur des PME

À l’occasion des assises de l’entrepreneuriat du 29 avril dernier, un ensemble de mesures visant à soutenir les entreprises a été annoncé. Zoom sur les principales d’entre elles.

Parmi les mesures phares présentées par le chef de l’État le 29 avril dernier figurent une simplification de la fiscalité des plus-values mobilières, une mobilisation du PEA en faveur des PME-ETI et la fin de l’indicateur « 040 » de la Banque de France stigmatisant les entrepreneurs ayant subi une liquidation judiciaire.

Plus-values mobilières

Le gouvernement propose de simplifier la fiscalité des plus-values de cessions de droits sociaux en instaurant un régime de droit commun et un régime « incitatif ».

Régime de droit commun

La taxation des plus-values de cession de droits sociaux au barème progressif de l’impôt sur le revenu, mise en place depuis le 1er janvier 2013 en lieu et place du taux forfaitaire de 19 %, serait maintenue. Le régime dérogatoire applicable aux entrepreneurs qui continuaient à bénéficier, sur option, du taux de 19 % disparaîtrait. L’abattement pour durée de détention ferait l’objet d’un renforcement. Il serait ainsi de : – 50 % pour une détention d’au moins 2 ans et de moins de 8 ans ; – 65 % pour une détention d’au moins 8 ans.

Rappel :

l’actuel abattement est de 20 % entre 2 et 4 ans de détention, de 30 % entre 4 et 6 ans de détention et de 40 % à compter de 6 ans de détention.

Régime incitatif

Des abattements majorés remplaceraient les actuels régimes d’exonération applicables aux plus-values en cas de départ à la retraite du dirigeant, aux cessions au sein du groupe familial et aux jeunes entreprises innovantes. Seraient également visées les cessions de titres de PME de moins de 10 ans. Ces abattements seraient de : – 50 % pour une détention d’au moins 1 an et de moins de 4 ans ; – 65 % pour une détention d’au moins 4 ans et de moins de 8 ans ; – 85 % à compter de 8 ans de détention. Les chefs de petites entreprises partant à la retraite pourraient, en outre, bénéficier d’un abattement complémentaire de 500 000 € sur le montant de leur plus-value.

Mobiliser l’épargne pour les petites entreprises

Le tissu économique français est en grande partie composé de petites et moyennes entreprises. Des PME qui, en cette période de crise, éprouvent de grandes difficultés à se financer. Fort de ce constat, le chef de l’État a souhaité inciter davantage les Français à orienter leur épargne en direction des PME. À cette fin, il a annoncé un relèvement du plafond du plan d’épargne en actions (PEA) qui passerait ainsi de 132 000 € à 150 000 €. Par ailleurs, 75 000 € de versements complémentaires seraient également autorisés à condition qu’ils soient exclusivement employés pour l’acquisition, directe ou indirecte, d’actions et de parts sociales de PME ou d’entreprises de taille intermédiaire (ETI). Pour mémoire, sur les 118 Md€ actuellement déposés sur les PEA des Français, seuls 3 % sont investis dans des PME-ETI. Quant au régime fiscal de ce PEA remodelé, il ne devrait pas être modifié.

La fin du « 040 »

On peut noter également la disparition annoncée du très redouté indicateur « 040 » de la Banque de France. Un indicateur marquant les entrepreneurs ayant connu une liquidation judiciaire (quelle qu’en soit la raison) dans les 3 ans et qui constitue un véritable handicap pour retrouver la confiance des banques. Pour retrouver l’ensemble des mesures, cliquez ici et ci après une petite revue de presse intéressante sur le sujet.

http://www.atlantico.fr/decryptage/assises-entrepreneuriat-gouvernement-timidement-mais-enfin-bonne-voie-eric-verhaeghe-denis-jacquet-712332.html

http://www.redressement-productif.gouv.fr/fleur-pellerin-a-recueilli-44-propositions-definitives-des-groupes-travail-des-assises-entrepreneuriat?

http://www.atlantico.fr/decryptage/sos-entreprises-en-voie-asphyxie-ces-mesures-simples-qui-pourraient-pourtant-sauver-pme-francaises-bernard-cohen-hadad-eric-verh-714303.html

http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/14869.pdf

Indemnités de rupture conventionnelle et transactionnelle

Précisions de l’ACOSS : Lettre-circ. ACOSS 2013-19 du 28 mars 2013 http://www.urssaf.fr/images/ref_LCIRC-2013-0000019.pdf

Le champ du forfait social a été étendu aux indemnités de rupture conventionnelle versées à partir du 1er janvier 2013. Les employeurs sont ainsi redevables du forfait social au taux de 20 % sur la fraction de ces indemnités exonérée de cotisations de sécurité sociale. L’ACOSS évoque le cas des indemnités transactionnelles de même.

Leur montant doit être cumulé avec l’indemnité de licenciement, de mise à la retraite… Et être soumis au régime social et fiscal de l’indemnité en cause. Ces indemnités ne sont pas assujetties au forfait social sauf dans l’hypothèse où une transaction ferait suite à une rupture conventionnelle.

