Après l’annonce de la nomination de Marie Christine Lombart, comme N°2 de Géodis en remplacement de Jean Louis Demeulenaere http://www.essec.fr/alumni/gerer-sa-carriere/nominations/nominations/detail-nomination/article/geodis-groupe-sncf-directeur-general.html?no_cache=1&cHash=ff6bb6f093df939a27b9fa940e84cb71 nous apprenons cette semaine la nomination de :
Hervé Montjotin nommé président du directoire de Norbert
Après Jean Claude Michel puis François Bertreau, c’est donc quelqu’un du sérail qui prend la direction sur un de ces postes parfois éjectables, de l’un des principaux groupes de transports français. On ne peut qu’être admiratif devant l’évolution professionnelle d’Hervé Montjotin que j’ai cotoyé alors qu’il était DRH de Norbert dans les années 90, et alors que nous participions ensemble à la commission sociale de la CLTI qui n’était pas encore TLF. Nous nous étions même rencontrés à Lyon au moment ou il cherchait un DRH pour sa branche Chimie et « pulvé », (ce qui représentait quand même quelques milliers de salariés), mais ni l’air ni le climat de la Drôme n’avait pas été suffisants pour que nous concrétisions. Depuis, les « camions rouges » sont partis vers la FNTR et je l’ai revu à un congrès de la « fédé » à la tribune il y a quelques années alors que la FNTR tirait pourtant à boulet rouge (c’est le cas de le dire) pendant des années contre Norbert et sa succès story. Le délégué général de la grande Fédé a même du « rétropédaler » lors d’une malheureuse émission (à charge) d’envoyé spécial.
Mais depuis, le groupe s’en sort bien sur le plan com, avec un publi-reportage bien valorisant, tous les jours, sur une grande radio nationale « N°1 périphérique », à 6h58, tous les matins juste pour mon réveil….
Tout cette nostalgie me conduira peut être un jour a raconter à ceux qui sont trop jeunes pour l’avoir vécu, ce que fut notamment l’affaires Extrans au début des années 90, http://archives.lesechos.fr/archives/1992/LesEchos/16086-48-ECH.htm mais d’autres grandes histoires de cette époque: le conflit permis à point de 92, celui parti dans les Alpes en 84, et d’autres grands moments ou les routiers savaient encore être sympas, mais aussi se faire entendre…