L’INSEE reste une base de données incontournable pour connaître la réalité de la mobilité résidentielle de nos concitoyens d’un recensement à l’autre.
Il existe par ailleurs des données fort utiles pour apprécier la réalité d’un marché par tranches sociologiques ou par tranche d’âges, mais également par région.
Ainsi, des études très précises sont disponibles sur la mobilité en Bretagne, dans le Nord ou en PACA. http://www.insee.fr/fr/insee_regions/idf/themes/faits_et_chiffres/fc291/fc291.pdf
L’Ile de France, principale région française mais également un peu atypique sociologiquement fait l’objet de plusieurs études dont le résumé ci-après rappelle les principales tendances: http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?type=1&nivgeo=20&theme=2
Les déménagements des Franciliens à l’intérieur de la région, leurs départs vers le reste de la France et les entrées de personnes en provenance du reste de l’Hexagone ou de l’étranger contribuent à accentuer les contrastes sociaux dans l’espace francilien. Cette mobilité renforce l’implantation des cadres au centre et à l’ouest de la région.
Parmi les ménages vivant en Ile-de-France en 2006, 38 % habitaient dans un autre logement cinq ans plus tôt. Cette mobilité résidentielle est l’une des plus élevées des régions de l’Hexagone.
Les 30-59 ans quittent plus souvent l’Ile-de-France qu’ils ne s’y installent. IIs s’en vont vers les régions voisines pour devenir propriétaire, fonder un foyer ou vers les autres régions pour changer d’environnement ou retourner dans leur région d’origine. Les arrivants, souvent des cadres ayant un emploi, viennent pour des raisons professionnelles.
Les personnes âgées de plus de 60 ans sont plus nombreuses à quitter la région qu’à venir s’y installer mais elles n’en partent pas plus souvent qu’auparavant. Les jeunes retraités partent vers les régions littorales, les plus âgés vers les régions limitrophes pour vivre en institution.