Le 5 mars dernier, un chef d’agence près de Bordeaux se donnait la mort sur son lieu de travail. Il avait laissé un courrier pour expliquer son geste. Ce cadre méritant et apprécié y faisait part de ses difficultés professionnelles, de ses relations difficiles avec certains collègues et de son sentiment de ne pas être soutenu par sa direction.
Après plus de trois mois d’enquête, la CPAM de Bordeaux vient d’adresser à la veuve de ce salarié un courrier lui notifiant qu’elle prenait en charge le suicide de son défunt mari. Ce qui revient à reconnaître son décès comme étant un accident du travail, et donc permettre à sa femme et ses enfants de pouvoir toucher des indemnités.
L’entreprise a deux mois pour faire appel de cette décision.