Le député du Perreux et de Champigny, président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale et ancien rapporteur au budget était interrogé dans un cadre privé sur la façon de sortir du bourbier de l’Ecotaxe. Sans renier un texte qu’il a lui même accepté à l’époque, il reconnaît qu’il a été détourné de son objectif initial de réduire les distorsions de concurrence entre opérateurs français et étrangers qui utilisent nos routes sans acquitter aucun droit d’usage. Il indique par ailleurs que la principale erreur a été la privatisation des autoroutes, et que la meilleure solution serait de les renationaliser pour financer à nouveau par un prélèvement sur les recettes les modes de transport alternatifs, ce qu’un gouvernement de gauche devrait voir d’un bon œil. Il rencontre d’ailleurs lundi le premier ministre Jean Marc Ayrault, et ce n’est ni plus ni moins que ce que demande le collectif Spinelli depuis des mois !