Marché de l’immobilier :

Les secteurs qui vont craquer, les villes qui vont attirer, un premier bilan d’un an de mesures Hollande et Duflo en faveur du logement (peut mieux faire?) et un marché des entrepôts au ralenti.

http://www.maisonapart.com/edito/autour-de-l-habitat/urbanisme-ville/ou-fait-il-bon-vivre-et-travailler-en-france–8039.php

http://www.capital.fr/immobilier/actualites/les-prix-de-l-immobilier-parisien-arrondissement-par-arrondissement#xtor=EPR-226

http://www.capital.fr/immobilier/dossiers/immobilier-les-marches-locaux-qui-vont-craquer-et-ceux-qui-vont-resister-839460#xtor=EPR-226

http://www.capital.fr/immobilier/actualites/plus-values-blocage-des-loyers-le-premier-bilan-de-hollande-en-matiere-de-logement-840619#xtor=EPR-226

http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/65260/actualites_detailLogMag/le-marche-des-entrepots-toujours-au-ralenti-au-1er-trimestre-2013.html

Ecotaxe…. sur les meubles !!!

Déjà abordé ici http://viguiesm.fr/taxe-sur-les-dechets-dameublement-et-a-quand-sur-les-dechets-de-demenagement/ l’obligation entre en vigueur :http://viguiesm.fr/eco-participation-a-toutes-les-sauces/ et bientôt l’obligation d’affichage des emissions de CO2, prévu par l’article 228 de la Loi Grenelle 2 où il faudra que l’on m’explique comment avec un affichage usine à gaz forfaitaire on fait la différence entre un euro 6 et un euro 2 voire un euro zéro. http://viguiesm.fr/obligation-daffichage-des-emissions-de-co2-dans-le-transport/

Radars et ecotaxe

1200 KM en France la semaine dernière m’ont permi de constater que les bornes écotaxe (à peine 1% du territoire ?) ont poussé comme des champignons. Il faut dire que même en voiture, il faudrait être « pas malin » pour prendre l’A10 entre Poitiers et Bordeaux quand la RN10 fait le même effet dans le même temps, 30 KM et 2 Litres au cent et 30 € de péage en moins. Il est cependant amusant de voir comment sur les blogs, et in situ) le grand public confond souvent ces portiques avec des radars, de détection de vitesse moyenne notamment.imagesportique

Pour revenir sur une écotaxe déjà abordée ici, après celle des produits blancs et bruns, celle sur les meubles désormais !!! http://viguiesm.fr/ecotaxe-sur-les-meubles/

et aussi:

http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/automobile-10-radars-particulierement-vicieux-et-efficaces-839533#xtor=EPR-226

Réseaux sociaux : êtes vous au top?

Petite revue de presse pour le savoir et maximiser son business

http://www.widoobiz.com/actualites/reseaux-sociaux-les-5-taches-tres-simples-pour-maximiser-son-business/34152?

http://www.webmarketing-com.com/2013/04/24/20383-developper-audience-facebook-audiences-similaires?

http://www.journaldunet.com/management/expert/54103/management-des-25-30-ans—en-equilibre-entre-liberte—securite.shtml?

http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/53798/les-reseaux-sociaux—recolter-ce-que-l-on-a-seme.shtml?

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20130412trib000759121/les-banques-et-les-reseaux-sociaux-ce-n-est-pas-encore-ca.html

Eco participation à toutes les sauces !

Appliquée depuis 2006 aux appareils électriques et à l’électroménager, l’éco-contribution est aujourd’hui étendue à l’ensemble du mobilier. La taxe s’élève de quelques centimes à une dizaine d’euros, en fonction de la dimension du produit ou de son poids.

Vous la payiez déjà sur les cafetières et les lave-vaisselle, vous la payerez désormais aussi sur les armoires et les chaises ! L’éco-participation, appliquée sur les appareils électriques et électroniques depuis 2006, a été prolongée jusqu’en 2020. Mais elle a aussi été étendue à dix catégories de mobilier : meubles de salon, séjour, salle à manger ; meubles d’appoint ; meubles de chambre à coucher ; literie ; meubles de bureau ; meubles de cuisine ; meubles de salle de bains ; meubles de jardin ; sièges ; mobilier techniques, commerciaux ou de collectivité.

Payée par les producteurs au titre de leur « responsabilité élargie », l’éco-contribution est répercutée par ces derniers sur le prix du produit vendu au client (çà vous dit quelque chose?). Dans le cas du mobilier, cette taxe s’applique à partir du 1er mai 2013 et s’élève de quelques centimes à une dizaine d’euros. Elle dépend du poids du produit, de sa dimension pour la literie, ou du nombre de places pour les sièges. Les meubles de cuisine, quant à eux, bénéficient d’un barème plus complexe.

Exemples :
Un matelas de 140×190 cm supporte une taxe d’environ 3 euros, une commode, 2,50 euros, un canapé trois places, environ 7 euros, mais seulement 1,50 euros pour un fauteuil.

Sur l’étiquette, trois valeurs doivent être clairement indiquées : le prix du produit, le montant de l’éco-participation et le prix total, éco-participation comprise. Dans le cas d’une promotion, la réduction s’applique uniquement au prix d’origine du produit, jamais à la valeur de l’éco-contribution.
L’objectif : mieux recycler les meubles
Quatre organismes chargés de collecter et traiter les déchets étaient jusqu’à présent financés par l’éco-participation : Ecologic, Eco-Systèmes, ERP pour tous les DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) ménagers hors lampes, Récylum pour les lampes. S’y ajoute aujourd’hui Eco-Mobilier.
L’organisme à but non lucratif, agréé par le ministère de l’Ecologie, est chargé de la gestion du recyclage des meubles : dispositif de reprise en magasin, système de collectes, création de lieux de dépôts spécifiques pour le mobilier, et enfin tri et valorisation des matériaux.

Il vaudra bientôt mieux recycler que de déménager….